MBS poursuit sa politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale avec la 10e édition de la Semaine de la Responsabilité Globale

En parallèle des cours, des projets pédagogiques, et des conférences avec dernièrement la venue de l’égérie du Zéro déchet Béa Johnson, le service Diversité et RSE de MBS dédie chaque année une semaine à la sensibilisation de tous les acteurs de l’école (étudiants, enseignants, personnel…) à la thématique du développement durable et de la responsabilité sociale. Pour sa 10ème édition, la Semaine de la Responsabilité Globale a donc eu lieu du 10 au 14 avril sur le campus !
« Le but de cet évènement est de participer, à notre niveau, à la semaine nationale du développement durable en organisant différentes actions de sensibilisation » précise Sophie Gosselin, Chargée de mission Santé, Handicap et Développement Durable à MBS. « Toutes les parties prenantes de MBS sont sollicitées pour l’occasion. Les enseignants intègrent des projets liés au thème, les associations étudiantes proposent des activités « responsables » et même la cafétéria servira un repas 100% bio dans la semaine. »
Après avoir traité l’engagement citoyen des étudiants en 2016, le focus de cette édition 2017 a été mis sur la problématique de l’égalité professionnelle femmes-hommes, avec des conférences, projections de films et ateliers favorisant les échanges et l’appropriation des enjeux évoqués, sur le thème de l’égalité en milieu professionnel et de la déconstruction des stéréotypes. MBS a accueilli sur ce sujet de nombreux intervenants dont Martin Meissonier, journaliste et producteur d’un film sur le bonheur au travail, Mme Christine Fernandez Faucilhon, Responsable Développement RH de la Caisse d’Epargne Languedoc Roussillon, ou encore Mme Muriel Avinens, Director Sales Strategy & Planning chez DELL.
Au programme, ont aussi été réitérées certaines activités ayant remporté un franc succès l’an dernier, tel que le « Trashion show » des étudiants Bachelor : un défilé unique en son genre avec des vêtements créés entièrement à partir de matières recyclables, qui a été suivi d’une vente aux enchères au profit d’associations. A aussi été renouvelé le marché Bio, avec notamment la venue d’un producteur de fruits et légumes, et la vente de produits et boissons bio. « Ce sont à la fois des actions divertissantes, intéressantes, mais aussi engageantes qui sont mises en place pour provoquer un déclic, faire réfléchir et in fine, déclencher des initiatives pour changer les choses. » commente Sophie Gosselin.
Pour conclure la semaine, les étudiants en 1ère année de Master ont pris part à un challenge sur l’amélioration de la performance globale du campus de MBS, avec une compétition de projets qui s’inscrit encore une fois dans la mission de l’école qui est de former des managers forts de leur diversité, conscients de leur responsabilité globale, et aptes à s’adapter aux changements d’environnements. « Les étudiants préfèrent être dans l’action, alors cette année nous leur laissons encore davantage les moyens de s’exprimer et de nous faire part de leurs idées ! »
De l’innovation technologique à l’innovation managériale ! Entretien avec un participant du programme de l’Executive MBA et de la Certification RNCP niveau I de MBS, Frédéric Banégas, co-fondateur d’Intrasense, entreprise montpelliéraine

A 41 ans, Frédéric Banégas est directeur des opérations et co-fondateur d’Intrasense, une entreprise spécialisée en dispositifs médicaux logiciels pour l’imagerie médicale. Docteur en informatique, M. Banégas suit actuellement le programme de l’Executive MBA et la Certification RNCP niveau I de Montpellier Business School qu’il a intégré en 2015.
Rencontre.
Pouvez-vous nous présenter les grandes lignes de votre parcours professionnel ?
J’ai obtenu mon doctorat en 2000 à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, dans le domaine de la reconnaissance de formes 3D en imagerie médicale. J’ai ensuite rejoint Bionatics, entreprise montpelliéraine spécialisée dans les solutions 3D d’aide à la décision pour la gestion du territoire. J’y étais développeur R&D jusqu’en 2004 puis je me suis lancé dans l’aventure Intrasense en tant que co-fondateur. 13 ans après, nos logiciels de diagnostic en imagerie médicale se vendent à l’international, et l’entreprise est cotée en bourse. J’ai commencé dans l’entreprise en tant que développeur, puis directeur technique et enfin directeur des opérations. C’est une évolution qui m’a donc conduit de la technique pure vers le développement d’entreprise et les relations avec les partenaires internationaux.
Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le programme Executive MBA de MBS ?
J’ai voulu tout d’abord valider mes acquis « empiriques », appris au fil de l’eau, tout en m’ouvrant plus avant aux notions de stratégie, de marketing, de business et d’innovation. Se légitimer sur ces aspects est de plus important vis-à-vis de nos interlocuteurs internationaux. Dans cette même logique, j’ai été sensible aux accréditations et à la certification reconnue RNCP niveau I du programme. C’est là encore un gage de qualité et de reconnaissance vis-à-vis de nos partenaires industriels.
En matière de connaissances et d’expertises, que recherchiez-vous et qu’avez-vous déjà trouvé ?
Je souhaitais d’une part prendre du recul et d’autre part compléter mon profil technique avec un savoir-faire business et managérial international. On parle beaucoup de « French Tech » mais ce qui me gêne là-dedans, c’est le mot « Tech ». En France, nous avons la réputation d’avoir des ingénieurs qui montent des start-ups innovantes, avec de bonnes idées mais pour faire du business puis croitre, c’est plus compliqué ! J’ai trouvé dans ce programme les indispensables outils de stratégie et d’innovation managériale qui sont clés pour développer une activité et gérer les transformations organisationnelles qui vont avec.
Aujourd’hui, comment voyez-vous votre avenir et celui de votre entreprise ?
Après un an au sein de cette formation, j’ai développé ma vue d’ensemble de ce qu’est une entreprise : la finance, le marketing, l’organisation de l’entreprise et la gestion du changement sont autant de dimensions qui viennent enrichir et compléter mon expérience technique. Chez Intrasense, nous sommes passés de start-up à une entreprise cotée en bourse qui vend des dispositifs médicaux à l’international. Nous avons connu des passages heureux et difficiles et ce programme me permet non seulement de mieux comprendre ces épisodes, mais surtout de savoir comment mieux les gérer dans l’avenir, avec les équipes, les hommes et les talents en présence.
De l’idée de projet à la commercialisation ! Diplômés Master 2016, Victor et Kevin lancent VIVO, une douchette haute pression pour… les toilettes !

Ils se sont rencontrés sur les bancs de Montpellier Business School et ont eu l’idée de monter leur entreprise durant le parcours de spécialisation Start-up en dernière année de Programme Grande Ecole. Diplômés en décembre dernier, Victor Fabre et Kevin Bensimon lancent ce mois-ci la commercialisation de leur innovant produit sur le marché français. Et nul doute que leur douchette pour WC ne devrait pas vous laisser indifférent…
Alors VIVO, qu’est-ce que c’est ?
« C’est la marque que nous avons lancée pour commercialiser notre premier produit, une douchette pour WC haute pression qui permet de se passer de la traditionnelle brosse à toilette et des désagréments qui vont avec », expliquent Victor et Kevin. « Avec cette douchette, il est plus rapide et hygiénique de nettoyer ses toilettes. Elle consomme très peu d’eau (l’équivalent d’une douche par an), se branche à l’arrivée d’eau et il n’y pas besoin d’être plombier pour l’installer. En plus notre kit comprend toutes les pièces nécessaires : douchette, flexible, robinet spécial, support, joints et notice. Et nous avons mis en ligne un tutoriel pour expliquer comment l’installer en 10 minutes ».
Mais avant d’en arriver à la commercialisation, nos deux diplômés ont franchi les étapes une à une. C’est ainsi qu’après avoir intégré tous les deux le programme Master de MBS en 2012 via le concours Passerelle, Victor et Kevin ont mis à profit le parcours de spécialisation Start-Up pour passer de l’idée au projet. « Nous sommes amis depuis notre arrivé à l’école », explique Kevin. « Nous avions chacun des idées et je ne me voyais pas me lancer tout seul alors autant le faire avec un ami qui a également la fibre entrepreneuriale. Et c’est durant un cas pratique en parcours de spécialisation que nous avons eu l’idée. L’objectif était de travailler sur l’importation d’un produit original en France ou aux USA et je me suis souvenu de mon année d’échange universitaire en Chine où j’ai découvert la douchette qui remplace le papier toilette. Alors je me suis dit : on la détourne ! »
Trois jours plus tard, suite aux retours positifs obtenus, ce qui était une simple idée pour un cours devient un vrai projet. « Après notre présentation, nos camarades, Pierre-Alain Rogel, le responsable de la spécialisation Start-Up à MBS, et Zachary Stokes, l’intervenant que nous avions pour ce cas pratique, nous ont fait part de leur enthousiasme. Nous étions donc encore à l’école quand nous avons commencé à avancer sur notre projet notamment grâce à l’incubateur MBS Entrepreneur J et à notre coach, Arthur Philbé, que nous remercions aujourd’hui », ajoute Victor.
Après avoir testé le produit dans plus de 45 foyers français jusqu’en novembre dernier, Kevin et Victor décident de passer à l’étape suivante. « Suite au succès de ces tests, nous avons conçu notre business plan en appliquant tout ce que nous avions appris à l’école. Nous avons trouvé des fournisseurs, conçu le kit complet, créé le site de vente en ligne, lancé nos réseaux sociaux, mis en ligne des vidéos de présentation et enfin, nous avons commencé à commercialiser le produit début mars. La douchette est donc en vente sur notre site vivo-wc.com mais aussi sur des plateformes comme eBay, Cdiscount, Amazon etc. Bref, notre douchette est encore jeune mais l’avenir lui appartient ! »
Kevin et Victor vous donnent donc rendez-vous sur www.vivo-wc.com
Pour découvrir leur douchette, place à la vidéo :
« Aucune recherche de stage ne ressemble à une autre » le témoignage de Paula Borel, étudiante Bachelor à New York en agence créative intégrée

Réaliser un stage à l’étranger est certes un rêve partagé par la majorité des étudiants mais qui suppose aussi quelques difficultés. Pourtant, y arriver est loin d’être impossible et au-delà de l’accompagnement et des offres de l’école, il peut s’obtenir au travers d’une démarche spontanée pleine de sens. C’est ce qui s’est passé pour Paula, 21 ans, en dernière année du programme Bachelor en 2 ans, en stage depuis février au sein de l’agence créative intégrée Piranha à New York comme « assistant producer ».
Lorsqu’on lui demande comment elle a trouvé son stage aux Etats-Unis, Paula a le sourire aux lèvres. « C’est une drôle d’histoire ! », nous dit-elle. « J’étais en pleine période de recherches de stage vers un pays anglophone, quand lors d’un reportage télé j’ai eu un vrai coup de cœur pour une agence à New York axée sur le communication et la réalité virtuelle : Piranha ! Alors même si je n’avais pas d’expérience dans le domaine, j’ai décidé de tenter ma chance. N’ayant aucun moyen de les contacter directement, j’ai osé et ai envoyer CV et lettre de motivation via Facebook à M. Gaspard Giroud, cofondateur et directeur associé de Piranha (et français) ! Quelques jours plus tard, après un entretien Skype et vérification de mes références, me voilà acceptée pour une stage de 6 mois dans le Financial District à NYC.»
Le stage en poche, vient alors le moment de préparer et d’organiser l’expatriation. « Je suis passée par la société Parenthèse, recommandée par l’école, qui s’est chargée de tout le côté administratif de mon départ, dont le visa et l’assurance. Pour le logement, les offres sont nombreuses sur les sites web spécialisés et les réseaux sociaux, donc le choix est vaste. En 3 jours, j’avais trouvé ma colocation à Brooklyn, tout près de mon lieu de travail. »
Aujourd’hui, Paula est très enthousiaste quant à son rôle au sein de l’agence créative Piranha. « Mes missions me permettent de découvrir les différents métiers de l’entreprise et de participer au lancement de nombreux projets. C’est un environnement professionnel très stimulant ! Côté agence, j’aide au démarchage, aux réalisations de campagnes pub ou encore aux conseils stratégiques. Mon autre rôle est de participer à la finalisation et à la campagne de lancement de l’application « Garou », une plateforme de réalité virtuelle pour l’immobilier et le tourisme qui sortira début mai. En ce moment, je prends part à l’organisation des évènements d’inauguration auxquels seront conviés de nombreux invités comme des promoteurs immobiliers, journalistes et des « VR Influencers ». J’ai aussi la chance de pouvoir travailler directement avec M. Giroud qui m’intègre dans la prise de décisions et m’inclue aux rendez-vous de présentation de « Garou » à de grandes entreprises telles que Tishman Speyer (propriétaire du Rockefeller Center, Chrysler Building…). Je vis une expérience incroyable et je lui en serai toujours reconnaissante ! »
Aux étudiants hésitants sur l’expérience professionnelle à l’étranger, Paula n’a qu’un message : « Honnêtement, je n’imaginais pas, à 21 ans, pouvoir afficher une expérience pro à New York. Mais aucune recherche de stage ne se ressemble ! Donc si vous souhaitez réaliser un stage à l’international, ne vous cantonnez pas aux sites d’annonces classiques mais osez les candidatures spontanées. Lancez-vous, provoquez l’opportunité et parfois vous pourriez être surpris ! »
Pour aider et guider les étudiants en recherche de stage à l’international, MBS organise ce lundi 03 avril une conférence dédiée, de 12h30 à 14h dans le Grand Amphithéâtre. A ne pas rater !
Témoignage d’Anne-Valérie Boulet : « Je n’avais pas perçu qu’un MBA puisse être aussi applicatif »

Témoignage d’Anne-Valérie BOULET, Directrice générale d’un établissement de santé, Ingénieur et titulaire d’un Master, titulaire du MBA & de la Certification RNCP niveau I “Manager du développement d’entreprise ou d’unité opérationnelle” de Montpellier Business School.
Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans un Executive MBA ?
Le besoin est venu d’une démarche d’accompagnement en management de l’établissement dans lequel j’exerce. Elle a mis en évidence des besoins en finance et stratégie. La personne qui m’accompagnait a suggéré de faire un Executive MBA, notant qu’il m’apporterait une formation plus généraliste et transversale qu’un parcours interne, qu’en outre ce programme semblait davantage correspondre à mes besoins en stratégie et finance. Je me suis alors renseignée sur internet, notamment sur les contenus. Cela semblait effectivement correspondre à mes besoins.
Ainsi, j’ai choisi ce programme de l’Executive MBA & de la Certification “Manager du développement d’entreprise ou d’unité opérationnelle” de Montpellier Business School car il répondait à mes besoins. Je n’avais pas envie de m’orienter vers un master spécialisé, en formation continue. Ce d’autant que j’en ai déjà fait un en 2004. Je cherchais autre chose.
Cet MBA a-t-il répondu à vos attentes ?
Tout d’abord, mes attentes étaient fortes, comme je vous l’ai dit, sur la finance et la stratégie. Mais, avec le recul, ce programme m’a apporté bien plus. Je ne l’ai pas perçu de suite. Pourtant ce que j’ai appris, en dehors de la stratégie et de la finance, m’a été utile. Prenons, par exemple, la théorie des organisations. Elle m’a permis de mieux analyser les observations qu’on peut faire dans son établissement. Ça a été une découverte, clairement. Autre exemple : l’analyse financière. J’avais des notions, mais l’approche qui en était faite pendant la formation était davantage en adéquation avec ma fonction. L’autre découverte a été le marketing. C’est une matière que je n’avais jamais appréhendée dans le secteur privé non lucratif de mon établissement ! La concomitance entre la théorie et le Markops (NDLR : jeu de simulation en temps réel et connecté avec des dizaines de participants dans le monde), m’a permis de très vite l’identifier dans ma structure.
Vous avez donc eu le sentiment de progresser grâce à ce programme ?
Le fonctionnement par modules, avec théorie, pratique, learning expedition, examens et application en entreprise, permet en effet de progresser assez vite. Cette méthode pédagogique est particulièrement efficace. Je n’avais pas perçu qu’un MBA puisse être aussi applicatif.
Prochaines dates de réunions d’information sur la rentrée 2017 du programme de l’Executive MBA & de la Certification RNCP niveau I “Manager du développement d’entreprise ou d’unité opérationnelle” à Montpellier et accessible en webinar : 6 avril, 4 mai, 16 mai, 1er juin, 20 juin, 6 juillet.
Parole d'experts – Aurélie Bordin & Marie-Anne Grondein-Pisano : « MBS, une approche innovante de la formation professionnelle »

Témoignage de Aurélie Bordin & Marie-Anne Grondein-Pisano, responsables Executive Education à Montpellier Business School, en charge du développement de l’offre sur mesure, certifiante et diplômante.
Vous pouvez présenter en quelques mots ce qu’il y a d’innovant dans l’offre Executive Education de Montpellier Business School ?
Aurélie Bordin : Notre offre Executive Education souhaite répondre aux enjeux des entreprises par une approche innovante des contenus et de modalités pédagogiques adaptées, engageant chacun dans l’action et se nourrissant des apports de recherche de nos enseignants-chercheurs et des innovations pédagogiques déployées dans les programmes de formation initiale.
L’approche de Montpellier Business School s’articule autour de différents types d’accompagnement : diplômants, certifiants, approche sur mesure et formations courtes. Vous pouvez nous expliquer ?
Aurélie Bordin : Nous proposons par exemple des programmes diplômants par la voie de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) individuelle ou collective (Bachelor, Programme Grande Ecole & Certification RNCP niveau I Manager du développement d’entreprise ou d’unité opérationnelle), un Executive MBA accrédité AMBA et AACSB conçu pour des cadres et dirigeants.
Nos programmes certifiants comptent notamment des BADGE ® (Bilan d’Aptitudes Délivrés par les Grandes Ecoles) accrédités par la Conférence des Grandes Écoles.
Parmi nos programmes qualifiants, nous proposons une sélection de modules de formations courtes, orientées autour des compétences clés des collaborateurs d’entreprises.
Résolument tournés vers les enjeux de nos clients, nous développons également des dispositifs sur-mesure.
Pour quelles raisons la formation professionnelle continue est-elle devenue un enjeu stratégique ?
Marie-Anne Grondein-Pisano : Nous évoluons aujourd’hui dans un environnement mondialisé qui est en perpétuel mouvement. Cela exige toujours plus de créativité, d’agilité et de nouvelles compétences. Chaque manager, chaque collaborateur, chaque entrepreneur ou dirigeant doit à son niveau, relever les challenges toujours plus complexes qui s’imposent à lui.
Ainsi, ouvrir le champ de vision des dirigeants, cadres et managers, leur faire prendre du recul par rapport à leur quotidien, favoriser les échanges entre pairs, renforcer les compétences managériales, développer leur performance durablement par leur capacité d’innovation : tout cela fait partie des atouts et objectifs des dispositifs que nous proposons.
Il faut donc capitaliser sur ses équipes pour accroître sa performance ?
Marie-Anne Grondein-Pisano : Sans aucun doute. Car, pour réussir, l’entreprise doit pouvoir compter sur ses talents. Nous sommes convaincus que le capital humain est l’essence même du succès d’une entreprise. Notre rôle est donc d’accompagner le développement des compétences et des expertises des managers, cadres et collaborateurs par des parcours et des dispositifs de formation adaptés à chaque situation.
C’est dans cet objectif que Montpellier Business School propose au travers de son offre 2017, par des modalités pédagogiques innovantes favorisant l’expérimentation, une démarche basée sur l’Excellence Académique d’une Grande École de Management.
Un autre regard sur la différence : Josef Schovanec en conférence à MBS pour la journée Handivalides !

Chaque année, les étudiants de MBS participent à l’organisation sur le campus de la journée « Handivalides » dédiée à l’information et la compréhension de différents handicaps. Cette année encore, 6 d’entre eux investis dans l’association Starting Block ont pris le pari d’accueillir le rayonnant M. Josef Schovanec, venu en Europe le temps d’une semaine, pour un message fort sur l’intégration des personnes en situation de handicap et notamment les personnes autistes, dans la réalité de l’entreprise et de la société française.
Josef Schovanec est avant tout un polyglotte, diplômé de Sciences Po et docteur en philosophie, auteur de plusieurs livres et chroniqueur radio. Mais il est aussi autiste de haut niveau (syndrome d’Asperger) et sans vouloir se nommer ainsi, il en est devenu un porte-parole. C’est sur un ton emprunté d’humour et même de dérision qu’il dépeint alors devant un amphithéâtre plein, la réalité quotidienne des personnes autistes face au monde professionnel. « Savez-vous tous les avantages à recruter des personnes autistes dans une entreprise ? Pourtant, 99,9% de mes amis autistes n’ont pas de travail. J’imagine alors une nouvelle économie, qui fonctionnerait avec la diversité humaine. »
Ce que propose Josef Shovanec, c’est une économie « autism friendly », une société qui s’adapterait aux particularités des personnes autistes. Il décrit l’exemple de la Nouvelle Zélande, où il réside à l’année. « Là-bas, ne pas prendre en compte le handicap est impensable. Par exemple, tout est adapté afin de faciliter l’accessibilité. Certaines chaînes de magasins ont même fait la démarche de proposer des horaires d’ouverture réservés aux personnes autistes avec moins d’éclairage et de musique. La cible « autiste » est suffisamment importante pour que les entreprises y voient un moyen de faire du business ! La même chose est donc possible en France qui compte 400 000 adultes autistes. »
Pour lui, l’autisme n’est pas un « handicap », c’est « une différence de fonctionnement » qui permet l’inspiration, la créativité et l’innovation. « L’autisme, c’est avoir un regard différent et les autistes sont talentueux » précise-t-il en l’illustrant de l’exemple de son amie, ancienne couturière pour Lolita Lempicka, autiste de son état et dont les capacités sensorielles décuplées l’aident dans ses créations. « Pourquoi ces talents-là se retrouvent-ils trop souvent exclus, mis à l’écart ? Il faut au contraire exploiter cette excellence humaine, cette valeur ajoutée. La différence ne devient un handicap que lorsque la société ignore ces différences et ne veut pas s’y adapter. La société, les parents, le système éducatif doit apprendre aux nouvelles générations les réalités humaines ! Et notamment comment vivre aux côtés d’une personne avec un fonctionnement différent du leur. Aujourd’hui, la différence fait peur, et à ce jour seulement 6% des personnes handicapées font un cursus post-bac et ont trop peu accès à des validations d’acquis, pourtant pertinentes dans le cas des autistes qui développent la plupart de leur compétences en autodidacte dans une société qui valorise essentiellement la poursuite d’études supérieures.»
Montpellier Business School a depuis 2009 intégré le handicap dans sa politique en faveur de l’égalité des chances et sa politique RSE. Elle fait partie des établissements académiques à œuvrer chaque année sur des actions concrètes telles que le tutorat PHARES, les journées de sensibilisation, les Handicafés ou encore le concours Passerelle Handicap. En confrontant ses étudiants et ses personnels à la différence, MBS œuvre en faveur du plaidoyer pour une société plus ouverte et donc plus innovante.
Une politique de diversité est un acte volontariste et courageux ! Montpellier Business School célèbre ses 8 ans d’octroi du label diversité délivré par l’AFNOR !

En 2009, Montpellier Business School a été le tout premier établissement d’enseignement supérieur français à obtenir le label diversité délivré par l’Association Française de Normalisation. Après un premier renouvellement en 2012, elle vient à nouveau de valider ce prestigieux label couronnant plus de 20 années de mise en œuvre notamment d’une politique d’égalité des chances démarrée avec l’ouverture des voies d’accès réservées aux titulaires d’un Bac+2 ou 3 par alternance en 1997 et qui se traduit aujourd’hui par une véritable stratégie à 360 degrés concernant toutes les parties prenantes (étudiants, collaborateurs, enseignants et entreprises).
« C’est un acte fort et très certainement courageux que de favoriser l’escalier social pour la mobilité ascendante et l’inclusion sociale » commente Didier Jourdan Directeur général « Et si nous ne sommes aujourd’hui que 3 établissements d’enseignement supérieurs en France à détenir ce label diversité en 2017, c’est peut-être un signe que cela nécessite un investissement et une gestion de contraintes supplémentaires à celles liées aux normes internationales de qualité académique que tout le monde n’a pas forcément envie d’assumer. Pour Montpellier Business School, l’ouverture et la diversité sont depuis maintenant deux décennies, un axe stratégique et volontariste qui porte aujourd’hui ses fruits et dont nous sommes très fiers. Si l’investissement annuel global est proche de 2 millions d’euros, il nous a permis d’asseoir notre positionnement avec notamment plus de 26,5 % d’étudiants dans nos programmes issus des catégories sociales les plus défavorisées (CSP-), un pourcentage énorme par rapport aux écoles de commerce ».
Le label diversité a été créé en 2008. Propriété de l’Etat et délivré par l’AFNOR sous forme de certification, il vise à prévenir les discriminations et à promouvoir la diversité dans tous les secteurs qu’ils soient publics ou privés. Il vient à nouveau de permettre à Montpellier Business School d’être reconnue pour avoir mis en place une véritable politique en matière de prévention des discriminations et de promotion de la diversité qu’elle a conçu à 360 degrés dans toutes ses actions administratives et pédagogiques, dans le recrutement de ses collaborateurs et au travers de la mise en œuvre d’une véritable politique sociale vis-à-vis des étudiants de ses programmes.
« Nous nous sommes portés volontaires en 2008 et avons au fil des années élargi le périmètre de la labellisation au travers d’une procédure d’audit fondée sur un cahier des charges en 7 points et mobilisatrice de toutes les parties prenantes » précise Caroline Cazi Directrice des Ressources Humaines et de la RSE « A Montpellier Business School cette politique diversité intègre les questions de handicap, d’égalité des chances et les questions de diversité au sein de ses collaborateurs et enseignants. Nous croyons fermement et nous avons su prouver qu’une telle mise en œuvre était un gage d’innovation et donc une source de performance et d’innovation. Les entreprises partenaires qui recrutent nos étudiants et nos diplômés ne s’y trompent pas. Elles viennent recruter chez nous des individus, hommes et femmes, qui sont montés en compétence au travers de leurs programmes et de leurs cours et expériences sur ces questions de diversité. »
Pour en savoir plus sur la politique de diversité de MBS
Lien vidéo : https://vimeo.com/187835571
« C’est une belle réussite individuelle, mais avant tout, une magnifique expérience collective ! » témoigne Julien, diplômé de Montpellier Business School et de La Trobe University

« Lorsque j’ai intégré le programme Bachelor de MBS après un bac ES, j’avais déjà l’objectif de réaliser le cursus double-diplômant de La Trobe. » confie Julien. « Pour maximiser toutes mes chances notamment sur l’anglais, j’ai choisi d’effectuer mon année en entreprise en Angleterre, en tant qu’European Car Sales pour la filiale Rent2Buy du groupe Hertz. Aujourd’hui, je pense qu’il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une expérience d’immersion en pays anglophone avant de suivre La Trobe car tout le monde peut y arriver avec de la volonté, mais il faut quand même se préparer mentalement car c’est un vrai challenge ! »
Lors de cette dernière année, Julien a découvert avec ses camarades, la méthode d’enseignement et le mode d’évaluation spécifiques à l’université australienne, avec au premier semestre, 2 matières à valider leur permettant de rapidement s’adapter et de comprendre le fonctionnement du programme avant un deuxième semestre beaucoup plus dense, comprenant 4 matières traitant autant de l’économie que du marketing, du commerce ou de la finance de marché. Le tout se terminait par un important projet de groupe à visée internationale. Et tout cela, en anglais bien sûr !
« Je peux vous dire qu’on progresse vite dans la langue, car on est obligé d’avancer au rythme des cours pour ne pas se laisser dépasser. Pendant 10 mois, c’est pour nous 2 fois plus de travail que pour les étudiants australiens. Il faut donc savoir mettre la priorité sur La Trobe et surtout, s’organiser ! Mais si c’était à refaire, je n’hésiterai pas. Avoir ce même objectif d’obtenir le diplôme, ça a soudé notre promotion. On s’est tous tiré vers le haut pour que personne ne soit laissé de côté. Ce fut beaucoup de partage et de solidarité. Les enseignants référents à MBS ont été très disponibles et constamment en lien avec les professeurs en Australie sur le contenu des cours, le travail attendu et les examens. Ils nous ont conseillés, aidés, guidés. Ils se sont autant investis que nous et ça, c’est très précieux ! » explique Julien. « Finalement, lorsqu’on reçoit les résultats et qu’on a validé, c’est tout simplement un grand soulagement et une énorme fierté d’en être arrivé là ! Ce n’était pas facile, mais c’est ce qui rend la « récompense » encore plus belle ! Je pense que l’on peut également tous remercier nos proches de nous avoir poussés et motivés jusqu’au bout car ils étaient un soutien essentiel dans cette aventure, ainsi que Montpellier Business School pour nous avoir permis de suivre ce cursus prestigieux. »
Désormais officiellement titulaire du Bachelor in International Business de La Trobe University, Julien n’oublie pas de donner son petit conseil aux prochaines promotions. « Je leur dirais simplement : allez-y, travaillez dur, dépassez-vous, et vous serez surpris de vos capacités ! Ce diplôme que vous aurez mérité, c’est autant un atout pour l’employabilité qu’une preuve de votre persévérance et un rappel que vous savez concrétiser vos ambitions. Et ça, c’est quelque chose qu’on garde en soi pour la vie ! »
Montpellier Business School félicite encore une fois les double-diplômés Bachelor 2016 et leur souhaite un futur rayonnant !
Pour voir les photos de la cérémonie du 24 mars 2017 : album photos
Domos Kit, cofondée par Alexandre, diplômé MBS 2016, est lauréate 2017 du concours qui a découvert Blablacar !

Alexandre n’aurait jamais pensé rejoindre le milieu de l’entrepreneuriat, et pourtant ! En 2013, il intègre le programme Master de MBS en parcours continu afin de privilégier les expériences longues à l’étranger et se projette dans le marketing international… Finalement à sa diplomation, il rejoint ses deux amis d’enfance sur un projet innovant et digital. Depuis, la start-up Domos Kit est en pleine croissance et a été élue lauréate du concours « Services les plus innovants de 2017 » par les Trophées des Services dans la catégorie « améliorer la vie quotidienne » !
« Pour être honnête, je n’aspirais pas du tout à devenir entrepreneur » confie Alexandre. « J’avais le projet de travailler dans le marketing des vins et des spiritueux. J’avais d’ailleurs choisi ma spécialisation en dernière année dans ce but et réalisé mon mémoire sur ce thème ! Finalement, aujourd’hui je suis dans un secteur complètement différent et j’adore ça, mais sans avoir oublié ma passion pour les spiritueux ! »
C’est en suivant de près l’avancement d’un projet de deux amis d’enfance, qu’Alexandre a finalement décidé de rejoindre l’aventure en 2016, après sa diplomation. Aujourd’hui, leur start-up « Domos Kit » compte déjà 8 personnes à temps plein, est en plein essor et espère lever entre 500 000€ et 1 million d’ici septembre pour aller chercher le marché international !
« Le projet de Domos Kit part d’un simple constat : 6 millions de personnes déménagent chaque année et plus de 73% sont stressés par leurs démarches liées au logement. La solution que Domos Kit propose est une plateforme web intelligente, qui centralise l’ensemble des services liées au logement comme internet, l’électricité, le gaz, l’assurance habitation, les démarches administratives… N’importe qui peut enfin souscrire très simplement à des abonnements ou en résilier, et accéder à toutes les infos concernant ces services en moins de 5 minutes depuis un unique espace personnel automatisé et gratuit ! L’objectif également, c’est de faire économiser en moyenne 300€/an à nos clients sur leur facture en profitant de réductions des fournisseurs de services ! »
Un projet innovant qui a été remarqué, et récompensé le 27 février dernier par le concours des Trophées des Services dans la catégorie « améliorer la vie quotidienne » ! « De nombreuses personnes se sont rapidement intéressés à notre idée et en moins d’un mois, nous avions déjà plus de 100 clients. Nous avons donc accéléré les démarches pour compter 15 fournisseurs à ce jour et plus de 130 partenaires prescripteurs. La suite c’était de gagner en visibilité et en crédibilité en tentant le concours qui a lancé le désormais incontournable Blablacar… et la bonne surprise a été de le remporter ! Maintenant, on continue sur notre lancée et la prochaine étape sera d’asseoir le développement français sur la cible étudiante, qui se retrouve très souvent confrontée à des déménagements en urgence pour des stages par exemple, et aussi viser l’international. »
Et croissance rapide oblige, Alexandre n’oubliera pas de nous rappeler que Domos Kit recrute ! « A tous les étudiants ou diplômés MBS qui ont envie de connaître l’expérience entrepreneuriale au sein d’une start-up qui évolue à vitesse grand V, nous vous accueillons à bras ouverts ! N’hésitez pas à me contacter car tous les profils sont susceptibles de nous intéresser ! »
Contact : alexandre@domoskit.com