Vaincre l’impossible – découvrez la recette du dépassement de soi par l’athlète Philippe CROIZON

A chaque rentrée scolaire, curiosité, inconnu et nouveaux projets se bousculent dans la tête de tous les étudiants, mais la peur de l’échec peut constituer un obstacle à la prise d’initiative. Ce mardi 10 septembre constituait donc le jour idéal pour lever ces freins potentiels et accueillir dans les locaux de Montpellier Business School Philippe CROIZON, ancien ouvrier devenu aventurier et athlète après la perte de tous ses membres, venu partager son histoire avec les étudiants de première année du Programme Grande Ecole.
L’entourage, l’humour et le sport : les trois outils de résilience de Philippe CROIZON
« Lorsque vous subissez une crise, une rupture ou un accident, vous traversez les fameuses cinq phases de résilience. D’abord l’abnégation, on refuse ce qui nous arrive. Puis la négociation avec soi-même, la dépression, la colère et enfin l’acceptation. Les phases n’ont pas d’ordre prédéfini et surtout pas de durée prédéfinie » explique Philippe CROIZON après avoir expliqué les circonstances de son accident.
Pour accélérer cette résilience, M. CROIZON s’est appuyé sur trois piliers : l’entourage qui lui a offert son autonomie, le sport, qui offre un environnement favorable au dépassement de soi, et l’humour, qui a ponctué l’intégralité de la conférence et qui permet également de dédramatiser la situation.
« L’impossible n’existe pas »
Le sport a été le fil conducteur du parcours de vie de Philippe CROIZON. « Mon premier défi a été de pouvoir remarcher pour les cinquante ans de mariage de mes grands-parents. Lors de mon admission au centre de rééducation, on m’a dit « Pour toi, rien n’est interdit, il faut tenter sa chance ». » Une fois ce premier pari gagné, les autres défis se sont enchaînés : le saut en parachute avec son fils, la participation au Paris-Dakar, puis la célèbre traversée de la Manche à la nage et le défi de relier les cinq continents à la nage.
« Il faut oser. L’impossible n’existe pas. Ce sont uniquement des inhibiteurs que l’on se fixe tout seul. J’ai tendance à suivre une idée et à avoir peur qu’après avoir reçu toutes les informations. C’est pourquoi il faut se fixer et s’engager pour ses objectifs avant que le doute survienne. »
Communiquer et travailler en équipe : le don de soi est tout aussi important que le dépassement de soi
Lors de sa préparation de la traversée de la Manche à la nage, Philippe CROIZON s’est entouré d’un coach sportif, de médecins et de sa compagne, Suzana Sabino. « L’essentiel lorsque l’on monte une équipe, c’est la communication. Le silence est un véritable poison. Les aidants sont tout aussi importants que ceux qui réalisent le défi le jour J. Le don de soi pour l’autre est tout aussi important que le dépassement de soi. C’est pourquoi à la fin d’un défi, ce n’est jamais un « j’ai réussi » mais un « on a réussi ». »
La conférence s’est achevée sous l’admiration et les applaudissements des quelques 500 étudiants du Programme Grande Ecole, prêts à relever de nouveaux défis et à vaincre l’impossible.
Entrepreneuriat & sport : retour sur une 1ère semaine de Start-Up Week parrainée par Private Sport Shop sur le thème de l’« outdoor »

La Start-Up Week est de retour sur le campus de Montpellier Business School pour une 6ème édition. Ce Business Game par équipe met chaque semaine, et jusqu’au 20 septembre, les 900 étudiants de dernière année du Programme Grande Ecole au défi de la création d’entreprise.
Encadrés par une dizaine de coachs experts, les 127 équipes réinventent cette année les entreprises du secteur sportif. Petite nouveauté de cette édition, la thématique du sport est déclinée en 3 sous-segments du marché afin de renouveler le challenge et les concepts toutes les semaines. Pour ce premier round, les apprentis entrepreneurs ont concentré leurs compétences et leur créativité autour du sport « outdoor » (en extérieur).
Private Sport Shop ouvre le bal des conférences-experts et partage les tendances du marché
Yannick Léouffre, CEO de PRIVATE SPORT SHOP, leader des ventes privées d’équipement sportif et partenaire de l’édition, a accepté d’inaugurer cette semaine sportive avec une conférence d’ouverture délivrant les principales problématiques et opportunités du marché sportif. « Le spectre du marché sportif est très large » explique Vanessa Motais, Chargée de Mission au sein du MBS Entrepreneurship Center. « Cela peut aller du secteur de l’équipement, aux droits de diffusion, en passant par les innovations dans les disciplines elles-mêmes. »
« On dénombre cinq grosses tendances du marché. Les sportifs recherchent davantage d’autonomie et souhaitent pratiquer sans club ou licence. L’angle du bien-être a le vent en poupe, et c’est la pratique du sport en extérieur, « outdoor », qui complète le podium des besoins des clients. » explique Yannick Léouffre aux étudiants de dernière année.
Une simulation aboutie résultant sur des concepts éligibles au sein de l’incubateur de l’Entrepreneurship Center
Aux termes de cette semaine intensive de challenge, les étudiants se sont prêtés au jeu du pitch devant un jury de professionnels. « Outre l’innovation et le concept, chaque groupe se devait de présenter un réalisme financier et une stratégie de lancement indispensable dans le cadre d’une simulation de collecte de fonds » explique Cédrine Joly, Directrice du Programme Grand Ecole.
Les cinq meilleurs projets se sont affrontés dans une phase finale de pitchs devant l’intégralité de leurs camarades et un jury d’experts. Si certains étudiants ont surfé sur le boom des applications de rencontres, les VTT électriques ou les systèmes fonctionnant sur l’économie collaborative comme BlablaCar, la première place s’est jouée entre Altibuzz, un altimètre vibrant pour indiquer à l’utilisateur quand déclencher son parachute, et Lensup, une solution de réalité virtuelle permettant de transformer son environnement réel en jeux vidéo. Après un léger suspens, c’est finalement le second groupe, à la cible plus large et misant sur les réussites du marché du jeu vidéo comme Pokémon Go, qui remporte cette première semaine de challenge.
« Les projets présentés cette semaine étaient de très bonne qualité et peuvent être incubés au sein de l’Entrepreneurship Center pour les étudiants qui le souhaitent. L’occasion de rappeler que l’incubateur de MBS est ouvert à tous : étudiants, diplômés, enseignants, professionnels de la région… » conclut Katherine Gundolf, Directrice de l’Entrepreneurship Center.
Le supplément – Vous ne savez pas ce qu’est la Strart-Up Week de l’Entrepreneurship Center ? Voici une session de rattrapage en infographie :

Un Été à Montpellier : trucs et astuces pour bien préparer votre rentrée

Je découvre la ville et choisis les activités qui me correspondent
Peu importe la saison, Montpellier est une ville en perpétuel mouvement. Que ce soit via Montpellier Business School, les associations ou la ville, les rencontres sont très nombreuses et il est parfois même difficile de choisir entre toutes les activités et tous les événements proposés.
Si sur le campus, le BDE et les associations sauront guider les étudiants, pour la ville, quelques très bons guides sont déjà disponibles pour profiter de l’été comme il se doit.
L’office du tourisme met à disposition ici un référencement de toutes les activités possibles en fonction des envies :
Pour entretenir votre fibre culturelle, le Mama Sound sera un excellent outil qui partage toute l’année concerts, expositions et scènes de théâtres de Montpellier.
Un petit creux ? Envie d’un bon café entre amis ? Montpellier City Crunch teste les bonnes adresses ainsi que les nouveaux restaurants en Occitanie, un vrai vivier de bonnes idées pour prévoir vos premières aventures montpelliéraines.
Enfin, s’il s’agit de vos premiers pas dans cette belle ville de l’Hérault, le quartier historique de l’Ecusson situé en plein cœur du centre-ville saura satisfaire toutes les envies. Parmi les incontournables, on note :
- Le Jardin des Plantes qui se transforme toute l’année au gré des saisons.
- Le Musée Fabre, principal musée d’art de Montpellier, bénéficiant de tarifs réduits pour les étudiants.
- La Panacée, lieu de convivialité hybride mêlant café, restauration, art contemporain et espaces de coworking.
- Le pavillon populaire, espace photographique ouvert gratuitement au public.
Je trouve mon logement
Que vous cherchiez un logement pour des séjours courts ou pour toute l’année, Montpellier Business School dispose de sa propre « plateforme logement ». Elle est accessible depuis la mosaïque Ecampus ou directement ici.
Si vous êtes un futur étudiant en cours d’inscription pour la rentrée prochaine, une clé d’enregistrement vous sera demandée. Ce code d’authentification peut vous être communiqué directement par le service accueil de MBS joignable au 04 67 10 25 00.
Si la distance entre votre logement et l’école est un critère de choix, voici quelques informations sur les différentes voies d’accès au campus :
- Par tram: Ligne n° 3 de tramway, arrêt : Hôtel du département (à 15 minutes du centre-ville).
- Par bus: Ligne n° 7 (toutes les 15 minutes environ).
La rentrée à MBS : demandez le programme !
Anciens étudiants comme fraîchement admis, les dates de rentrée sont consultables ici. Et cette année, de nombreuses surprises attendent les étudiants.
Parmi ces nouveautés se cachent plusieurs événements. Ainsi, la Start Up Week sera de retour et inaugurera la dernière année des étudiants du Programme Grande Ecole. Toute la semaine et en équipe, les étudiants seront challengés autour d’un projet de création d’entreprise dont le secteur à l’honneur sera dévoilé seulement en début de semaine. Ce même thème sera décliné cette année sous 3 angles pour 3 semaines consécutives de défi.
Aussi, pour la première conférence de l’année académique, MBS aura l’honneur de recevoir Mr. Philippe Croizon le 10 septembre prochain pour une intervention exceptionnelle auprès des étudiants sur la thématique de la persévérance et du dépassement de soi.
Enfin et pour la première fois, la Journée européenne des langues s’invitera également à MBS le 26 septembre, offrant une série d’ateliers mêlant interculturalité et convivialité autour du thème commun de « l’intercompréhension ».
Ceci n’est qu’un échantillon des surprises qui attendent les étudiants à la rentrée, mais si tout était dévoilé, cela ne serait plus une surprise. D’ici là, bonnes vacances à tous.
Montpellier Business School confirme sa 13e place au classement SIGEM 2019

Le 19 juillet dernier, l’ensemble des Grandes Ecoles de commerce a livré les résultats d’affectation aux quelques 9 000 Admissibles issus des classes préparatoires.
Comme chaque année, le SIGEM permet d’établir un palmarès de la cote d’amour des écoles de management auprès des préparationnaires en mesurant le nombre de duels remportés par chaque école. Un duel est gagné lorsqu’une école A accueille à la rentrée plus de 50% des étudiants également admis dans une école B.
Cette année, Montpellier Business School remporte plus de la moitié de ses duels et se classe 13ème des écoles préférées des étudiants de classes préparatoires.
Diplômé 2016, Raphaël Auternaud créé une association pour aider les personnes sans-abri de Montpellier

L’international et l’empathie au cœur de la naissance de ce projet responsable
Diplômé 2016 du Programme Grande Ecole et spécialisé en International Business, Raphaël Auternaud a construit son parcours autour de l’international et du contact humain. « Après mes études, j’ai eu l’opportunité d’évoluer en tant que chef de produit. » explique Raphaël. « Un an après, je me sentais trop éloigné de la réalité et du quotidien. J’ai donc décidé de prendre un an pour voyager et faire ma propre opinion du monde qui nous entoure. »
Après un an à voyager seul à la découverte de l’Amérique du Sud et du Kenya, Raphaël Auternaud décide de rentrer en France et partage alors un constat amer : « J’ai remarqué un accroissement des inégalités, que ce soit sur un autre continent ou tout simplement chaque matin, en franchissant le palier de ma porte. »
D’un naturel empathique, Raphaël a décidé d’entreprendre pour combattre ces inégalités. « À mon retour en France, j’ai décidé de franchir le cap et de venir en aide aux sans-abris de Montpellier, encore malheureusement trop nombreux. » explique Raphaël Auternaud.
Une association qui repose sur l’entraide et l’analyse des besoins actuels
« L’approche est différente des centres d’aides classiques qui font déjà un travail formidable. Nous partons du principe que chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Nous nous focalisons sur les besoins actuels des sans-abris de Montpellier, et ce, après avoir pu échanger avec eux. » précise Raphaël.
« Le déclic est venu d’une discussion avec un sans-abri de Montpellier » poursuit-il. « Ce jeune souhaitait simplement de nouvelles chaussettes, une bouteille isotherme et un kit de rasage. Ce sont des objets que l’on a très souvent en double chez nous. L’idée est donc de rassembler une équipe de bénévoles, d’arpenter les rues de Montpellier et d’échanger avec chacun d’entre eux pour cerner leurs besoins du moment, collecter les produits nécessaires, pour ensuite les redistribuer aux principaux concernés. » poursuit Raphaël Auternaud.
Enfin, si le focus est fait sur les besoins du sans-abri à l’instant T, l’équipe de l’association accompagnera chaque personne dans ses démarches en fonction de ses besoins. « Accéder à un logement, retrouver un travail, accueillir un enfant… cette customisation du service associatif est nécessaire pour aider chaque profil. » conclut Raphaël.
Contacts et projets solidaires
Grâce à la force des réseaux sociaux, Raphaël Auternaud fédère une communauté sur la page Facebook : Entraide SDF – Montpellier. Si vous êtes tenté(e)s par l’expérience de bénévolat ou si vous souhaitez en découvrir plus sur le projet, cliquez ici.
Vous êtes étudiants et souhaitez également vous investir dans des projets solidaires ? L’association étudiante Sup de Cœur réouvrira ses portes dès la rentrée en Septembre prochain. A suivre.
Plus que jamais engagée dans la RSE et la valorisation du Social Business, MBS coorganise la 6ème Conférence Européenne de Recherche sur la Microfinance.

Retour sur la 6ème Conférence Européenne de Recherche sur la Microfinance
Les 3,4 et 5 juin dernier, l’Université Paris Dauphine, l’Institut pour la Recherche en Développement (IRD) et Montpellier Business School ont eu l’honneur d’accueillir et organiser en coopération avec The European Microfinance Platform (e-MFP) et le Centre Européen de Recherche et Microfinance (CERMi) la 6ème Conférence Européenne de Recherche sur la Microfinance, réunissant 130 experts du monde entier.
Chercheurs et Professionnels se sont réunis pour débattre autour de la problématique suivante : « Nouveaux outils, nouveaux acteurs : buts, valeurs et bénéficiaires » en Microfinance. « Lorsque nous pensons à la microfinance et aux microcrédits, nous pensons d’abord aux pays en développement. » explique Anastasia COZARENCO, Enseignante-Chercheuse et titulaire de la Chaire « Microfinance dans les Pays Développés » de MBS.
« Cependant, on remarque désormais que ces mécanismes, alliés à l’industrialisation et à l’utilisation croissante des nouvelles technologies ont, certes, favorisé l’inclusion financière des zones et populations jusqu’alors isolées, mais également créé de nouveaux risques comme l’exploitation des données personnelles des individus à des fins commerciales. L’objectif de la Microfinance est-il toujours de favoriser l’inclusion financière des populations marginalisées ou bien de faire de ces populations de nouveaux consommateurs ? »
L’objectif de ces trois jours de tables rondes, débats et ateliers n’était pas forcement de construire une réponse immédiate à ces questions, mais d’encourager les chercheurs et les professionnels à remettre en question le sens de leur recherche et de leurs pratiques et de favoriser la collaboration internationale.
Isabelle Guérin (IRD, co-organisatrice), Anastasia Cozarenco (MBS, co-organisatrice),
Baptiste Venet (Université Paris Dauphine, co-organisateur), les représentants de la délégation népalaise.
Valoriser le social business et renforcer la Recherche en Microfinance au sein de Montpellier Business School
Conformément à sa mission de former des managers responsables, Montpellier Business School recevait le 4 mars dernier le Professeur Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, pionner du microcrédit, à l’occasion d’une sensibilisation au Social Business. Afin d’approfondir son accompagnement pédagogique et son expertise académique autour de cette discipline, la Chaire en Microfinance de MBS a vu le jour et est la seule à se concentrer sur les pays développés.
« À la suite du succès de cette conférence, nous préparons le déploiement d’autres initiatives visant à mieux répondre aux exigences de la Recherche dans le domaine et de transmettre les derniers outils et innovations aux étudiants pour qu’ils portent ces valeurs sociétales ensuite tout au long de leur carrière. » explique Anastasia COZARENCO.
Quelle que soit la taille de votre entreprise et le montant de votre taxe d’apprentissage, il est possible de renforcer vos équipes avec un alternant de Grande Ecole

La Loi Avenir professionnel modifie la collecte de la taxe d’apprentissage et facilite l’intégration des alternants de MBS au sein des PME
La Loi Avenir professionnel adoptée en août 2018 modifie désormais le circuit de collecte de la taxe d’apprentissage. En effet, toutes les entreprises verseront désormais cette taxe à un unique organisme, « France Compétences », garant de la mutualisation de ces fonds pour les reverser ensuite aux différents instituts de formation.
Si le taux de cette taxe reste inchangé pour les entreprises (0.68% de la masse salariale), il pouvait empêcher jusqu’à présent certaines PME de couvrir l’intégralité du coût réel de formation de leur alternant, les obligeant à compenser le manque par d’autres ressources.
Cette problématique n’est désormais plus d’actualité car, au-delà de la contribution obligatoire à la taxe d’apprentissage, les entreprises n’ont plus à assumer ce coût réel de formation mais uniquement le salaire de l’apprenant, oscillant entre 53% et 78% du Smic en fonction de l’âge et de l’année d’étude. « Ces démarches simplifiées permettent ainsi à un plus grand nombre de petites entreprises de recruter un talent étudiant en Grande Ecole. » explique Olivier GULLAUD, Responsable Développement Occitanie de MBS.
Une nouvelle promotion d’alternants prête à s’investir dans un large spectre de missions
La campagne d’admission touche à sa fin et parmi le recrutement de nouveaux talents qui ont fait le choix de rejoindre Montpellier Business School, se cachent de nouveaux alternants disponibles sur le marché.
Lors de l’intégration de cet alternant, l’entreprise doit proposer à l’étudiant une mission en adéquation avec le diplôme préparé, qui peut couvrir l’ensemble du spectre des fonctions de l’entreprise : ventes, marketing, RH, achats, contrôle de gestion, finance… et doit être en capacité de l’accompagner en lui proposant tout au long de son contrat un tutorat pérenne.
Les étudiants en contrat d’un à trois ans sont disponibles sur l’intégralité du territoire français avec un rythme avantageux pour des missions de long terme : une semaine à l’école pour trois semaines en entreprise. Plus aucune raison financière désormais de ne pas renforcer son équipe avec l’expertise des étudiants de MBS.
Contacts :
Olivier GULLAUD : o.gullaud@montpellier-bs.com
Marie-Lise RAYMOND : ml.raymond@montpellier-bs.com
Career Center / Service alternance : apprentissage@montpellier-bs.com
Burn-out et quête de sens : Rémy Genet, diplômé 2009, aborde le mal-être d’une génération dans son roman « Dans le rouge »

L’hyperconnexion, la culture de l’urgence et la sur-adaptation : autant de sources de pression sur les épaules de la nouvelle génération de travailleurs
Comme l’explique Julien Granata, Enseignant-Chercheur à MBS, le digital favorise le multitasking (ex : être en réunion, répondre à un mail et prendre des notes simultanément). L’instantanéité des communications renforce la culture de l’urgence et la contrainte de devoir traiter plusieurs sujets sur divers supports.
Face à ces phénomènes, les générations Y et Z s’adaptent et adoptent un rythme haché en micro-phases, passant tout au long de la journée d’un sujet à un autre, du plaisir au travail, sur des séquences de plus en plus courtes. « Lorsque l’on fait une école de commerce, on se prépare à l’adaptation », explique Rémy Genet, diplômé 2009. « Cette gymnastique mentale s’acquiert tout au long du parcours par l’international, les projets, les stages… Naturellement, nous sortons de l’école plus « ouverts » tandis que ces expériences nous enseignent à faire des compromis et à nous adapter à de nombreux environnements et entreprises. La question est plutôt celle de l’évolution personnelle et identitaire. Le risque est de se « sur-adapter » au point de ne plus cerner sa propre identité », poursuit Rémy Genet.
« Dans le Rouge » : le voyage d’un cadre au bord du burn-out, bloqué entre hallucinations et réalité
Après un parcours professionnel de sept ans en Amérique latine, Rémy s’est installé au Portugal pour devenir manager dans une entreprise de nouvelles technologies et de sécurité. Il a ensuite profité de la naissance de son fils pour renouer avec une passion enfouie : l’écriture.
« L’idée n’a jamais été celle d’écrire un roman d’entreprise ou d’un guide pratique. Il ’agssait plutôt de puiser dans une expérience propre la matière nécessaire à une fiction satirique qui parlerait aux personnes à bout de souffle dans leur milieu professionnel. Savoir si on est à sa place lorsqu’on a la chance d’occuper un poste intéressant, à responsabilités…etc., ce n’est pas forcément évident. Et pourtant, on a le droit de s’y sentir mal à l’aise, de ne pas s’identifier à la mission qui nous est confiée et de vouloir en changer. »
Des étudiants de mieux en mieux préparés
Conscients de cette problématique, les enseignants et pédagogues de MBS travaillent en permanence sur des méthodes et des contenus d’enseignement à même d’aider les nouvelles générations d’étudiants à prendre du recul sur eux-mêmes, leur parcours et leurs missions. Cette réflexion débute dès le séminaire d’intégration des étudiants, à travers des sessions de team building orchestrées par l’Observatoire du comportement de MBS. L’étudiant est ensuite suivi régulièrement à différents moments-clés du cursus, jusqu’au rapport d’activité quelques mois précédant l’obtention du diplôme. Ce rapport demande à l’étudiant de faire un bilan transversal sur l’intégralité de son cursus, en incluant les dimensions personnelles. « L’objectif est que l’étudiant puisse donner du sens à ce qu’il fait et définir la proposition de valeur qui lui est propre. » explique Christine Bousquet, Directrice du Programme Grande Ecole de MBS.
Que ce soit sous la forme de modules pour apprendre à gérer son temps, sous la forme de conférences pour débattre de la notion de « bonheur », ou sous la forme d’une aide psychologique indépendante disponible sur le campus, des solutions sont à la disposition des étudiants pour les accompagner face à ce mal-être générationnel qu’exprime Rémy Genet dans son roman « Dans le rouge ».
Montpellier Business School remet le prix « Transition numérique et performance » des 16e Trophées de l’Economie Numérique à l’agence Numix.

Le 9 juillet dernier, MBS a accueilli pour la première fois la 16ème cérémonie des Trophées de l’Economie Numérique qui récompense les entrepreneurs développant des solutions numériques porteuses d’innovation. A cette occasion, Bruno Ducasse, Directeur Général de Montpellier Business School, a eu l’opportunité de remettre le prix « Transition numérique et performance ».
« L’innovation et la performance sont deux des valeurs clés de l’Ecole et il est important que Montpellier Business School pérennise sa mission d’accompagnement des entreprises du territoire dans leur transition numérique » explique Bruno Ducasse.
Utiliser la technologie numérique pour créer des formations captivantes sur-mesure
Parmi la centaine de participants, Numix, agence de création numérique spécialisée dans la réalisation de solutions pédagogiques digitales, a su tirer son épingle du jeu. « Sur des thématiques de sécurité ou de santé, les entreprises ont besoin de former leurs équipes à des situations risquées, inattendues et difficiles à reproduire concrètement, et c’est ici que la réalité virtuelle offre une vraie opportunité de coûts et de qualité » explique Jeff Sebrechts, Co-Fondateur de Numix.
L’agence Numix a ainsi proposé pour EDF « Crue Simulator VR », une solution de formation en réalité virtuelle à la gestion des ouvrages hydrauliques en crue. « Sur certains barrages, peu d’agents ont eu l’occasion de gérer une crue, et ceux qui y ont été confrontés ne sont pas près de l’oublier. CrueSim VR permet de faire vivre le passage d’une crue sur un grand barrage grâce à une simulation réaliste en immersion complète. L’apprenant doit identifier et appliquer la consigne de crue, tout en faisant face aux évènements déclenchés en temps réel par le formateur. » explique Jeff Sebrechts
Un prix récompensant le positionnement atypique de cette agence de 15 passionnés
Contrairement aux agences de créations numériques classiques, Numix n’offre pas qu’un support technique mais propose une réelle valeur ajoutée créative et artistique.
Parmi les derniers supports générés par l’agence, un outil d’aide aux soins médicaux a vu le jour : « Nous avons imaginé une sorte de petit jeu vidéo en réalité virtuelle à destination des enfants souffrant d’apnée du sommeil. L’objectif était de désacraliser les soins et de permettre aux enfants de passer un moment ludique et agréable » conclut Jeff Sebrechts.
Découvrir l’agence : https://numix.fr/
MBS forme ses salariés à lutter contre les discriminations, un combat nécessaire et responsable au service de la performance

Une formation régulière pour maintenir un service équitable à tous les étudiants de MBS
Avec plus de 4 000 étudiants, professeurs, prestataires et collaborateurs, MBS cultive la diversité des individus dans le but de dispenser un service de formation équitable, responsable et performant tenant compte de l’hétérogénéité du monde dans lequel les managers évoluent. Le 8 juillet dernier, les collaborateurs de MBS se sont mobilisés pour participer au premier « Equaliday », une demi-journée pour sensibiliser ses participants à la discrimination, même involontaire, et construire ensemble les actions pour lutter contre celle-ci.
« La loi en matière de diversité évolue rapidement, identifiant aujourd’hui 24 critères de discrimination susceptibles d’évoluer prochainement. » explique Stéphany Bourgade, Responsable développement des compétences au sein de la Direction Ressources Humaines, Diversité et RSE de MBS. « Une formation régulière en entreprise est nécessaire pour repenser les aménagements de lutte contre la discrimination, mais également rappeler les dispositifs déjà à disposition des victimes et des témoins. Par exemple, MBS met à disposition des étudiants et des collaborateurs un contact privilégié via la plateforme allodiscrim, un comité d’avocats experts et neutres qui accompagne les potentielles victimes dans l’écoute et les démarches de protection. »
Lever les freins progressivement par un « accommodement raisonnable »
Après un quizz interactif orchestré par FACE Hérault et quelques mises en situation jouées par la Compagnie BAO, l’Equaliday s’est poursuivi autour d’une table ronde animée par les enseignantes-chercheuses Magalie Marais et Maryline Meyer.
Parmi les intervenants de cette table ronde, Virginie Roux, représentante du Women’s network Sanofi, insiste sur l’importance du temps dans cette lutte de tous les jours : « Vaincre les discriminations, c’est combattre les stéréotypes parfois ancrés culturellement chez les individus. Transformer la culture prend du temps : il faut accepter de ne pas aller trop vite pour que les collaborateurs en entreprise ne se sentent pas agressés dans leur quotidien. »
« Cette évolution progressive et inclusive en entreprise est appelée l’accommodement raisonnable. » explique Caroline Cazi, Directrice de Face Hérault. « Il s’agit d’aménager une pratique ou l’exemption d’une règle à une personne se trouvant dans une situation de discrimination, tout en conservant l’objectif de ne pas générer trop de contraintes à la performance ou aux autres collaborateurs. »
« La diversité n’est pas un argument marketing mais un réel levier de performance »
Jose Manuel Sánchez & Alessandro Tiberti Bertin, représentant la société DELL, mettent en garde sur le « diversity washing », la méthode par laquelle certaines entreprises communiquent sur la diversité dans un but marketing sans réelles actions en coulisse. « Ce n’est pas un argument marketing mais un réel levier de performance » explique Pascal Mauclair, représentant l’Autre Cercle, une association dont l’objet est la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre dans le monde du travail.
« Investir dans la diversité, c’est améliorer la performance et le ROI de son entreprise. Il a été prouvé que sensibiliser les collaborateurs à la diversité permettait de réduire le micro-absentéisme et le turnover des employés. » conclut Pascal Mauclair, qui, dans cette continuité pédagogique, organisera une conférence à destination des étudiants autour de la trans-identité en octobre prochain. A suivre.