Mélanie – dernière année Bachelor – alternance

Originaire des Antilles, Mélanie avait commencé un Bachelor dans une école de management du nord de la France mais elle a finalement voulu intégrer le programme Bachelor de MBS pour effectuer la dernière année en alternance. Une fois le concours d’entrée réussi, elle a même décroché un contrat d’alternance chez SFR dans le domaine d’activité qu’elle souhaitait : les achats. Témoignage.
La tête bien ancrée sur les épaules malgré ses 21 ans, Mélanie a la particularité d’avoir passé le concours Bachelor de MBS depuis… Hawaii ! « Non seulement j’ai passé le concours à distance car j’étais en année d’échange universitaire à la Chaminade University d’Honolulu mais j’ai également réalisé mes recherches d’alternance depuis là-bas. Heureusement qu’il y avait Skype pour les différents entretiens », se souvient-elle. « Je voulais faire de l’alternance pour être indépendante financièrement et surtout pour gagner de l’expérience professionnelle. Et maintenant que je suis alternante chez SFR, je me rends compte que c’est un bon moyen de se différencier pour la suite car j’ai déjà pas mal de responsabilités. C’est donc très valorisant pour moi et pour mon CV et je pense que ça pourra m’offrir davantage d’opportunités ».
Acheteuse reverse logistique au siège de SFR à Saint-Denis (93) depuis septembre dernier, Mélanie s’occupe principalement des achats de téléphones mobiles reconditionnés. « C’est un service très complet et je travaille beaucoup avec nos fournisseurs. Nous les achetons pour les remettre ensuite sur le marché via des offres en ligne spécifiques. Aux achats, nous voyons aussi avec quel prestataire seront traitées les reprises de téléphones en magasin. C’est très enrichissant comme poste car je travaille aussi avec notre service marketing qui s’occupe de la création des offres. On décide ensemble à quel prix on rachète les téléphones, comment ils vont être vendus ensuite, quelle quantité et quel modèle il faut etc. Il y a aussi un aspect juridique car nous faisons les contrats avec les fournisseurs et une partie technique qui concerne les pièces détachées des téléphones. Enfin, il y a aussi de la négociation avec les fournisseurs donc je dirais que c’est un poste très complet qui me permet de découvrir de nombreuses tâches ».
Étudiante en dernière année du programme Bachelor à Montpellier Business School, Mélanie combine travail et études, ce qui lui permet de rapidement mettre en application ce qu’elle apprend en cours. « J’apprends beaucoup aussi bien en entreprise qu’à l’école où j’ai des cours assez globaux en français comme en anglais. Donc c’est bien pour mes connaissances surtout quand j’ai des échanges avec d’autres services internes comme le marketing ».
Plongée toute la journée dans la téléphonie, Mélanie a forcément tendance à sourire quand on lui demande ce qu’elle a fait ce lundi 6 février, journée mondiale sans téléphone mobile. « C’est assez rigolo pour moi alors que j’occupe un poste comme celui-là ! Que ce soit pour moi ou pour n’importe qui, ça me parait impossible de passer une journée sans mobile… En tout cas, moi, lundi, j’avais les mains dans les téléphones ! »
Développement durable : le Dr Magalie Marais, professeure à MBS, auditionnée à l'Assemblée Nationale

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ça la connait ! Membre constitutif du “Comité Valeurs et Diversité” à MBS, le Dr Magalie Marais fait également partie du groupe de recherche VOAR (Valeurs, Organisations, Acteurs et Responsabilité) avec 3 autres enseignants-chercheurs de MBS spécialisés dans les pratiques de RSE, de développement durable et de diversité. C’est ainsi que le 19 octobre dernier, le groupe de travail “Développement durable dans la gestion et le fonctionnement de l’Assemblée Nationale” a auditionné la professeure afin d’obtenir son expertise. Quelques jours plus tard, le Dr Magalie Marais nous raconte cette expérience peu banale sous les ors de la République.
Pourquoi l’Assemblée Nationale vous a-t-elle sollicitée le 19 octobre dernier ?
“En fait l’Assemblée Nationale souhaite mettre en place une politique de développement durable pour elle-même dans le cadre d’une recherche d’exemplarité. Au niveau international, le fait qu’un parlement décide de s’engager dans une démarche développement durable pour lui-même est d’ailleurs assez précurseur. J’ai dit oui car je travaille depuis de nombreuses années sur la transposition des enjeux de développement durable aux entreprises à travers des démarches de RSE et je trouvais très intéressant qu’une organisation publique comme celle-ci s’engage dans ce type de démarche. J’ai déjà travaillé à Aix-en-Provence et dans l’Hérault sur la transposition des démarches de RSE aux collectivités territoriales et je trouvais intéressant de poursuivre ce travail avec un organisme aussi important que l’Assemblée Nationale.
Comment s’est déroulée cette audition devant le groupe de travail ?
En ce qui concerne l’audition, elle a duré 1h30. J’ai pu faire une présentation puis j’ai répondu à des questions des citoyens envoyées par courrier. Mais c’était une journée vraiment passionnante et stimulante. C’était aussi relativement impressionnant d’être reçue dans un groupe de travail. Il y a un côté protocolaire fort et en plus, l’audition était filmée. Mais le plus important c’est d’avoir un parlement engagé dans une telle démarche et j’ai hâte de voir ce qui va découler de cette audition et des suivantes car bien sûr, ils recevront d’autres experts.
Justement, selon vous, qu’est ce qui peut ressortir de cette démarche globale ?
L’Assemblée Nationale a des particularités fortes. Par exemple, c’est une organisation au cœur de la vie démocratique du pays et avec de forts enjeux d’exemplarité et de citoyenneté. Mon message central était donc de défendre l’intérêt d’une démarche authentique. C’est-à-dire si l’Assemblée Nationale se lance dans cette démarche, elle doit commencer par traiter des enjeux qui sont dans son cœur de mission et ne pas essayer de faire de la “cosmétique”. Pour moi cela peut être un levier démocratique car la RSE peut renforcer leur vocation citoyenne et réaffirmer la mission démocratique. Par exemple, cela pourrait se traduire par un parlement plus proche des citoyens avec un nouveau mode de gouvernance. Après, il y a aussi la prise en compte des enjeux écologiques avec, par exemple, des pratiques simples comme la réduction de la quantité de papier utilisée pour les amendements. Cela peut paraître bête mais ce sont des petites actions de développement durable qui contribuent à l’ensemble de la démarche. Autre exemple, même si on voit souvent que les députés, l’Assemblée Nationale est une institution avec de nombreux corps de métier et le bien-être au travail de l’ensemble des personnels doit être pris en compte dans une démarche de développement durable”.
Pour lire le compte-rendu de l’audition, cliquez ici.
Pour voir ou revoir l’audition en vidéo, rendez-vous ici.
Il a choisi le programme post-bac de MBS : Maxime Perez, Sportif de Haut Niveau, répond à nos questions !

Après un bac scientifique et une tentative en école d’ingénieur, Maxime a trouvé sa voie en rejoignant le programme Bachelor of International Business Administration de MBS, qu’il a intégré en 1ère année. Grâce au concours spécifique pour Sportifs de Haut Niveau et à la souplesse qui leur est accordée vis-à-vis de leur entraînements et compétitions, Maxime a pu gérer depuis déjà 2 ans des études de management tout en continuant le sport dans lequel il excelle : l’équitation. Rencontre.
Quand est née ta passion pour l’équitation ?
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été sur un cheval ! J’ai dû apprendre à monter avant d’apprendre à marcher (rires). Puis il y a 10 ans j’ai voulu intensifier cette passion, et j’ai commencé les compétitions de sauts d’obstacles. En 2012 je suis passé pro et il y a 2 ans, j’ai intégré l’équipe de France en tant que jeune cavalier.
Comment as-tu pris la décision de poursuivre en école de management après ton bac ?
Au début je cherchais mon orientation et j’ai tenté une première année en école d’ingénieur. Mais ce n’était pas pour moi ! Finalement je suis allé vers ce qui m’attirait : le management, et le leadership surtout. Quand j’ai vu que MBS proposait un programme post-bac et qu’il était accessible avec le statut Sportif de Haut Niveau, je n’ai pas hésité, surtout qu’il est très bien placé dans les classements nationaux et internationaux.
Comment parviens-tu à donner autant dans les études et dans le sport ?
Tous les sportifs de haut niveau dans le même cas vous diront qu’il faut beaucoup d’organisation. Mais il faut surtout être passionné par ce que l’on fait. Dans le domaine académique, il est facile de décrocher si l’on n’est pas intéressé par ce que l’on apprend. Mais le Bachelor de MBS est tout ce que j’imaginais : beaucoup de cas pratiques, de projets de groupe… Ce qui donne envie de faire son maximum pour réussir. En dehors des cours, je consacre bien sûr chaque moment de libre à mes écuries et à mes entraînements, donc tôt le matin, le soir et le week-end !
Qu’est-ce que MBS t’a apporté jusqu’ici ?
MBS m’a bien sûr permis de pouvoir suivre des études de gestion sans devoir manquer d’entraînements ou de compétitions importantes, ce qui n’aurait pas été le cas ailleurs. L’école me permet d’adapter mon planning, d’aménager mon emploi du temps en fonction de mes impératifs de sportif. Lors de mes déplacements, je peux travailler à distance grâce à une plateforme en ligne et donc éviter de prendre du retard.
Quels sont les projets sur lesquels tu travailles actuellement et comment imagines-tu la suite ?
Actuellement je suis en césure professionnalisante avant de faire ma dernière année de Bachelor. Je travaille en parallèle sur deux projets familiaux cette année : développer mes écuries, et créer un incubateur d’entreprises. Deux choses complètement différentes mais dans lesquelles je suis vraiment investi ! Bien sûr, le but serait d’arriver au bout de ces deux projets. Au niveau de l’équitation, mon objectif est de pouvoir me financer moi-même et pourquoi pas, de pouvoir participer aux JO 2024 ! Même si c’est un immense rêve.
MBS ne doute pas que Maxime se donnera les moyens d’aller au bout de ses ambitions ! Merci à lui pour cette interview.
Carine – Etudiante Master par le concours Formation Professionnelle Continue

Avec 20 ans d’expériences professionnelles dans les domaines de la vente et de la finance, Carine, 41 ans, a intégré la 2ème année du programme Grande Ecole par le concours dédié Formation Professionnelle Continue 2ème année. Actuellement Responsable administrative chez Datahertz à Nîmes, société spécialiste dans la conception et l’installation de réseaux radio professionnels, elle attend de cette nouvelle expérience académique de deux ans l’octroi du diplôme Bac+5 visé permettant la concrétisation de sa perspective d’évolution dans la société.
« C’est mon employeur, Mr TEYCHENE Pascal, PDG, qui m’a suggéré de faire cette formation après 7 années au sein de Datahertz, car pour accéder à un poste à plus forte responsabilités j’ai aujourd’hui besoin d’attester d’un bac +5. Je le remercie car la formation diplômante par la voie de la formation continue est une réelle opportunité de confronter mes expériences pratiques avec les savoirs théoriques et d’en acquérir de nouvelles que je peux immédiatement expérimenter. A terme, je serai normalement prête pour évoluer » confie Carine. « Mais au début, j’étais persuadée de ne pas avoir le niveau suffisant pour être acceptée ! Je me suis néanmoins préparée pour le concours, en me replongeant dans des matières que je n’avais pas pratiquées depuis longtemps car j’ai arrêté les études après un BTS Compta. J’ai donc travaillé en autonomie sur une période de 3 mois environ, et pour l’anglais qui me terrorisait un peu je me suis inscrite à des cours du soir deux à trois fois par semaine afin de me mettre à niveau. »
Et Carine a bien fait de tenter sa chance ! « J’ai mis un peu de temps à réaliser que je l’avais fait, et que j’étais admise ! Maintenant il ne me reste plus qu’à valider (rires). Le rythme est intense, mais comme pour tous mes camarades plus jeunes et qui sont alternants ou mes collègues du même âge qui ont intégré MBS par ce concours et avec qui on a développé beaucoup d’entraide et de solidarité. Car pour combiner le travail, les cours de management, gestion, compta, marketing… et sa vie personnelle sans trop rien sacrifier, il faut être vraiment très organisé. Car forcément, on passe beaucoup de temps à étudier et un peu moins en famille. Mais le groupe se soutient et se remotive quand il en a besoin. C’est rassurant et précieux ! »
Carine et globalement tous les étudiants issus de ce concours ne se sentent néanmoins pas déconnectés de leur promotion composée d’autres étudiants intégrés par le concours passerelle et forcément plus jeunes. « Ce serait vraiment bien s’il y avait plus d’étudiants plus âgés issus de la formation continue, même si les échanges avec les plus jeunes sont riches. Ils nous apportent un éclairage différent sur les aspects conceptuels quand nous, nous sommes capables de les guider sur des points pratiques, d’après ce que nous avons vécu ou que nous vivons au quotidien dans nos entreprises. C’est cela la diversité ! »
Antoine – dernière année Bachelor – alternance

Une récente étude du C.R.E.D.O.C montre que plus d’un tiers des enfants des pays occidentaux consomment du Nutella à l’heure du goûter. Un hasard ? Certainement pas. Ferrero, comme peu d’autres marques, fait partie de celles qui ne semblent jamais vieillir. Créatives, innovantes, gourmandes, les marques Ferrero sont incontournables sur les segments de la confiserie de chocolat, de la pâte à tartiner comme sur les produits saisonniers. En cette journée mondiale du Nutella, Antoine Bourg, apprenti Bachelor, nous parle du poste de chef de secteur pour cette célèbre marque !
Antoine a 22 ans. Après un BTS gestion des unités commerciales par alternance, il choisit d’intégrer la dernière année du programme Bachelor par apprentissage. Gourmand de nature, il envoie une candidature spontanée. « Je suis tout bonnement ravi d’avoir intégré ce groupe, leader sur son marché et l’une des entreprises les plus prospères depuis la seconde guerre mondiale. J’ai découvert son histoire depuis 1946 et mis enfin un exemple vivant sur le terme de sérendipité (l’art de déclencher une innovation par un simple hasard, celui de l’effet du soleil sur une préparation à base de noisette et non pas de chocolat ! ».
Antoine nous raconte d’où vient cette journée mondiale du Nutella : « Ce n’est pas la marque qui l’a lancée mais une blogueuse (Sara Rosso) qui a décidé de cofonder avec Michelle Fabio le site NutellaDay.com. Sa vocation est de célébrer la fameuse pâte à tartiner à la noisette de Ferrero le 5 février, et encourager les internautes à partager leur passion par des photos et des vidéos ».
Après avoir été promoteur des ventes, Antoine est désormais un jeune chef de secteur qui s’occupe de développer le chiffre d’affaires de la marque Ferrero et de ses produits dans 25 hypermarchés & supermarchés en Provence-Alpes Côte d’Azur. Il assure notamment le pilotage opérationnel d’un promoteur de ventes et négocie les opportunités de distribution des gammes de produits Ferrero : « Je pense que quand on est commercial dans l’âme, il faut aimer le produit ou du moins la marque ! Pour moi, Nutella est un produit mythique, mais n’imaginez surtout pas que j’ai pris 10 kilos en quelques mois, je n’ai pas bougé ! Ferrero est une entreprise familiale qui aime les candidatures spontanées et qui recherche régulièrement de bons éléments. Elle est créative, innove en terme de produits (mais là je ne peux pas tout vous dire…), de conditionnements, d’idées pour les fêtes (Noël et Pâques). Mes interlocuteurs dans les magasins apprécient cette société pour la simple et bonne raison qu’elle a une réelle force qui se trouve dans son histoire, mais aussi dans la qualité de ses produits. Nutella est un produit d’appel avec un fort taux de pénétration dans les foyers. C’est une vraie belle maison qui recrute dans tous les pays du monde ! ». Pour accéder au site Ferrero Carrières, cliquez ici.
Enfin, pour joindre l’utile à l’agréable, on ne va pas vous laisser saliver sans rien. Voici une excellente recette pour vous délecter, « le cookie fondant au Nutella », parfait pour les petites faims !
Montpellier Business School passe le cap des 100 alternants chez Adecco, 1er Grand Partenaire de MBS

Janvier 2009 : Adecco devient le 1er Grand Partenaire de Montpellier Business School. Décembre 2015 : M. Christophe Catoir, Président du Groupe Adecco France, est élu Président du club des partenaires « Advisory Board » de MBS. Octobre 2017 : le Groupe Adecco France enregistre pour la 1ère fois 100 alternants de MBS en simultané ! L’occasion était donc belle de réunir plusieurs dizaines d’alternants, d’alternantes et de collaborateurs Adecco dans notre nouvelle cafétéria pour un 1er Afterwork qui en appelle d’autres.
« C’est un succès encourageant et le résultat concret d’un travail de fond opéré par les équipes de MBS et d’Adecco », témoigne M. Laurent Vogler, directeur de zone Languedoc-Roussillon pour le Groupe Adecco. « Nous avons besoin de partenaires solides et reconnus et Montpellier Business School fait bien sûr partie des partenaires majeurs. La preuve, c’est que nos patrons d’agence n’imaginent plus passer par une autre école pour recruter des alternants qui nous donnent toujours entière satisfaction et qui en plus, pour une majorité d’entre eux, intègrent nos équipes après leur alternance pour devenir les futurs talents d’Adecco ».
« Par rapport au cap des 100 alternants, je pense qu’il y a une certaine symbolique », ajoute M. Laurent Vogler. « Quand on passe un chiffre aussi important, cela prouve que le partenariat n’est pas né du hasard mais d’un vrai choix de travailler ensemble. Nous avons également des valeurs communes qui se traduisent par des pratiques communes, par des personnes communes, il s’agit de la grande famille Adecco et je pense que c’est une étape vers quelque chose d’encore plus fort ».
Un partenariat fort, réciproque et toujours plus prometteur
Pour M. Matthias Bauland, la satisfaction du jour côtoie les belles ambitions pour le futur. « Nous sommes très heureux de ce partenariat et de son développement », commence le directeur général adjoint en charge du développement de MBS. « Adecco est le partenaire historique et majeur de MBS et nous ambitionnons d’être l’école de référence pour le groupe sur l’alternance. Nous partageons les mêmes valeurs et œuvrons ensemble dans le but d’accompagner nos étudiants à travers le Career Centre et le réseau Adecco ; et nos diplômés avec notre association des alumni et le réseau Spring tout au long de leur carrière. Cela peut notamment concerner nos formations initiales et continues mais aussi ce que peut apporter le Groupe Adecco. Nous sommes donc très complémentaires et nous avons l’ambition commune de leur offrir la carrière qu’ils méritent ».
« Comme tout partenariat il se veut réciproque. La preuve : Adecco nous accompagne dans notre sourcing de talents internes. Par exemple dans mon équipe, les 3 derniers recrutements ont été réalisés grâce à Badenoch & Clark, le cabinet de recrutement du groupe Adecco », conclut Matthias Bauland avant de rejoindre les alternants ainsi que les équipes d’Adecco et de MBS présentes à cet afterwork.
– Témoignage –
Cristina Zinzi, étudiante en dernière année du programme Grande Ecole de MBS et chargée d’affaires en alternance au sein de l’agence Adecco Béziers :
« Je suis Italienne et Adecco est très connu dans mon pays d’origine. Je connaissais donc le groupe et j’ai rencontré leurs équipes lors d’un salon dédié à l’alternance. J’ai rapidement voulu les rejoindre car cela peut m’ouvrir énormément opportunités puisque Adecco est présent dans plus de 60 pays. Depuis mon arrivée chez Adecco Béziers, j’ai des missions variées avec notamment de la gestion, du recrutement mais aussi du commercial. C’est très complet et j’apprends beaucoup de choses tous les jours. Pour moi c’est parfait car le groupe Adecco est très dynamique et toujours à l’avant-garde des services et propositions aux entreprises. De plus, l’ambiance dans mon agence est très familiale et tout le monde est bienveillant, de la directrice au dernier stagiaire entré en agence ».
« Notre mission est de contribuer au développement de l’Afrique » – Gros plan sur la philosophie et les ambitions de MBS Dakar

En ce début d’année académique 2017-2018, notre filiale MBS Dakar fête déjà ses 4 ans ! Arrivés sur le campus de Montpellier Business School il y a quelques semaines, la soixantaine de nouveaux étudiants en provenance du Sénégal, de Côte d’Ivoire ou encore du Cameroun sont aujourd’hui parfaitement intégrés que ce soit au sein du programme Grande Ecole, du programme Bachelor ou des différents MSc. Directeur de MBS Dakar, M. Franck Dompietrini dresse un bilan et perspectives de cette filiale à vocation humaniste.
Pouvez-vous nous expliquer quelles sont les missions et la philosophie de MBS Dakar ?
C’est tout simplement et modestement de contribuer au développement de l’Afrique par l’enseignement et la formation, à la fois sur un plan académique, sur l’employabilité et sur les valeurs de ses futurs managers ou entrepreneurs. Et d’optimiser en même temps la performance globale des managers actuels par des formations qui répondent parfaitement à leurs attentes et besoins actuels et futurs (techniques de management, excellence opérationnelle, enchantement client, contrôle de gestion sociale, digital…).
Dans un souci constant d’égalité des chances, le jury social Afrique a un rôle bien précis. Quel est-il exactement ?
Le jury social Afrique permet en effet d’octroyer des bourses et de permettre ainsi à des étudiants brillants et très méritants, d’intégrer MBS et peut-être ainsi de démontrer à quel point il y a souvent des aprioris sur l’Afrique, alors que leurs qualités notamment la culture générale de ses étudiants, leur mérite et leur potentiel sont énormes. Nous organisons donc un jury social à Dakar et un autre à Abidjan, pour ceux qui ont bien sûr réussi leur concours. Les jurys sont composés en partie de dirigeants de grands groupes partenaires et ils décident à qui sont attribuées les bourses d’excellence en conjuguant les notes au concours, la prestation face au jury social et l’analyse de la situation sociale. En 4 ans, nous avons ainsi remis 34 bourses d’excellence qui couvrent l’intégralité de leurs frais de transport, de logement, de vie et bien sûr de scolarité.
MBS Dakar a maintenant 4 ans. Quelles sont aujourd’hui les perspectives de développement ?
Nous avons plusieurs ambitions. Tout d’abord recruter encore plus d’étudiants sur l’Afrique francophone en intensifiant la promotion sur le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun et en commençant à démarcher de nouveaux pays tels que le Bénin, le Togo, le Gabon, le Mali… Nous souhaitons également commencer à nous développer en Afrique anglophone (notamment Kenya, Nigeria Ethiopie…). Ensuite, nous voulons continuer à développer le principe d’alternance internationale pour de grands groupes présents à la fois en France et en Afrique. C’est l’exemple de ce que nous venons de mettre en place avec Air France et nous avançons sur ce même sujet avec Allianz, BNP, Société Générale, Nestlé ou encore Decathlon. Enfin, nous aimerions également lancer de nouveaux produits innovants de types Summer School et réfléchir à la création d’une pépinière, incubateur d’entreprises, pour promouvoir l’entrepreneuriat en Afrique.
Et en ce qui concerne la formation professionnelle continue ?
Nous projetons d’élargir notre offre de FPC certifiante et diplomante par de nouveaux modules, de nouveaux intervenants et de nouveaux clients. Nous avons déjà formé plus de 2000 managers de grands groupes (AXA, Bolloré, Nestlé, UPS etc…) en Afrique et c’est très important car 10% du chiffre d’affaires de ces formations est consacré au financement des bourses d’excellence africaines.
Pour conclure, MBS Dakar a récemment connu un changement d’ordre organisationnel…
En effet Jacqueline Sommovigo, directrice de MBS Dakar, a souhaité prendre sa retraite après 4 années d’intenses efforts et nous ne pouvons que la féliciter ! Elle sera remplacée par une directrice adjointe, Aminata Diagne Barre, qui assurera ses fonctions après une passation de quelques mois et j’assumerai moi-même la direction en lien direct avec notre directeur général, Didier Jourdan, pour atteindre nos objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés.
Les entreprises contre le cancer : MBS signe un partenariat avec le GEFLUC

Fidèle à ses valeurs, Montpellier Business School a choisi de s’associer à la Fédération du GEFLUC – Groupement des Entreprises Françaises dans la Lutte contre le Cancer – afin de faciliter l’information et la prévention sur le campus, et de soutenir la recherche.
Depuis plus de 50 ans, le GEFLUC, association loi 1901 poursuit la mission de lutter contre la maladie cancéreuse avec et dans les entreprises, au travers d’actions telles que l’aide aux malades, la prévention, et surtout, le financement de la recherche. Grâce aux dons des entreprises membres, elle a subventionné à ce jour 70 projets de recherche et a distribué plus de 1.5 millions d’euros.
« En tant qu’institution et de plus, en tant qu’école avec des valeurs fortes, nous avions le devoir de contribuer à la sensibilisation contre cette maladie qui reste malheureusement trop fréquente et mortelle malgré les progrès considérables de ces dernières décennies » commente Sophie Gosselin, Chargée de mission Santé, Handicap et Développement Durable à MBS. « En nous associant au GEFLUC d’Occitanie, nous participons à la mission première et fondamentale de la Fédération qui est de récolter des fonds pour les travaux de recherche qui font reculer la maladie, mais aussi nous nous engageons à proposer plusieurs fois par an des évènements sur le campus pour informer et prévenir les collaborateurs et les étudiants, tels que des conférences thématiques, des modules d’intervention sur le tabagisme et l’alcool en milieu professionnel, un programme de sevrage tabagique ou encore de l’aide sociale»
Pour démarrer ce partenariat, Montpellier Business School a organisé le 11 octobre dernier une première conférence sur « Réduire les comportements alimentaires à risque pour les maladies cardio-vasculaires et les cancers » dans le cadre de la 1ère édition de la « Semaine de la Qualité de Vie au Travail ». Prochainement, le GEFLUC animera également un stand de prévention lors de la Semaine du bien-être étudiant, à partir du 24 novembre.
Damien – dernière année Bachelor – échange académique

Damien, 23 ans, est diplômable 2016 du programme Bachelor de Montpellier Business School. Après 4 ans résolument tournés vers l’international, il conclut sa dernière année par l’obtention du « Cengage Learning international Prize » pour son mémoire de recherche rédigé durant son année d’échange au Royaume-Uni, au titre de « best performance on a strategy and management dissertation ». Ce prix est une récompense académique qui valorise le meilleur travail de la De Monfort University en matière de stratégie, parmi une centaine d’étudiants.
« Pour ma dernière année de Bachelor, après un stage en Chine pour mon année en entreprise, je voulais vraiment aller dans un pays anglo-saxon et obtenir un double-diplôme », commence Damien. « J’ai vécu une très bonne expérience académique, humaine et étudiante à la De Monfort University de Leicester, partenaire de Montpellier BS ».
« Je suis très fier de ce prix qui consacre tous mes efforts (et ils sont nombreux…) et notamment dans la maîtrise de la langue anglaise mais aussi dans le domaine des connaissances académiques», poursuit Damien qui a reçu ce prix des mains de Mr David Orton, senior associate head of business and management et responsable du département stratégie à la De Monfort University (photo). « J’ai d’abord cru à une erreur lorsqu’on m’a annoncé ce prix. Je ne m’y attendais vraiment pas, sachant qu’il n’avait jamais été accordé à un étudiant international auparavant. Parfois, certains pensent que l’année académique est une année de tourisme ou de vacances ! Moi, ce que je retiens de mon année, au-delà du plaisir de l’expatriation, c’est beaucoup de travail, et toujours la barrière de la langue qui malgré tout ne m’a pas empêché de rendre plusieurs devoirs qui m’ont valu des félicitations et au final un prix ! »
« Quand on arrive dans un pays étranger et dans une nouvelle école, on fait forcément face à quelques difficultés inattendues. Pour ma part, j’ai dû rédiger deux travaux de recherche parallèlement, à cause d’un petit malentendu ! J’ai par erreur choisi un cours de finance qui nécessitait de rendre une dissertation de plus de 65 pages, alors que je devais déjà rendre un mémoire de 90 pages en stratégie ! Double dose ! »
Damien avait choisi après le Bac le programme Bachelor de Montpellier Business School pour les opportunités qu’elle offrait à l’international et il a été servi. « J’avais vraiment envie de débuter une carrière à l’international et cette école m’a permis de le faire ! Je me souviendrai toujours de mon stage de 8 mois en Chine (il y a 2 ans c’était encore possible) au poste d’apprenti en gestion de fortune offshore à deVere Group, le plus grand groupe de conseil et gestion financière indépendant au monde. Pendant ces 8 mois, j’ai eu de belles responsabilités. En Chine, tout est plus accessible. J’ai pu rencontrer des patrons d’entreprises internationales du CAC 40 ! Ce que je n’aurais sûrement pas eu l’occasion de faire en France ».
Damien conclut par un petit message aux nouveaux intégrés de tous les programmes : « Vivez l’international à fond et profitez ! »
« Votre empreinte sur le web est votre nouvelle carte de visite » : Mathieu Gabaudan enseigne l’e-réputation à nos étudiants

Spécialiste du marketing de l’innovation et du lean management, Mathieu Gabaudan aide les entreprises et les individus à se développer. Enseignant à Montpellier Business School depuis 2016, il donne cette année un cours dédié à l’e-réputation aux étudiants du programme Master en 1ère année cursus continu et en 2e année cursus alternance.
Pourquoi un cours sur la notion d’e-réputation ?
Aujourd’hui tout passe par internet. La réputation d’une personne ou d’une entité se fait donc aussi à travers les sites, forums, réseaux sociaux, blogs… Et il est important pour un futur manager de savoir contrôler la communication qui est faite de lui ou de l’entreprise où il travaille. Je commence donc en général mon cours en prenant des exemples concrets et en utilisant un moteur de recherche pour voir ce qu’il ressort de mes étudiants, car c’est exactement ce que feront les recruteurs. Cela les fait souvent réagir et ils prennent alors conscience que sur la toile, rien ne se perd, et un pseudo peut ne pas suffire à masquer une identité. Il faut donc faire attention à ce que l’on poste sur les réseaux professionnels comme LinkedIn, mais aussi les réseaux plus personnels comme Facebook ou Twitter. Aujourd’hui, on pourrait dire que tous les réseaux sont utilisés en partie pour des raisons professionnelles.
Mais peut-on apprendre à maîtriser sa communication sur internet ?
Il faut se nourrir d’exemples et connaître les bons réflexes de base. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de recette miracle. C’est pour ça que je travaille toujours sur de nombreux cas réels et parlants. En première partie du cours, nous abordons la réputation des entreprises. Un problème de réputation part souvent d’un problème marketing, on voit donc comment communiquer dans cette situation. Les étudiants doivent se projeter à la place du responsable communication face à une crise, et proposer des façons d’agir. Bien sûr, il faut aussi que les entreprises aient les outils adaptés pour gérer leur communication.
Peut-on dire que ne pas savoir contrôler sa propre e-réputation est dangereux ?
Oui ! Le personnal branding est d’ailleurs la deuxième partie de mon cours. Déjà, vous n’imaginez pas toutes les informations que l’on peut collecter sur vous lorsque vous naviguez sur le web et que vous échangez, partagez… Si les réseaux sociaux sont gratuits, c’est bien sûr parce que vous êtes le produit. Vous faites partie du big data ! Il est donc très essentiel de trier les informations que vous souhaitez communiquer et de réfléchir avant. Ce qui est important pour prendre les bonnes décisions en matière de communication, et cela n’est pas valable que sur internet, c’est de savoir s’adapter à chaque situation et jauger la prise de risque par rapports aux potentielles conséquences, que ce soit pour soi-même ou pour une entreprise. Par exemple si je décide de mettre un avis personnel et engagé sur un thème qui fait débat, avant je dois peser le pour et le contre afin de savoir si oui ou non, c’est une chose que je dois partager sur mes réseaux sociaux, car un recruteur pourrait tomber dessus, et votre e-réputation est ce qui pourrait faire pencher la balance.
Une bonne e-réputation est-elle alors un atout pour l’employabilité ?
C’est certain. Je dis toujours à mes étudiants : quand vous serez diplômé, vous devez pouvoir accéder au travail de vos rêves, et il ne faut pas que votre e-réputation vous en empêche. Alors prenez-en soin, faites en sorte de faire ressortir une image cohérente de vous, sachez vous mettre en valeur, et alors votre marque personnelle ne pourra être qu’un atout lors d’un recrutement.
Merci à Mathieu Gabaudan pour cet éclairage sur son nouveau cours d’e-réputation. Il retrouvera aussi d’autres de nos étudiants pour un cours «marketing mobile » et un cours « recrutement 3.0 » !