MBS crée la Chaire Finance Sociale & Durable pour construire une économie inclusive et responsable.

MBS souhaite participer activement à la construction d’une économie et d’une société ouvertes, responsables et durables, et forme ainsi des précurseurs à la transformation durable des entreprises. Afin de proposer aux étudiants de nouvelles ressources pédagogiques et de guider les entreprises vers une gestion financière durable, les Enseignantes-Chercheuses Dr. Anastasia Cozarenco et Dr. Thi Hong Van Hoang créent la Chaire Finance Sociale & Durable.
La Chaire Microfinance dans les Pays Développés évolue
Créée en 2018 par Dr. Anastasia Cozarenco et engagée au côté du Yunus Centre for Social Business and Financial Inclusion de MBS, la Chaire Microfinance dans les Pays Développés concrétisait l’engagement de MBS envers le Social Business. « Le microcrédit a évolué et est aujourd’hui un levier pour l’inclusion afin que les individus exclus de la banque classique puissent financer un projet personnel et retrouver un emploi. » explique Dr. Anastasia Cozarenco.
Soutenue par la Caisse d’Epargne Languedoc Roussillon (CELR), la Chaire Finance Sociale & Durable et ses titulaires Dr. Anastasia Cozarenco et Dr. Thi Hong Van Hoang élargissent le périmètre d’actions de la première Chaire et mènent des recherches également sur les banques sociales, les Indicateurs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) et les Investissements Socialement Responsables (ISR).
La finance sociale et durable comme réponse aux crises financières
Aligné avec le plan stratégique 2025 de Montpellier Business School, l’objectif de la chaire est de poursuivre le développement de nouveaux programmes de formations initiales et continues et de venir renforcer les enseignements du Master of Science Responsible Finance.
« La Chaire est un véritable tremplin pour la création de nouveaux contenus pédagogiques et prépare les étudiants aux nouvelles exigences des marchés financiers. Plusieurs études ont prouvé que les fonds d’investissements durables engagés pour la RSE ont été moins négativement impactés par les crises, et notamment celle du Covid-19. Ces compétences de finance responsable sont désormais recherchées par les entreprises. » explique Dr. Thi Hong Van Hoang.
« La finance n’est aujourd’hui plus une discipline guidée uniquement par la performance financière et la rentabilité. Notre mission est de démocratiser la pratique de cette finance sociale et durable car elle est motivée par les enjeux environnementaux et sociaux et peut apporter des solutions concrètes aux 17 Objectifs du Développement Durable des Nations Unies. » conclut Dr. Anastasia Cozarenco.
Contact
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page dédiée à la Chaire ici.
Dr Anastasia Cozarenco – a.cozarenco@montpellier-bs.com
Dr Thi Hong Van Hoang – thv.hoang@montpellier-bs.com
Nouvelles modalités d'enseignement liées aux conditions sanitaires

Conformément à l’annonce du Président de la République du mercredi 28 octobre et aux mesures imposées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et le Rectorat de l’Académie en réponse à l’évolution de la situation sanitaire, tous les enseignements sont maintenus 100% à distance jusqu’à nouvel ordre et le campus ne peut plus accueillir d’étudiants.
Dans ce contexte les examens du premier semestre se dérouleront à distance, les Programmes Bachelor et Grande Ecole en préciseront les modalités dans les prochains jours.
MBS continuera à tenir informés les étudiants chaque fois que nécessaire de la situation en lien avec le contexte sanitaire et règlementaire.
“Soyez assurés que l’ensemble des enseignants, les directions des programmes et les services supports de MBS continuent à se mobiliser afin de maintenir la qualité académique de vos enseignements et que nous nous préparons à accueillir le plus grand nombre d’entre vous dans les meilleures conditions sanitaires et pédagogiques dès que cela sera à nouveau possible.” explique Dr. Cédrine Joly, Directrice du Programme Grande Ecole.
Les alternants de MBS apprennent le leadership avec le Seigneur des Anneaux

Peut-on apprendre le leadership à des étudiants ?
MBS forme des futurs décideurs, conscients des impacts sociaux et environnementaux de leurs décisions, pour engager la transformation responsable et durable du monde. Afin de concrétiser cette ambition, les alternants de dernière année du Programme Grande Ecole de MBS participent à un module pédagogique atypique afin de développer leur leadership, c’est-à-dire leur capacité à orienter et à mobiliser durablement un groupe d’individus vers l’accomplissement d’un but précis.
Quelle est la particularité de cet électif ? Il immerge les apprenants dans le monde du Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien afin d’y repérer les caractéristiques constituantes du leadership.
« En alternance, comme en stage, il est rare qu’un étudiant ait eu l’opportunité de manager une équipe si tôt dans sa carrière. La théorie et les cas pédagogiques d’entreprise ne suffisent pas toujours à retranscrire les relations et les émotions qui influencent le management et la prise de décision. Il est donc utile d’aller chercher dans l’art, le roman et le cinéma pour reproduire les émotions et ainsi assimiler plus facilement les théories complexes du leadership. » témoigne Dr. Philippe Villemus, auteur du livre Le leadership selon la trilogie de l’anneau.
Rapprocher la Terre du Milieu des grands thèmes de l’entreprise, du management et du développement durable
Plongés dans l’univers de Tolkien, les alternants initient une quête de trois jours dans la Terre du Milieu afin de dégager dans les dialogues et les discours les caractéristiques clés des leaders. « Avec une méthodologie de classe inversée, les étudiants analysent le projet, la vision, la motivation, l’autonomie, la performance, l’esprit d’équipe, la gestion des conflits, le stress et la résilience des protagonistes et dressent une typologie des groupes et des leaders. » explique Dr. Philippe Villemus.
« L’objectif pour eux est de reconnaitre les similitudes entre la fiction et la réalité, et de repérer des analogies à l’aide des théories managériales. Par exemple, les étudiants assimilent assez rapidement le sorcier Saroumane qui dirige ses équipes du haut de sa tour, à un PDG et leader négatif qui souhaiterait marquer une distance d’informations avec ses équipes. »
L’immersion dans cette œuvre complète permet notamment de développer le sens critique des étudiants sur les conséquences de la politique et de la gestion environnementale. « De l’anarchie de la Comté à la dictature industrielle des Orques, tous les régimes sont représentés et la gestion environnementale de la Terre du Milieu créé des paysages de plus en plus arides et dévastés dans les régions où l’exploitation des ressources par les Orques n’est motivée que par un objectif de performance et non de durabilité. » précise le professeur.
Le pouvoir de l’inclusion
Autre point commun entre l’œuvre de Tolkien et MBS, c’est la conviction que l’inclusion est un levier de performances collectives. « La quête est menée à bien par un groupe qui s’adapte à la diversité et aux caractéristiques de chacun, ce qui transcende chaque membre dans les missions qu’il a à accomplir. A contrario, le mal est représenté par les armées de Sauron, principalement composées d’Orques à qui on a ôté toute trace d’identité. » analyse Dr. Philippe Villemus.
L’œuvre valorise l’autonomie et l’esprit d’équipe, et sensibilise sur l’impact que peut avoir chaque membre du groupe, peu importe leur position hiérarchique. « Le pouvoir, représenté par l’Anneau, isole son propriétaire et rend fou comme nous le prouve le personnage de Gollum. Lorsque le groupe délègue la mission de détruire l’anneau au Hobbit Frodon, c’est comme si l’on confiait tout l’avenir de l’entreprise à un stagiaire. » Une conclusion optimiste qui démontre qu’à tout niveau d’expérience ou de responsabilité, les étudiants de MBS peuvent être précurseur et acteur du changement au sein de leur entreprise d’accueil.
Incubé à MBS, Hugues créé un système de Click and Collect pour venir en aide aux restaurateurs durant le couvre-feu

Officiellement diplômé du Programme Grande Ecole dans quelques semaines, Hugues et sa start-up Foodr font partie de la centaine de projets qu’accompagne l’incubateur de MBS chaque année. Avec son ami et associé Florian, développeur informatique, ils imaginent un nouveau canal de vente à emporter pour venir en aide aux restaurateurs de la région durant cette crise sanitaire.
Du projet pédagogique à la start-up montpelliéraine
Durant l’été 2019, Hugues et Florian imaginent ensemble le positionnement stratégique de Foodr : « Nous sommes partis d’un constat : le processus de vente à emporter dans la restauration est fastidieux, long et non automatisé contrairement à la livraison de plats qui est déjà bien huilée. Mais ces systèmes de livraison entre particuliers nécessitent de grands volumes pour fonctionner et délaissent bien souvent les restaurateurs dans les campagnes. »
C’est finalement à la rentrée, alors qu’il intègre la majeur audit et finance, puis la spécialisation start-up, qu’Hugues décide de concrétiser davantage le concept. « Dans l’ensemble de nos exercices, nous avons pour challenge de choisir une entreprise et d’y appliquer les concepts que l’on nous enseigne. Dès le début de ma dernière année, j’en ai profité pour choisir cette idée de start-up dans la vente à emporter et de bénéficier de tous les retours des Enseignants-Chercheurs et intervenants de MBS. J’ai notamment pu faire la rencontre d’un diplômé, entrepreneur et expert dans le secteur de la restauration et j’ai ainsi pu construire un Business Model solide pour rejoindre l’incubateur de MBS. » raconte Hugues.
Mutualiser ses compétences avec les étudiants issus d’un autre champ d’enseignement
Avant son arrivée au sein du Programme Grande Ecole, Hugues a intégré le Programme Bachelor au cours duquel il a pu réaliser ses premières expériences entrepreneuriales. « Durant un concours de pitch, nous avions imaginé une plateforme de paris sportif avec de la monnaie virtuelle pour permettre aux fans de sports de moins de 18 ans de pouvoir jouer et remporter des maillots. Mais sans développeur informatique dans l’équipe, le projet est resté au stade d’idée. C’est à ce moment-là que j’ai compris l’importance de la diversité et de la complémentarité des compétences au sein d’une équipe » explique-t-il.
Dans le cadre de Foodr, Hugues fait équipe avec Florian, étudiant à Epitech, une école référente de l’expertise informatique à Montpellier. « Lorsque l’on amorce le processus de création d’entreprise, posséder des compétences transverses permet de limiter les coûts. Florian a pu développer l’application, quant à moi, j’ai pu utiliser mon expertise commerciale pour créer les premiers outils de gestion de l’entreprise et alimenter notre catalogue d’offre de restaurants. Ces compétences nous ont dispensé de faire appel à des prestataires externes et aujourd’hui, nous sommes en capacité d’accueillir deux stagiaires, là encore complémentaires, dont un Product Owner, diplômé indien de MBS apportant toute son expertise en marketing et sa vision internationale. » témoigne Hugues.
Foodr, une marketplace au service des restaurateurs durement touchés par la crise sanitaire
À la suite du confinement et des règlementations de distanciation sociale liées à la crise sanitaire, le secteur de la restauration vit une conjoncture difficile. « Si notre projet était au départ destiné à aider les restaurateurs isolés dans les campagnes, le couvre-feu mis en place à Montpellier change la donne et Foodr offre une nouvelle alternative pour les restaurateurs en difficulté en ville. Avec un système de commissionnement beaucoup moins lourd que les offre de livraisons classiques, nous offrons via une application mobile, une marketplace, dans laquelle l’utilisateur peut consulter les restaurateurs à proximité, commander, payer puis retirer sa commande à l’heure indiquée. Avec ce système de vente à emporter, on soulage le restaurateur des commissions des grandes plateformes de livraison, on limite les contacts humains en cette période de Covid, et on offre une structure facilitant la prise de commandes. » explique Hugues.
La prochaine étape pour la start-up montpelliéraine de click and collect est désormais d’étoffer son catalogue de restaurants. Pour les contacter, vous pouvez cliquer ici.
Vous êtes étudiants ou diplômés et vous souhaitez être accompagnés dans votre processus de création d’entreprise ? Contactez l’incubateur à l’adresse suivante : ec@montpellier-bs.com
Les participants de l’Executive MBA se transforment en agence de conseil et délivrent leurs recommandations stratégiques aux PME du territoire : immersion dans le projet Capstone

Mobiliser les expertises des participants de l’EMBA pour répondre à des problématiques concrètes des organisations du territoire
Tous les ans, le projet Capstone recrute des entreprises pour challenger les participants du Programme Executive MBA avec des problématiques concrètes faisant appel à tous les champs d’enseignements de la formation (stratégie, marketing, innovation, finance…).
Pour cette édition, Cécile, Isabelle, Catherine et Myriam ont mis en commun leurs compétences pour devenir les auditrices de « Le GRAPh », une association d’éducation populaire carcassonnaise dédiée à la photographie, en passe de devenir un Centre d’Art Contemporain d’Intérêt National qui œuvre pour son territoire. « Nous avons sollicité MBS pour nous accompagner dans cette évolution et comprendre comment adapter la gestion de notre organisation à ces nouveaux enjeux, sans renier sa structure et ses valeurs fondatrices. » explique Eric Sinatora, directeur de Le GRAPh.
Donner le cap, piloter, mettre en œuvre et communiquer
Après avoir effectué une analyse stratégique du marché et du business model d’une organisation, les participants, accompagnés d’un professeur coach, remettent une série de recommandations stratégiques aux dirigeants.
« Le rôle du coach est d’encadrer l’ensemble des groupes pour challenger leur capacité à “rendre compte“ et proposer une vraie prestation de conseil : comprendre le secteur et la problématique de l’entreprise, adopter une vision stratégique, dresser un diagnostic et proposer un plan d’action. Il ne s’agit pas de livrer uniquement des recommandations stratégiques mais aussi d’effectuer un suivi des organisations en identifiant des axes de mise en œuvre concrets. » explique Dr. Audrey Missonier, Enseignante-Chercheuse et l’une des coachs du projet Capstone.
« Parmi les enjeux, nous demandons notamment aux participants d’évaluer l’impact social de leurs recommandations stratégiques, un enjeu capital pour amener les organisations à intégrer dans leur stratégie les dimensions sociales et/ou environnementales » complète Dr. Walid Nakara, Responsable du projet Capstone et titulaire de la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion.
Un challenge qui vise également à développer les softskills des participants
La projet Capstone avec le GRAPh a offert l’opportunité à quatre participantes de l’EMBA de MBS de mobiliser leur expertise pour accompagner l’association dans un virage historique de leur structure. « La problématique intégrait l’ensemble de l’organisation : comment repenser l’association en termes organisationnels, financiers et stratégiques afin de lui permettre de développer ses activités et de se positionner, à moyenne échéance, en Centre d’Art Contemporain d’Intérêt National ? » explique Myriam Ledoux.
Face à un public associatif composé notamment de bénévoles, le groupe des quatre auditrices a adopté une posture différente du consultant classique en entreprise. « Avec toutes les personnes que nous avons interviewées pour construire nos recommandations, nous ne pouvions pas avoir une approche entrepreneuriale classique. Le projet nous a fait travailler sur notre posture émotionnelle et notre empathie pour comprendre les inquiétudes qu’un tel changement de structure peut générer au sein de ses membres. L’objectif n’était donc pas de parler de rentabilité ou d’outils de gestions classiques mais plutôt de construire un plan garantissant un équilibre financier et une pérennité dans leur mission d’intérêt général » raconte Cécile Lachaise, participante de l’EMBA.
Le projet Capstone et la formation Executive MBA vous intéresse ? Vous pouvez nous contacter :
Au 04 67 10 26 08 ou 04 67 10 60 08, ou par mail : emba@montpellier-bs.com
Innovations pédagogiques : comment répondre aux attentes des apprenants de la génération Z

Répondre à une durée de l’attention de plus en plus réduite
La révolution digitale ainsi que les métiers et les compétences en perpétuelle mouvance ont transformé profondément les besoins et les comportements des nouveaux apprenants. « Le premier enjeu auquel l’enseignant doit faire face est la durée de l’attention de plus en plus courte chez l’apprenant. On estime aujourd’hui une attention moyenne de 12 minutes, ce qui nécessite que nous développions une plus grande variation des approches et des activités pédagogiques pour stimuler la curiosité à un rythme plus soutenu. » explique Agnès Le Bellac, Manager de l’innovation à MBS.
Pour lutter contre les perturbateurs de l’attention (santé, fatigue, notifications de smartphone…), Dr. Julien Granata met en place un « hameçon pédagogique » original en début de cours de gestion du stress. « L’idée, c’est de débuter par un exercice physique. Tous les apprenants se lèvent et nous débutons la séance en travaillant sur notre technique respiratoire. » explique-t-il. Dans le même objectif, Dr. Jacqueline Boysselle développe la neuroéducation et propose à ses étudiants des exercices stimulant les cinq sens et les émotions : « nous travaillons sur l’empathie de l’apprenant lors du cours de segmentation client, et nous leur proposons de créer des albums photos Pinterest reflétant l’atmosphère et le quotidien de chaque client identifié. »
Être au contact de la réalité
Autre exigence particulièrement développée au sein de cette nouvelle génération d’apprenants : consommer du contenu au plus proche de l’actualité, de leurs ambitions et de la réalité du terrain. « Nous tâchons d’intégrer les enjeux de développement durable et de la RSE dans l’intégralité des programmes afin de répondre à l’ambition des étudiants de jouer un rôle dans la transition responsable du monde et des entreprises » explique Dr. Helen Etchanchu.
La réalité du terrain passe également par l’intégration de serious games. « Au sein de la spécialisation Finance, nous proposons aux étudiants de participer à une certification Bloomberg reposant sur les données réelles du marché. Ils sont invités à participer à un Investment Challenge durant lequel ils doivent développer un portefeuille d’actions performant qui évolue en suivant les cours réels de la bourse. » témoigne Dr. Thi Hong Van HOANG.
La crise du COVID a accéléré le développement des innovations pédagogiques
La généralisation du passage des cours en distanciel a permis le développement de nouveaux outils pour favoriser l’interaction avec la classe. MBS bénéficie de l’expertise du Learning Center, un service dédié pour accompagner les enseignants dans cette agilité pédagogique. « Notre objectif est de proposer une meilleure expérience de l’apprentissage. Par exemple, nous essayons de contribuer à la ludification des exercices en mettant à disposition l’outil Wooclap, permettant en temps réel de voter, d’interagir et de répondre aux questions du professeur directement avec son smartphone. » explique Valérie Guesnier, Responsable du Learning Center.
Avec l’enseignement à distance, les études de cas se digitalisent, de façon plus ludique, afin de stimuler la réflexion, le débat et le challenge. Cette numérisation intègre également des jeux de plateaux et des business games. « Nous nous adaptons et nous allons proposer aux étudiants un jeu vidéo dans lequel ils doivent découvrir chaque service d’une entreprise, s’approprier leur rôle pour ensuite recruter les meilleurs profils parmi les personnages. » confie Beverly Leligois.
Ainsi, la scénarisation des interventions et les expériences ludiques se multiplient au sein de l’enseignement. « Avec l’Entrepreneurship Center de MBS, nous avons créé une série de podcasts, qui guide l’apprenant dans l’univers de l’entrepreneuriat, l’aide à trouver des idées et des concepts innovants et créé un premier pont vers l’incubateur de l’école où il sera accompagné. » conclut Lina Manolova, Ingénieur pédagogique.
François et Boris, alumni 2016 de MBS, cofondent Rocambole, le Netflix de la lecture

L’Entrepreneurship Center alimente le lien entre les entrepreneurs, les étudiants et les alumni de MBS afin de combattre l’auto-censure et de susciter de nouvelles créations d’entreprise. C’est dans cette logique de partage d’expérience que l’incubateur s’est rapproché de François Delporte et Boris Duda, alumni 2016 du Programme Grande Ecole, cofondateurs avec des experts de la littérature de Rocambole, le Netflix de la lecture.
Des bancs de l’école à Station F : une aventure synonyme de libération
Incubée au sein de la célèbre Station F à Paris, la start-up Rocambole propose un catalogue d’une cinquantaine de séries à lire sous forme d’épisodes de 5 minutes. Mais les jeunes créateurs d’entreprise n’étaient pas à leur coup d’essai entrepreneurial. « Après plusieurs années au sein de grands groupes, en tant que responsable webmarketing, j’ai souhaité quitter le salariat, dans lequel je ressentais trop de limites dans ma capacité d’actions. Je me suis alors lancé en tant que freelance et j’ai décidé d’accompagner les entrepreneurs à développer un Marketing humain. C’est ensuite que j’ai retrouvé François lors d’un « start-up weekend » au cours duquel nous avons présenté Rocambole devant le Ministère de la Culture. L’aventure était lancée. » explique Boris.
Face aux étudiants qui hésiteraient aujourd’hui à tenter l’expérience, Boris conseille le premier terrain expérimental des associations de MBS. « Tester, se planter, réessayer : c’est le quotidien de l’entrepreneur et c’est en réalité beaucoup plus simple de se lancer dans l’entrepreneuriat une fois que l’on a vécu ces premiers échecs formateurs. Les associations étudiantes sont parfaites pour apprendre à manager un projet comme une jeune start-up le ferait. Avec François, nous étions très investis dans les associations Larsen et Iris Live, et cela nous a permis d’être une première fois confronté à la réalité du terrain. » complète le jeune entrepreneur.
Proposer des histoires incarnant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux
L’objectif de MBS « former pour transformer » répond à l’ambition que porte cette nouvelle génération d’étudiants d’avoir un impact positif sur leur écosystème afin de répondre aux principaux enjeux du monde contemporain. François et Boris illustrent cette volonté de provoquer du changement en proposant un nouveau système de consommation de la lecture et ouvrant de nouvelles pistes de réflexion.
« Nous sommes animés par deux objectifs. Le premier est de redonner du temps et de la place à la lecture au quotidien. C’est là que nous avons imaginé le roman feuilleton 2.0, qui permet le temps d’un épisode de cinq minutes, de s’évader dans un roman plutôt que de le passer sur les applications chronophages de notre smartphone. Notre seconde ambition est de proposer des histoires avec des sujets dans l’ère du temps. Féminisme, écologie, identité de genre, migrations, pandémies, ces thèmes sont les enjeux de notre société et c’est aussi en proposant des fictions littéraires que nous pourrons imaginer les réponses pour construire un monde plus responsable. » conclut Boris.
Après une première levée de fonds réussie, Rocambole ambitionne désormais le développement de son catalogue et de sa communauté. Une belle histoire à suivre.
De l’intention à l’action : 15 dirigeants de TPE et PME construisent un plan d’action plus inclusif grâce au Campus de l’Inclusion coorganisé par MBS

MBS accueille la 1e promotion montpellieraine du Campus de l’inclusion
Impulsé par le Ministère du Travail et sa Ministre Muriel Pénicaud, le campus de l’inclusion a pour objectif d’accompagner dans tous les territoires les dirigeantes et dirigeants de TPE, PME et ETI qui souhaitent impulser ou renforcer une démarche inclusive.
“L’inclusion en entreprise se définit autour de la formidable rencontre entre unicité et partage. En d’autres termes, il s’agit, de créer du commun, de “faire ensemble” tout en tenant compte et en valorisant les différences et les compétences de chacun.e” définit Dr. Magalie Marais, Enseignante-Chercheuse de Montpellier Business School.
Pour ce Campus de l’inclusion, les 15 entreprises participantes ont été sélectionnées sur des critères d’engagement, de valeurs communes, et de volonté d’impacter positivement le territoire, afin de former une première promotion parrainée par Dominique Seau, 1er vice-président de MBS, PDG du groupe Eminence. « Ce dispositif fait écho à la nouvelle identité de marque de MBS qui confirme son objectif de “former pour transformer”, traduit par un positionnement différenciant : “incarner le pouvoir de l’inclusion” explique Bruno Ducasse, Directeur Général de MBS.
Une masterclass structurée autour de 4 axes pour construire un plan d’action concret
L’ensemble des dirigeants réunis lors de cette plénière était animé par le même objectif : construire de nouveaux dispositifs inclusifs au sein de leur entreprise afin de faciliter l’emploi des personnes en situation de handicap, garantir une égalité professionnelle Femme-Homme, et promouvoir un environnement qui reconnait et valorise les différences de chacun. « Il s’agit désormais de dépasser le rapport d’étonnement, de structurer ce que nous faisons déjà d’inclusif, parfois sans le savoir, et d’initier de nouvelles démarches pour aller plus loin. » explique Marie-Anne Pechinot, General Manager de Zimmer Biomet Robotics.
Lors de cette masterclass, les participants ont été invités à rédiger un plan d’action visant à identifier quatre leviers internes sur lesquels agir : ACHETER – RECRUTER – PARTAGER – CREER.
« Avec ce dispositif, le manager inclusif passe de l’intention à l’action » explique Dr. Maryline Meyer, Enseignante-Chercheuse à MBS. « Ce plan d’action spécifique à chaque participant permet de structurer une véritable politique d’inclusion, de l’accompagner dans son déploiement, et de la rendre visible. Cette dernière dimension est importante si l’on souhaite alimenter une stratégie d’essaimage et ainsi répandre les bonnes démarches inclusives sur l’ensemble du territoire. » complète-t-elle.
Rendez-vous dans quelques mois pour évaluer les dispositifs mis en place
La force de ce dispositif national est le suivi des participants. MBS et le campus de l’inclusion prévoient deux points d’avancement, dans un et trois mois, afin de pouvoir lever ensemble les premières difficultés et assurer une bonne mise en place du plan d’action. Rendez-vous donc dans quelques mois pour un premier point d’étape.
Financial Times 2020 : le Programme Grande Ecole de MBS se classe 61e parmi les meilleurs Masters en Management mondiaux

Un classement en mouvement de plus en plus sélectif
Le Financial Times vient de publier son classement mondial 2020 des meilleurs Masters en Management, qui constitue la référence internationale pour les Business Schools. Cette année encore, la sélection s’est renforcée. Seules les 90 meilleures écoles au monde sont parvenues à être classées, contre 100 en 2019. Le paysage français ne fait pas exception à cette sélection accrue. Seules 21 écoles et universités françaises figurent dans le classement cette année, contre 25 l’an dernier.
« La méthodologie de ce classement repose majoritairement sur les réponses des diplômés, et en particulier sur trois indicateurs liés à la rémunération qui correspondent à 35% de la notation : le salaire, la progression de salaire et le retour sur investissement. Cette méthodologie creuse des écarts infimes entre les écoles et permet d’année en année une grande mobilité dans le classement. » explique Bruno Ducasse, Directeur Général de MBS. Dans ce sens, 20 écoles ont ainsi disparu du classement cette année.
MBS se classe 6e école française sur le critère de l’employabilité de ses diplômés
Si MBS se classe 61e au classement général, c’est sur la caractéristique clé de l’employabilité de ses diplômés qu’elle creuse l’écart. « Nous enregistrons un taux d’employabilité à 96%, majoritairement porté par le levier professionnalisant et inclusif de l’alternance. Cette année, nous enregistrons grâce à cette bonne performance une 6e place française et 24e dans le monde sur ce critère. » analyse Bruno Ducasse.
« La belle performance sur l’employabilité prouve la reconnaissance internationale de l’ambition de MBS, renouvelée lors de la présentation de sa nouvelle plateforme de marque : incarner le pouvoir de l’inclusion », indique André Deljarry, Président de Montpellier Business School. MBS se classe également à la 6e place française (et 18e dans le monde) pour le critère de l’internationalisation de son corps professoral.
Autres indicateurs en progression au sein des diplômés de MBS : le salaire moyen progressant de 1,000$ et « l’atteinte des objectifs des diplômés » qui évalue dans quelle mesure les diplômés sont parvenus à répondre aux attentes qui les avaient motivés à poursuivre leurs études en Master à MBS.
Pour découvrir le classement complet, cliquez ici.
AG2R LA MONDIALE, Grand Partenaire de Montpellier Business School, s’engage auprès de la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion.

Un nouveau soutien fondé sur les valeurs communes d’innovation sociale et d’accessibilité à l’emploi
Le jeudi 1er octobre 2020 à 19h, AG2R LA MONDIALE renouvelle son engagement avec Montpellier Business School à travers un nouveau partenariat avec la Chaire Entrepreneuriat Social et Inclusion. Ce nouveau soutien apporte un soutien financier en perspective sur trois ans, à la Chaire dirigée par Walid Nakara. Un point d’étape sera réalisé à la fin de chaque année afin d’évaluer l’avancée et l’impact de ce programme innovant.
« Nous nous retrouvons dans un objectif commun. Celui de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat social, de développer l’inclusion dans toutes les entreprises, et d’accompagner et former les personnes éloignées de l’emploi notamment à entreprendre et travailler dans l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). » explique Dr. Walid Nakara, Enseignant-Chercheur et titulaire de la Chaire.
AG2R LA MONDIALE, un Grand Partenaire très impliqué dans la politique d’inclusion de MBS
Grand Partenaire depuis 2018, l’AG2R LA MONDIALE s’implique dans la formation de tous les talents, en soutenant la Fondation MBS pour l’Egalité des Chances et en accueillant des alternants de Montpellier Business School, pour lesquels il prend en charge l’intégralité de leur frais de scolarité.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat avec la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion, « un cercle vertueux va être créé entre les équipes d’AG2R La Mondiale spécialisées dans la cession et la reprise d’entreprises, l’expertise sociale et fiscale des salariés et des travailleurs non-salariés, et la Chaire dirigée par Walid Nakara » expliquent Roland NICCOLINI Directeur régional Occitanie Languedoc-Roussillon AG2R LA MONDIALE et Frédéric SOULIE, en charge de la Direction des activités sociales du Groupe pour la région.
Ce partenariat a pu être réalisé grâce à l’accord des membres la Commission régionale d’action sociale AG2R LA MONDIALE.
Pourquoi s’engager auprès de la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion
Créée en mars 2019, la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion fait partie des deux composantes du Yunus Centre de MBS et fédère un écosystème en faveur d’une économie sociale et solidaire, regroupant les entreprises, l’enseignement supérieur, la Recherche et les personnes ayant besoin d’accompagnement et de formation.
Les actions de la Chaire ont pour but de promouvoir l’ESS et la lutte contre la précarité en formant à titre d’exemple des personnes éloignées de l’emploi afin qu’elles puissent acquérir des compétences entrepreneuriales clefs de voute pour l’insertion professionnelle.
La Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion imagine également des modules de formation pour amener les étudiants et jeunes à entreprendre différemment et à devenir les acteurs d’un monde en pleine transformation sociale et écologique, comme lors de l’organisation de la venue de Rob Hopkins sur le campus de MBS.
Ce nouveau partenariat avec AG2R LA MONDIALE sera mis en avant à la rentrée prochaine. En attendant, si vous souhaitez en savoir plus sur la Chaire Entrepreneuriat Social et Inclusion, cliquez-ici.