Enseignants chercheurs à MBS, les Dr Philippe Giuliani et Marc Robert mettent en avant l’innovation managériale dans un nouvel ouvrage !

Tous deux enseignants chercheurs à Montpellier Business School et spécialistes des innovations managériales, les Dr Philippe Giuliani et Marc Robert ont collaboré à l’écriture d’un nouvel ouvrage paru en mars dernier et intitulé « L’innovation managériale – Les multiples voies d’une spirale vertueuse ».
Après un premier chapitre d’ouvrage « Les innovations en management de la production et de la logistique industrielle » dans « L’innovation managériale » (éditions Dunod) en 2013, et le chapitre « Exemple d’innovation managériale radicale, le lean manufacturing » dans « De l’innovation technologique à l’innovation managériale » en 2014, les Dr Philippe Giuliani et Marc Robert viennent de publier leur 3e chapitre d’ouvrage.
« Nous avons été sollicités il y a un an et demi, pour collaborer à un nouvel ouvrage portant sur l’innovation managériale », expliquent les 2 enseignants chercheurs de MBS. « C’est le professeur en sciences de gestion à l’Université de Montpellier 1, Madame Sophie Mignon, responsable de l’axe innovation à MRM (Montpellier Research Management), qui a pris l’initiative de coordonner ce nouvel ouvrage sur l’innovation managériale. Nous lui avons proposé un chapitre qui s’intitule « L’innovation managériale comme source d’innovation incrémentale de procédés ». Dans ce travail, nous montrons comment la mise en œuvre de l’innovation managériale permet aux entreprises de générer un flux d’innovations de différentes catégories (innovations de procédé, innovations technologiques, etc.). A un moment où les entreprises sont en quête d’une plus grande capacité d’innovation et de mobilisation de la créativité, l’innovation managériale peut donc être un moyen d’atteindre cet objectif ».
Et de poursuivre avec un exemple concret. « Ainsi chez Schneider Electric, la mise en place d’une innovation managériale majeure baptisée « Animation à Intervalle Court (AIC) » a profondément modifié l’ensemble des pratiques managériales de l’entreprise dans les usines », explique Philippe Giuliani. « Elle a notamment fait des premiers niveaux de production, à savoir les opérateurs, des acteurs actifs dans la proposition et la mise en place de plans d’action innovants permettant d’améliorer l’ensemble des procédés auxquels ils participaient. Les opérateurs sont ainsi devenus une force de proposition et de créativité dans l’amélioration permanente des procédés et non plus de simples exécutants. Grace à cette innovation, l’entreprise Schneider Electric mobilise l’intelligence de l’ensemble des collaborateurs, y compris et surtout le premier niveau d’exécution car celui-ci est le premier à constater les dysfonctionnements et les pistes d’amélioration qui peuvent être mises en œuvre. Cela conduit principalement à l’émergence d’une multitude d’innovations incrémentales de procédés qui vont fluidifier et améliorer le processus de manufacturing. L’AIC a sans conteste permis à l’entreprise d’atteindre les ambitieux objectifs de performance qu’elle s’était fixée ».
« Cet exemple reflète une tendance de fond dans les entreprises que l’on a tendance à regrouper sous le vocable « d’entreprise libérée » dans lesquelles la mobilisation de l’ensemble des acteurs aux processus d’amélioration est recherchée ».
Disponible à la bibliothèque de Montpellier Business School, ce nouvel ouvrage s’adresse aussi bien aux étudiants Bachelor et Master qu’aux participants du programme MBA (il est disponible sous format Kindle également).
Accompagner la mise en place du droit à la déconnexion professionnelle avec l’application Calldoor créée par Édouard Mongrand, diplômé 2000 de MBS

Le droit à la déconnexion est entré dans les entreprises de plus de 50 salariés avec la Loi Travail du 1er janvier 2017, mais son application peut être difficile à cause de l’habitude d’hyperconnexion des salariés. Pour accompagner les entreprises dans la séparation entre vie professionnelle et vie personnelle, Edouard Mongrand (promotion Master MBS 2000) a eu l’idée de créer la société ED2 et sa solution Calldoor, qui propose d’aider à maitriser l’usage professionnel des smartphones.
Alors qu’une étude IFOP de 2014 déclare que 62% des cadres supérieurs sont dépendants à leur smartphone, chaque entreprise doit désormais mettre en place le droit à la déconnexion entré en vigueur avec l’article L2242-8 du Code du travail. Les sociétés doivent ainsi définir les modalités de ce droit dans le cadre des négociations annuelles ou d’une charte. Mais au-delà de cet écrit, comment faire pour accompagner ses salariés ? C’est là qu’intervient Calldoor, une gamme d’applications innovantes développée par l’entreprise ED2 qui s’installent sur les téléphones professionnels.
L’entreprise peut ainsi, au choix, notifier et informer le salarié sur la déconnexion de différentes manières, ou encore bloquer certaines fonctions pendant une plage horaire définie. « L’objectif de la mise en place de ces outils est de déculpabiliser les salariés, voire d’éviter une tentation ou une frustration. En France, on a trop pris l’habitude de rester connecter à son travail, de répondre à un mail, un sms, puis deux, puis trois, et de ne finalement jamais mettre de barrière. Cette non-déconnexion peut être difficile à gérer pour certains, mais aussi vis-à-vis de ces proches. » explique Edouard Mongrand, diplômé du programme Master de MBS en 2000. « Avec Calldoor Notification, vous allez pouvoir informer vos salariés de différentes manières et ainsi les éduquer à l’utilisation des outils digitaux souhaitées par l’entreprise. Pour les entreprises qui le souhaitent, Calldoor Premium permet aux salariés de ne plus recevoir de mails, de textos ni d’appels pros en dehors des horaires de travail. Ils peuvent alors facilement passer à autre chose jusqu’au lendemain, avoir l’esprit tranquille et cela avec l’approbation de l’entreprise, ce qui est important pour beaucoup de salariés. »
C’est en effet l’entreprise qui par le biais d’une interface dédiée, va pouvoir régler les paramètres d’accès ou de notification, et l’ajuster à chaque collaborateur. Adaptées aux smartphones Android et iOS, les applications sont conçues pour tout type d’entreprise, quel que soit le secteur d’activité. « Le bien-être et la santé de chaque salarié dépend en partie de cette coupure quotidienne avec le travail. Il s’agit de réduire les facteurs de stress et de prévenir les risques de burn-out en accordant à l’employé une période totalement « digital free », du moins pour ce qui est de l’aspect professionnel. L’entreprise clarifie également sa position vis-à-vis du salarié et se prémunie ainsi de risques d’accusation de harcèlement. ».
Et pour la société ED2 le succès est au rendez-vous ! Après avoir reçu la bourse French Tech en début d’année 2016 grâce au soutien de BPI France, Calldoor a aussi obtenu une subvention du Conseil régional d’Aquitaine Limousin Poitou Charentes. En tout, la levée de fonds s’élève déjà à 200 000 euros ! Un début seulement car Edouard compte bien atteindre les 500 000 euros d’ici fin 2017.
MBS félicite son diplômé entrepreneur et nous ne manquera pas de suivre sa croissance comme son succès.
Pour plus d’informations : http://www.calldoor.net
« Si je m'éclate aujourd'hui en tournée avec mon one-woman-show qui cartonne, c'est aussi grâce à mon diplôme de MBS» le témoignage d’Isabelle Goudé Lavarde diplômée 1991 !

Il y a un temps pour tout, surtout des liens qui perdurent, des engagements et des synchronicités qui ne trompent pas. A 48 ans, Isabelle Goudé Lavarde, maman de 4 enfants, diplômée 1991, ayant fait carrière successivement dans les ressources humaines et les métiers du conseil déploie aujourd’hui toute sa créativité dans sa 4ème vie professionnelle avec un spectacle ludique et pédagogique sur tout ce que sa vie de cadre dirigeant, de maman, de femme lui a apportée, avec humour et bienveillance. Une vision décapante et tellement vraie sur l’art du bien vivre ensemble qui remet quelques pendules à l’heure.
Isabelle Goudé Lavarde n’a vraiment pas changé ! Pétillante, dynamique, avec cette autorité naturelle et cette vocation humaniste chevillée au corps, ce petit bout de femme est bien représentatif de la génération de femmes (certes X) qui, dans les 90 se sont lancées dans les études de commerce. « Déjà à l’époque, nous avions une vraie motivation à changer le monde ! On ne citera pas de noms mais chacune se reconnaîtra… et notamment Laurence Maire ! On a vécu trois années formidables à l’école puis on s’est lancé dans la vie active avec une boite à outils complète dans un contexte où nous étions en employabilité maximum. Pourtant, à nous les filles, on ne nous a jamais dit tout ce qui nous attendait en termes de gestion de carrière, de triple vie, de sacrifices, de joies, de défis à relever en tant que femme, tant dans la vie professionnelle, que dans la vie personnelle ou sociale ! Je n’ai pas toujours trouvé le mode d’emploi pour la bonne raison que la réalité de la vie ne s’enseigne pas plus aujourd’hui qu’hier dans les écoles, malgré tous les débats sur l’égalité professionnelle, la mixité ou encore le bien-être au travail ! Je témoigne de mes prises de conscience successives dans mon histoire et je les mets en scène avec LA règle n°1 !»
« Rendez-moi la vie plus belle », le 1er one-woman-show à vocation pédagogique, lancé en 2015 prend une ampleur à laquelle Isabelle ne s’attendait vraiment pas, avec déjà 4 000 spectateurs, 40 dates en tournée et 23 autres en cours de signature. Des formats allant de 55 minutes à 1h30 pour apprendre en s’amusant avec LA règle n°1, séduisent aussi les entreprises avec des versions sur mesure. Elles sont fans de découvrir qu’Isabelle, inspirée par la Communication Non Violente, compare avec à-propos les bases du management d’équipe avec l’éducation positive des enfants ! Une vraie leçon de positionnement personnel dans une vie globale à destination des femmes et des hommes.
« Ma 4ème vie professionnelle démarre sur les chapeaux de roues ! Mais elle s’inscrit dans le prolongement de tout ce que j’ai fait avant ! Seule la forme diffère. Le déclic a été la rencontre avec une metteur en scène de talent, Emilia Santucci conjuguée avec le souhait de partager à partir d’un format innovant et surtout l’envie de faire pleinement confiance à mon élan de vie puis d’oser vraiment! Dans les débats qui suivent le spectacle, je vois dans les questions qui me sont posées que mes choix professionnels audacieux interpellent mon public. Mais le plus frappant et le plus émouvant pour moi a été l’accueil des professionnels et de toutes celles et ceux qui m’ont tendu la main au moment où j’en avais le plus besoin. Je suis très reconnaissante notamment aux 130 coproducteurs qui se sont mobilisés pour permettre au crowdfunding du spectacle d’atteindre 103% de son objectif. Parce que loin de la lumière des projecteurs, il y a aussi une équipe de 12 personnes à faire tourner, des banquiers frileux et des périodes de doute en phase de lancement. Mille mercis à ceux qui m’ont encouragée et soutenue pour que ce projet voit le jour.»
Alors mesdemoiselles et messieurs, si vous avez envie de passer un bon moment, de revoir les bases de l’art de vivre ensemble et de rire beaucoup, retrouvez Isabelle sur l’une des dates de sa tournée en France et en Suisse ou dans la belle salle Parisienne du théâtre des Feux de la Rampe, le dimanche 14 mai à 14h. A vous les entreprises et les écoles, contactez là ! Pour ce qui nous concerne, elle jouera bientôt à MBS… et qui sait… sur scène, un jour prochain peut-être, un duo de diplômées.
Toutes les dates et des vidéos sur www.rendezmoilavieplusbelle.com
Après « Le bonheur au travail », Martin Meissonnier revient avec un film sur l’égalité professionnelle femme-homme, diffusé en avant-première à MBS !

Après être venu donner une conférence à nos étudiants sur le thème « pouvoir et leadership » au mois de mars, Montpellier Business School a de nouveau accueilli M. Martin Meissonnier – journaliste, auteur, réalisateur, producteur et compositeur français – dans le cadre de la Semaine de La Responsabilité Globale pour la projection de son dernier film, tout juste achevé, qui traite de l’égalité professionnelle femme-homme et de son lien avec la performance des entreprises. Une diffusion réservée aux Master 2 alternants et en avant-première, suivie d’une séance de questions-réponses.
C’est en réalisant son premier documentaire sur le bonheur au travail que Martin Meissonnier s’est rendu compte du lien étroit qui existait entre bonheur et égalité professionnelle et a décidé d’en faire un second film. « Le bonheur est une question d’équilibre, et donc il dépend notamment de l’égalité entre salariés hommes et femmes dans l’entreprise, que ce soit en termes de salaire ou de traitement », explique-t-il.
Au travers de différents portraits de femmes, Martin Meissonnier parvient alors à apporter un éclairage sur les bénéfices de l’égalité femme-homme et sur l’état actuel des choses. « Il y a toujours, dans notre société, cette notion de « sexe faible », en 2017 ! Les a priori ont la vie dure. En 50 ans, malheureusement peu de choses ont changé. Que ce soit l’idée persistante qu’un diplôme de femme vaut moins qu’un diplôme d’homme, ou que la femme sera moins apte à occuper un poste à responsabilités à cause de la maternité… Les clichés perdurent et les médias contribuent au maintien d’images erronées de la femme. Les conséquences seront alors le harcèlement sexuel ou bien le sexisme au travail, mais aussi l’autocensure des femmes ! Pourtant, elles ont beaucoup à apporter. La performance d’une entreprise dépend de la mixité. La preuve en est que les entreprises qui ont des femmes dans leur direction affichent une meilleure croissance ! Il est donc dommage de constater qu’aujourd’hui, encore trop peu d’entre elles ont conscience de cela et se privent alors de talents. La culture d’entreprise doit évoluer et ce film montre pourquoi ».
Un documentaire passionnant qui engendrera de nombreuses réactions de la part des étudiants présents, notamment sur la question de savoir comment contribuer, à son niveau, à cette égalité professionnelle. Ce à quoi M. Meissonnier répondra que chacun, s’il en a la volonté, peut trouver des moyens d’agir, de participer à l’évolution de la représentation de la femme en milieu professionnel. « Et il y est important d’y contribuer car tout le monde est gagnant dans cette prise de conscience : les femmes, les hommes qui développent leur potentiel à leurs côtés, comme l’entreprise elle-même qui accroit sa performance. Mais c’est aussi toute une société qui doit évoluer du même temps », ajoute-t-il.
Un grand merci à M. Martin Meissonnier pour sa présence et pour nous avoir réservé la primeur de ce film qui aborde les valeurs de diversité et de non-discrimination professionnelle que partage Montpellier Business School !
Alternante chez SIEMENS, Abby-Gaël est passée par le concours Formation Initiale Alternée 2 pour intégrer MBS !

A 22 ans, Abby-Gaël a suivi un DUT puis une licence en économie et gestion avant de choisir le programme Grande Ecole de MBS en passant par le concours spécifique « Formation Initiale Alternée 2ème année ». Actuellement apprentie Business Development & Marketing au sein du groupe SIEMENS France, elle revient sur son parcours.
« J’ai fait le choix après mon bac de m’axer sur des formations très liées à la pratique. Le purement théorique ne m’intéressait pas. Après mon DUT, j’ai donc fait une licence en alternance comme assistance commerciale au sein de l’entreprise L’Oréal, qui est d’ailleurs un grand partenaire de MBS. C’était peut-être un signe ! » commente Abby-Gaël.
« Ensuite, pour accéder aux métiers qui m’intéressaient, dans le commercial et le marketing, le meilleur choix pour moi était de passer par une école de commerce, car c’est souvent le profil recherché par les entreprises. C’est également un moyen de côtoyer différents représentants de grandes entreprises au travers d’évènements organisés sur le campus et d’interventions ponctuelles dans les cours. Pour moi, MBS était l’école qui proposait le meilleur programme et le meilleur rythme d’alternance. Je connais aussi plusieurs anciens étudiants qui aujourd’hui sont sur des postes que je vise à la fin de mes études, donc ça a conforté mon choix ! »
Grâce à des camarades de classe, Abby-Gaël prend connaissance du concours de MBS réservé aux titulaires d’un Bac+3 ou d’un Bac+4 avec une année au moins validée par la voie de l’alternance, et qui lui permet donc de ne pas se retrouver en concurrence avec les candidats du concours Passerelle. « Pouvoir être admise par un concours qui a été créé spécifiquement pour notre profil, c’est vraiment une belle opportunité ! Les problématiques que rencontrent les alternants, comme le manque de temps, sont pris en compte et donc les épreuves sont adaptées. Aujourd’hui je suis très fière de mon parcours d’alternante et de pouvoir représenter MBS, seule école à proposer une telle valorisation du parcours alternance ! »
En rejoignant SIEMENS pour 2 ans, labellisée Top Employers France 2017 pour la 9e année consécutive, Abby-Gaël choisit alors un tout autre domaine d’activité que précédemment, passant des produits cosmétiques aux hautes technologies ! « Comme le prône MBS, il faut tendre vers la diversité ! Moi, j’ai voulu faire cela via mes expériences professionnelles. Après L’Oréal, je voulais rester dans un grand groupe mais varier le secteur. Je pense que pour évoluer dans le domaine du commerce, il faut développer son potentiel « caméléon » ! Chez SIEMENS, je suis sur des missions marketing plutôt que du commercial, ce qui me permet de pouvoir désormais saisir les enjeux de ces deux aspects du commerce » explique-t-elle.
En tant que Business Development & Marketing, Abby-Gaël est chargée d’appuyer les chefs de produits et les « sales specialists » ainsi que son manager sur la progression de l’activité au travers d’analyses, d’actions marketing, de gestion de projet et lancements de produits. « C’est un environnement très stimulant et en plus de compétences en business development, je m’enrichis aussi de compétences plus techniques et de connaissances spécifiques à ce secteur qui pourraient être une vraie valeur ajoutée lors d’un recrutement. »
« Je profite d’ailleurs de ce témoignage pour remercier les différents managers qui m’ont fait confiance jusqu’ici et particulièrement M. Patrick Brassier, mon manager actuel dont je suis très reconnaissance de l’aide et de l’écoute, mais aussi de la pédagogie dont il fait preuve durant mon alternance ! »
Montpellier Business School poursuit le développement de l’internationalisation de sa recherche ! Exemple avec le Dr Anis Khedhaouria de retour d’un visiting au Trinity College Dublin

Enseignant-chercheur à Montpellier Business School, le Dr Anis Khedhaouria est spécialisé dans le management de la créativité et de l’innovation entrepreneuriale. C’est donc pour approfondir cette thématique dans le cadre de ses recherches qu’il s’est récemment rendu au Trinity College Dublin pour un visiting riche en enseignements.
« Le but de ces visiting est de renforcer les liens de collaboration en matière de recherche avec d’autres collègues dans d’autres universités à l’international », commence le Dr Anis Khedhaouria. « L’idée est de renforcer les liens de recherche à l’international et plus largement d’accroître le rayonnement à l’étranger de notre école. En effet, c’est dans le cadre d’un travail de recherche en collaboration avec le professeur Roy Thurik et son équipe en Irlande que je me suis rendu à Trinity College Dublin (TCD) pour renforcer nos travaux de recherche avec notamment le professeur Andrew Burke, directeur de Trinity Business School ».
Un visiting qui a notamment permis d’initier un projet de recherche et de rencontrer d’autres enseignants chercheurs intéressés par la thématique de l’innovation entrepreneuriale. « Il est encore un peu tôt pour donner plus de détails mais nous travaillons sur ce projet en collaboration avec le professeur Andrew Burke et son équipe à Trinity College Dublin. Au final, le but est de traduire ce projet par des publications scientifiques dans des revues internationales classées. C’est un projet en équipe, nous sommes plusieurs personnes impliquées et c’est très stimulant de travailler avec eux. Maintenant, je dois attendre d’avoir l’accès à la base de données Irlandaise (TILDA The Irish Longitudinal Study on Ageing) pour l’analyser. TILDA collecte une fois tous les deux ans des informations sur tous les aspects liés à la santé physique et mentale ainsi que les conditions économiques et sociales des personnes âgées plus de 50 ans. L’idée est de pouvoir comprendre leurs comportements et leur valeur ajoutée dans le processus d’innovation entrepreneuriale. Il va donc falloir commencer par analyser cette base de données pour voir s’il y a des résultats intéressants qui pourraient faire l’objet de publications ».
« A Dublin, j’ai également pu assister à des réunions et des présentations de cours, c’est comme un « benchmarking » des meilleures pratiques d’enseignants-chercheurs », poursuit le Dr Anis Khedhaouria. « Par exemple, j’ai pu assister à un cours sur « business model innovation » dans la thématique du digital commerce et j’ai remarqué que nous avons les mêmes pratiques et la même vision des choses. Cela m’a aussi permis de m’approprier certains concepts que j’aimerais développer et aborder dans le cadre de mes cours de l’année prochaine à MBS ».
« En outre, et encore plus concrètement, mon visiting était également l’occasion de présenter deux de mes papiers devant des chercheurs de Trinity College Dublin, ce qui m’a permis d’améliorer le contenu et de les publier récemment dans deux belles revues internationales classées CNRS et FNEGE : « Technological Forecasting and Social Change » et « International Journal of Project Management », conclut le Dr Anis Khedhaouria.
Contact : a.khedhaouria@montpellier-bs.com
Des missions intenses et enrichissantes Témoignage de Guillaume, étudiant Master en stage au sein du cabinet d’audit et de conseil BM&A

Le monde est petit mais les réseaux sont grands ! Stagiaire depuis un mois chez BM&A, cabinet d’audit et de conseil à Paris, Guillaume Portalier a comme tuteur… Ali Bensouda, diplômé 2010 ! Actuellement en année de césure professionnalisante, Guillaume apprend déjà beaucoup dans ce cabinet reconnu mais à taille humaine et au contact de ce diplômé de MBS devenu Manager au sein de la ligne de services performance management chez BM&A.
Il y a quelques mois, c’est en lisant un portrait d’Ali Bensouda que nous avions publié, que Guillaume a eu l’idée de le contacter avec une petite idée derrière la tête… « J’avais trouvé son témoignage très intéressant et il donnait envie de rejoindre ce cabinet d’audit et de conseil », explique l’étudiant de 23 ans. « Pour faire suite à un premier stage de 6 mois chez BNP Paribas Cardif (branche assurances de BNP Paribas), je souhaitais avoir une expérience dans le domaine du conseil et c’est là que j’ai repensé à l’article. Je lui ai envoyé un email et il m’a rappelé dans la journée. Nous avons rapidement convenu d’un rendez-vous pour un entretien. Nous nous sommes bien entendus et ma candidature tombait plutôt bien puisqu’une mission de conseil allait commencer pour HSBC et Ali souhaitait un peu de renfort ».
« Pour l’anecdote, Ali et moi avons des cursus un peu similaires avec le même BTS Commerce International puis une intégration à Montpellier Business School via le concours Passerelle et nous avons tous les deux fait un stage chez BNP Paribas », ajoute Guillaume avant de poursuivre sur ses premières impressions en tant que stagiaire chez BM&A. « L’intégration a été rapide, facile et avec Ali, nous avons tout de suite attaqué notre mission de conseil chez le client, HSBC. C’était donc une entrée dans le vif du sujet pour moi ! La mission dure trois mois et petit à petit je découvre aussi le cabinet BM&A situé dans Paris. J’y suis directement en contact avec les associés qui se montrent très disponibles. La structure est à taille humaine (100 collaborateurs dont 19 associés) et c’est justement un aspect qui m’intéressait car c’est suffisamment grand pour avoir des missions intéressantes mais pas trop grand non plus. Bref, c’est le juste milieu ! »
« Depuis un mois, j’apprends vite et beaucoup en terme de connaissances et de compétences », poursuit Guillaume. « Je suis de plus en plus à l’aise avec les données que nous traitons et les outils utilisés. Une chose que j’apprécie particulièrement dans ce stage, c’est que j’arrive assez facilement à visualiser ma place et qui doit faire quoi et pourquoi. Du coup, je suis très motivé dans mon travail car j’ai un vrai sentiment d’utilité. Pour moi, c’est intense et enrichissant ! Pendant mon stage, j’aurai aussi l’occasion de passer du temps avec l’équipe évaluation financière pour découvrir, apprendre et monter en compétences sur ces aspects-là. Quand je vois tout ce que j’ai fait en un mois, si je reste sur le même rythme j’aurai vraiment beaucoup de choses à raconter à la fin. Mais c’est à cela que les stages servent et je conseille vivement à mes camarades de postuler chez BM&A ».
Le cabinet recherchant actuellement des stagiaires au sein du pôle Support opérationnel, vous pouvez postuler par mail auprès de M. Stéphane Alix sous la référence MBS.
Pour en savoir plus : www.bma-paris.com
Partage et cohésion à MBS : l’évènement World Koh Lanta a rassemblé plus de 120 étudiants pour sa 2ème édition sur les plages d’Espagne !

Ils étaient 10 équipes au début, et à la fin il n’en restait plus qu’une… ! Le « World Koh Lanta », c’est l’un des évènements qu’organise depuis l’an dernier l’association étudiante World Connexion dédiée au partage entre étudiants étrangers et français de MBS. Un projet qui a remporté le challenge Nescafé en février et qui s’est concrétisé, cette année, sur 3 jours et 2 nuits du 31 mars au 2 avril à Lloret de Mar en Espagne, avec au programme une compétition entre 10 équipes de 10 personnes sur de nombreuses activités sportives et autres défis.
Partage, solidarité, convivialité mais aussi sport étaient au rendez-vous pour les 122 participants au « World Koh Lanta saison 2 » qui sont venus se prêter aux activités phares du jeu d’aventure version MBS en commençant par l’étape de la « dégustation », avant de passer à l’action avec des courses nautiques, des parcours du combattant, des courses costumées et d’autres activités sur la plage, en finissant par la fameuse épreuve des poteaux.
« L’an dernier, cet évènement avait déjà attiré une centaine d’étudiants sur une après-midi. Compte tenu de son succès, nous avons donc repris le concept et cette fois, proposé un week-end entier avec transports, logement à l’hôtel et repas compris, en Espagne. » explique Karim, président de l’association World Co. « Dès le trajet aller en bus, nous avons mis en place des petits jeux pour mettre de la bonne humeur. Une fois sur place, nous avons formé les équipes, en mettant un point d’honneur à la diversité en mixant étudiants internationaux, étudiants des programmes Bachelor et Master. Nous leur avons attribué une couleur et leur avons demandé d’imaginer un nom, un drapeau, un cri de guerre et une chorégraphie pour les représenter. Et nous avons même apporté un Totem comme récompense aux épreuves ! »
Karol, étudiante dominicaine en Master 1 francophone était l’une des premières inscrites et elle est revenue enchantée de cette expérience. « J’ai déjà participé à plusieurs sorties et activités avec l’association World Co, et chaque fois je fais de nouvelles rencontres ! Alors je n’ai pas hésité à participer au World Koh Lanta. J’étais dans l’équipe bleu marine, qui malheureusement s’est arrêtée aux portes de la demi-finale mais ça valait le coup de participer ! J’ai particulièrement aimé l’épreuve du relai bateau qui était assez physique mais qui demandait surtout de l’esprit d’équipe et franchement, tout le monde a joué le jeu donc c’était super ! La finale était aussi un beau moment. Les 3 dernières équipes encore en compétition ont tenu sur les poteaux pendant une dizaine de minutes, et les filles étaient autant représentées que les garçons ! C’est finalement l’équipe marron qui gagné mais on s’est tous très bien battus, jusqu’au bout pour les couleurs de notre équipe et avec le sourire ! C’est ça que je retiendrai de ce week-end et je conseille à tous ceux qui en auront l’occasion l’an prochain, de participer au World Koh Lanta 3 de MBS ! »
Avec le succès de cette deuxième édition, World Co espère alors que les prochains reprendront le flambeau et proposeront encore davantage d’évènements pour rassembler et souder nos étudiants de toutes nationalités, de tous programmes et de toutes promotions !
Pour revivre l’événement :
Un premier pas vers l’entrepreneuriat pour les étudiants Master 2 alternants en parcours de spécialisation Startup : Création, Innovation, Leadership

Le parcours de spécialisation Startup : Création, Innovation et Leadership est ouvert à tous les étudiants de Master 2 qu’ils soient entrepreneurs, porteurs de projet ou qu’ils aient vocation à travailler dans une startup. Parce que les « jeunes pousses » n’ont pas les mêmes stratégies, le même management que les grands comptes, la spécialisation aborde les thèmes de l’innovation, du marketing entrepreneurial ou encore du financement sous l’angle des petites structures en pleine croissance. (suite…)
Pour Axelle issue du concours Formation Initiale Alternée 2, l’alternance, c’est naturel !

Après un bac ES, Axelle choisit de poursuivre avec un DUT en Gestion des Entreprises et des Administration puis une licence de gestion, avant d’intégrer le programme Grande Ecole de MBS via son concours dédié à la voie de l’alternance. En contrat de 2 ans comme Chargée d’affaires Marketing chez La Vie Naturelle, spécialiste des produits naturels, bio et de santé, elle témoigne de son parcours en cette journée mondiale de la Santé !
« J’ai choisi d’effectuer mes études par la voie de l’alternance car je pense qu’aujourd’hui et de plus en plus, c’est une valeur ajoutée sur un CV et la garantie d’une bonne insertion professionnelle car c’est un choix de parcours reconnu et recherché par les entreprises » commente Axelle. « Quand est venu le moment de poursuivre en Master, mon choix s’est arrêté sur MBS car en plus de proposer de nombreux parcours de spécialisations professionnelles en dernière année, elle est n°1 de l’alternance et je voulais absolument continuer sur ce rythme pour ne pas sortir du milieu professionnel. C’était également la seule école à proposer un concours d’admission spécifique à cette voie ! Donc merci MBS pour cette chance qui nous est donnée »
Une fois admise, Axelle entre alors en 2ème année de programme Master. Grâce aux annonces diffusées aux étudiants de MBS en interne, elle trouve rapidement son contrat d’apprentissage de 24 mois au sein de La Vie Naturelle, spécialiste des produits naturels, bio et de santé qui réunit une communauté de plus de 18 000 membres et 70 000 clients. « Je cherchais une entreprise qui soit en adéquation avec mes valeurs et ma vision de l’engagement éthique. La Vie Naturelle m’a donc tout de suite intéressée ! Les produits naturels font partie de ma vie (ma famille ayant une entreprise dans les produits bio) » explique-t-elle. « Au départ, j’ai postulé pour un poste de chargée de webmarketing, mais il venait d’être pourvu, par une autre étudiante de MBS ! Alors comme mon profil leur plaisait, ils m’ont proposé une création de poste comme Chargée d’affaires marketing, ce qui me correspondait davantage ! »
Au quotidien, Axelle est rattachée au service logistique/achats et gère les relations avec les laboratoires partenaires, ainsi que la présentation de leurs produits. Un poste très dynamique et un rôle central car elle est en collaboration étroite avec les différents services (marketing, comptable, et les thérapeutes). Elle est aussi en charge de la vente d’espaces publicitaires sur les supports de communication, en veillant toujours à la législation en vigueur en matière de commerce de produits de santé, ce domaine étant très encadré. « Chaque jour j’en apprends davantage sur le domaine de la médecine alternative, et je peux dire que plus je développe mes connaissances dans ce secteur, plus je suis fière d’y travailler et de contribuer à mon niveau, à son rayonnement. Je remercie d’ailleurs mon tuteur Quentin pour tout ce qu’il m’apprend ! »
Alors si vous souhaitez en apprendre plus sur la médecine douce… vous savez à qui vous adresser !