Carolina – Etudiante au sein du programme Grande Ecole

Sophie Gosselin, Déléguée générale de la Fondation Montpellier Business School pour l’Egalité des chances signe le portrait de Carolina, étudiante du Programme Grande Ecole :
“Carolina Caryarit est arrivée à Montpellier à la fin du mois d’Août 2018, en provenance de Caracas, Vénézuela. Ce ne fut pas une chose facile pour elle que de quitter sa famille pour 2 ans, de laisser ses proches en proie aux difficultés économiques et au milieu de bouleversements politiques.
Mais Carolina savait qu’elle devait profiter de cette chance unique de pouvoir suivre les deux dernières années du Programme Master Grande Ecole à Montpellier Business School. Lauréate d’une des deux bourses internationales d’excellence proposées par la Fondation MBS pour l’égalité des chances, sa venue à MBS a représenté une grande opportunité personnelle mais également une grande richesse pour notre école !
Un an après, on ne peut qu’être admiratif du parcours réalisé par Caryarit Carolina ! Arrivée major de sa promotion en fin de PGE2 avec une moyenne de 17.65/20, elle nous a surpris par la rapidité de son adaptation et par sa capacité de travail.
Elle a su parfaitement s’intégrer dans son école en participant au stage des admissibles 2019 en tant que responsable du Pôle Langues et a enchaîné sur un stage au service des Programmes Internationaux pendant les deux mois d’été. Cerise sur le gâteau : elle vient également d’être sélectionnée par l’Oréal pour effectuer un stage de 6 mois à partir de janvier 2020 au service Marketing International !
Un parcours sans faute dont la Fondation MBS pour l’égalité des chances est très fière.
« Cela nous conforte dans l’assurance qu’octroyer une bourse internationale d’excellence peut permettre à des étudiants issus de pays en voie de développement ou économiquement en situation difficile de montrer le meilleur d’eux-mêmes et de s’assurer un futur digne de leur valeur » a commenté Anne-Valérie CRESPO FEBVAY, Présidente de la Fondation MBS.
Toutes nos félicitations à Caryarit Carolina !”
Le label diversité fête ses 10 ans aux côtés de Montpellier Business School

Un engagement pour l’inclusion depuis 10 ans
C’est le 21 octobre dernier au Ministère des Solidarités et de la Santé que 108 organismes labellisés se sont retrouvés à l’occasion des 10 ans du Label Diversité, délivré par l’AFNOR. Garant d’un engagement pour l’égalité des chances, ce label a pour objectif de maintenir et développer les actions en faveur de l’inclusion au sein des entreprises.
En 2009, Montpellier Business School était la première Grande Ecole à rejoindre les titulaires en s’engageant dans une politique d’amélioration continue pour l’égalité professionnelle, à la fois dans le cadre de ses programmes pédagogiques mais également en termes de ressources humaines. Dix ans après, elle reste la seule Grande Ecole en Management à codétenir les labels Diversité et Egalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes.
Un label qui témoigne de la structure des recrutements et d’une gestion des carrières équitable
L’obtention du Label Diversité s’effectue lors d’un audit régulier vérifiant les engagements pris par l’organisme, les actions menées et les accords effectués avec les partenaires sociaux.
Le processus de recrutement est souvent ciblé comme le premier point de vigilance d’une entreprise. A Montpellier Business School, les ressources humaines veillent à ce que les effectifs soient équilibrées, à la fois au niveau de l’âge, du genre, de l’ancienneté ou encore de l’origine géographique. A cela s’ajoutent différentes grilles de recrutement précises qui permettent d’évaluer le candidat le plus justement possible sur :
- Ses compétences métier
- Ses compétences bureautiques & linguistiques
- Ses qualités personnelles et comportementales (softskills)
Le label exige également une gestion des carrières équitable. De l’intégration du collaborateur à son évolution, il est important de maintenir une sensibilisation et une formation régulière aux notions d’inclusion et de diversité. Ainsi, le 10 juillet dernier se tenait l’Equaliday, une demi-journée pour sensibiliser ses participants à la discrimination que vous pouvez revivre ici.
Une politique sociale qui s’inscrit dans la stratégie pédagogique
Le Label Diversité ne limite pas son audit aux collaborateurs mais également à l’ensemble de l’activité pédagogique de Montpellier Business School. Le recrutement des étudiants s’articule autour d’une méthode identique pour tous les candidats, permettant de ne juger que les qualités personnelles et comportementales du candidat.
Si les discriminations possibles sont évitées en amont de l’intégration, il reste le risque de la discrimination financière. C’est la raison pour laquelle une politique sociale existe depuis de nombreuses années : elle repose sur un ensemble de dispositifs de réduction de frais de scolarité (bourses) et propose également des activités rémunérées et aménagées en dehors des heures de cours. Pour consulter l’ensemble de ces dispositifs, rendez-vous ici.
Recherche : Les résultats académiques de Montpellier Business School poursuivent leur progression et affichent un excellent bilan.

Dans la continuité de performances 2017 en forte hausse, les résultats académiques 2018 de la faculté de MBS confirment une hausse durable du nombre et du rang des publications scientifiques. Directeur de la Faculté et de la Recherche, le Dr David Roubaud dresse et analyse ce bilan.
Après une année 2017 déjà riche en publications pour les enseignants-chercheurs de MBS, quel bilan pouvez-vous tirer des résultats académiques obtenus en 2018 ?
Nous continuons à connaître une belle amélioration des résultats académiques et nous sommes autant dans la quantité que dans la qualité avec de nombreuses publications de rang 1. Nous avons également poursuivi le recrutement de professeurs internationaux de très haut niveau et venant de belles institutions et aujourd’hui +60% de la faculté de MBS est internationale, ce qui correspond à notre volonté d’internationalisation.
Pour ce qui est des chiffres, en moyenne, nous avons 1,5 articles publiés par chercheur cette année. C’est très productif et puissant au sens de la qualité selon le classement EducPro. Ce dernier a d’ailleurs classé MBS 4ème pour la recherche en France (Productivité et Puissance).
Du point de vue qualitatif, c’est également une belle réussite collective avec ces 12 derniers mois 15 publications de rang 1 qui sont l’œuvre de 12 professeurs différents. Ces publications concernent toutes les disciplines et ont été publiées dans les revues les plus sélectives du « FT50 ».
Sur les 2 dernières années, nous comptons plus de 25 « rangs 1 » qui impliquent près d’une vingtaine de professeurs permanents, des recrues récentes mais aussi les membres historiques de la faculté, certains ayant même rejoint MBS après leur doctorat il y a plus de 10 ans. C’est important pour nous car l’académique, ce sont avant tout des hommes et des femmes. Et au final, ce sont de beaux résultats qu’il faut entretenir avec la mobilisation de tous.
Quels sont les principaux thèmes de recherche des chercheurs de la faculté de MBS ?
Dans l’ensemble de ces publications, nous retrouvons différents domaines qui résonnent avec les valeurs de MBS : nous avons publié sur la diversité et les performances globales, notamment dans le « Journal of business ethics » qui est FT50, ainsi que sur la Green supply chain, l’économie circulaire, l’innovation en finance notamment autour des cryptocurrencies ou encore Big data et Data Science Et bien sûr, l’entrepreneuriat est toujours une zone de force historique sur laquelle les chercheurs de MBS produisent régulièrement.
Cette forte évolution de la recherche a-t-elle un lien avec l’arrivée de nouveaux programmes à MBS ?
Grâce à la puissance de notre recherche, nous obtenons une certaine reconnaissance qui fait que des universités étrangères nous ont sollicité pour le développement de DBA (Doctorat en Business Administration) qui regroupent recherche et formation professionnelle continue. Fort de cette légitimité, nous avons ouvert un DBA dans 3 universités en Chine.
Ces points de force en recherche sont également précieux lors de la création de programmes, comme pour le lancement de nouvelles spécialités de haut niveau au sein de nos Masters of Science sur le campus de Montpellier, qui sont portées par d’excellents enseignants-chercheurs également passionnés par la pédagogie.
Comment ces résultats académiques et ces évolutions se traduisent concrètement pour les étudiants des programmes de formation initiale de MBS ?
Cela permet d’avoir des évolutions en termes de curriculum de cours avec plus d’options et de troncs communs enrichis. Au final, c’est une meilleure professionnalisation qui s’offre aux étudiants dans des secteurs pointus et avec une forte dimension internationale. Les résultats scientifiques de la faculté permettent aussi d’apporter des innovations y compris dans les approches pédagogiques. Pour conclure, c’est toute l’expérience étudiante à Montpellier Busines School qui bénéficie de ces résultats.
Quel avenir imaginez-vous pour MBS ?
MBS a de plus en plus vocation à rayonner à l’international. Ce développement se construit grâce au travail du corps professoral et des équipes de terrain réalisé sur les marchés clés sur tous les continents. A MBS, conformément à notre vision institutionnelle, l’internationalisation est indissociable de la recherche d’excellence académique comme de la défense de valeurs d’ouverture d’égalité des chances.
Lancement du MOOC Inclusion Diversity Inmotion : un cas de coopération pédagogique entre l’Université de Montpellier et MBS

Le MOOC Diversité : le fruit d’une collaboration entre chercheurs.ses
Une formation à destination des managers construite autour de regards croisés
S’exprimer en public : Stéphane De Freitas, réalisateur du film « À voix haute : La Force de la parole » livre ses conseils aux étudiants de MBS

Développer ses soft skills et apprendre à s’exprimer en public
La semaine dernière fut rythmée par le dispositif Work me up du Career Center de MBS, un programme d’accompagnement dont l’objectif est de développer les soft skills des étudiants. « L’empathie, la gestion du stress, la souplesse cognitive, ou encore la capacité à prendre du recul sont des qualités qui permettent aujourd’hui au candidat de se différencier lors d’un entretien » explique Laurence Flinois, Directrice du Career Center de MBS.
Lors de ce dispositif, les étudiants du Programme Grande Ecole ont eu l’occasion d’échanger avec Stéphane De Freitas, réalisateur du film « À voix haute : La Force de la parole » et concepteur d’Eloquencia, un programme d’expression publique au cours duquel les candidats se voient proposer une formation et un concours « des éloquences ». « L’objectif est que les étudiants apprennent mieux à se vendre en peu de temps à l’occasion d’un pitch. » complète Laurence Flinois.
Les trois étapes pour prendre la parole en public
Après avoir confronté l’étudiant à la difficulté de prendre la parole devant tout un amphithéâtre, Stéphane De Freitas a pu livrer les trois étapes qui se succèdent pour comprendre l’art de l’éloquence. « La première étape est d’accepter le sentiment provoqué par le devoir de prendre la parole en public : l’anxiété, l’excitation, la frustration… Ce sentiment même négatif est une arme, elle amorce le processus de sincérité. »
« La seconde étape est la structuration du discours. Si l’on ne sait pas où on va, on se perd dans nos mots. La structure permet d’appuyer un argumentaire solide. Enfin l’ultime étape est la verbalisation. Ici le conseil est simple : il faut utiliser ses propres mots, son propre vocabulaire. Chacun a une voix, chacun a ses propres mots, et c’est cette verbalisation qui fera votre identité et donc la différence. »
L’éloquence pour apprendre à porter ses projets devant un auditoire
Stéphane De Freitas a livré quelques conseils aux étudiants pour apprendre à bien pitcher un projet devant un auditoire. « Le corps est un véritable support au dialogue. Les mains peuvent être un atout pour ponctuer notre parole. Si on choisit de décrire un cheminement de pensée, il peut être intéressant de se déplacer de droite à gauche sur l’estrade, à condition de marquer des pauses. Ce sont ces petites règles qui peuvent faire la différence. »
L’éloquence a encore de beaux jours devant elle. Devenue une étape importante dans l’enseignement secondaire, elle vit également sur le campus de MBS grâce aux étudiants du club associatif Apostrophe. L’occasion de suivre prochainement de beaux débats.
L’entrepreneuriat féminin : découvrez des conseils pour enfin vous lancer dans votre projet de création/reprise d’entreprise

L’importance du partage d’expérience
Ce mardi 30 octobre, le campus a eu l’honneur d’accueillir un afterwork organisé par la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion et l’association ADIE pour révéler les talents « EntrepreneurEs » de la région. « Accueillir ce type de rencontre est fondamental pour MBS car elle touche au socle de valeurs de l’école comme l’égalité de chances, ainsi qu’à l’entrepreneuriat social » explique Bruno Ducasse, Directeur Général de Montpellier Business School.
Pour Anne Le Bissonnais, Chargée de projets pour la mission locale jeune de Montpellier Méditerranée Métropole, ces partages d’expériences sont indispensables : « plus on fera témoigner des femmes pour dire qu’entreprendre est possible, plus on tendra vers un équilibre de représentation Femme-Homme parmi les créateurs d’entreprises » explique-t-elle.
Ces portraits inspirants furent partagés lors de deux masterclasses et furent riche en retours d’expérience et en conseils utiles pour tout.e apprenti.e entrepreneur.e.
Prioriser : « tenir bon sur ce qui est important, et lâcher prise sur le reste »
L’afterwork a débuté avec l’intervention de la marraine de l’événement, Marianne Aya Omac, artiste et entrepreneuse de la région. « Si j’avais un conseil à donner aux potentielles entrepreneures, c’est de tenir bon sur ce qui est important et de savoir lâcher prise sur le reste. Tant qu’on résiste à un problème, on ne fait que l’alimenter et créer de la tension. La vraie qualité pour entreprendre, c’est de ne pas résister aux problèmes, il faut les accepter et les considérer comme des événements plus que des obstacles. » explique Marianne Aya Omac.
Savoir dédramatiser, déculpabiliser et s’analyser
Un des objectifs de cet afterwork était de désacraliser l’entrepreneuriat. « Il faut arrêter avec l’image de l’entrepreneur qui n’a plus de vie en dehors de son travail. Être cheffe d’entreprise ne signifie pas qu’il faille passer 12h par jour à son bureau pour avoir de bons résultats » explique Bénédicte Laurent, fondatrice de Namae Concept.
« Bien sûr, il arrive que la sphère personnelle et la sphère du travail s’entrechoquent. Mais l’essentiel est de ne pas se culpabiliser pour ce que l’on ne fait pas pour l’une ou pour l’autre. Ce qui est important c’est de savoir s’analyser, ne pas s’oublier et donc comprendre ses attentes et son rapport avec la réussite, l’argent, le rôle que l’on veut jouer avec son entreprise et au sein de sa famille. » complète-t-elle.
Savoir s’entourer
Emma Nganleu, fondatrice de Reflex Happy, insiste sur l’importance de l’accompagnement entrepreneurial lorsque l’on créé son entreprise : « Parler de son projet, c’est découvrir des questions que l’on ne s’était pas posées. C’est la raison pour laquelle l’entourage et les associations comme l’Adie ont un rôle fondamental dans le lancement de son projet. »
Au sein de Montpellier Business School, la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion s’est donné comme objectif d’accompagner et former les personnes les plus éloignées de l’emploi à la création d’entreprise et notamment des entreprises de l’ESS.
Pour en savoir plus sur la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion, rendez-vous ici.
Financial Times : le Programme Grande Ecole de MBS se classe 55e parmi les meilleurs Masters en Management mondiaux

Le Financial Times vient de publier son classement mondial 2019 des meilleurs Masters en Management, qui constitue la référence internationale pour les Business Schools.
Ce palmarès classe les 100 meilleurs Masters en Management au monde, tous accrédités AACSB ou Equis.
Le Programme Grande Ecole de Montpellier Business School s’y classe 55e meilleur Master en Management mondial.
Comme l’année dernière 25 Programmes français sont classés.
Le Programme Grande Ecole de Montpellier Business School est classé 13e Programme Grande Ecole Français post-prépa.
Ce classement est établi à partir de deux enquêtes mesurant 17 indicateurs : une enquête auprès des diplômés (58% du score) et l’autre auprès des écoles (42%).
A l’heure de l’obtention d’EQUIS, ce palmarès rappelle la place de MBS dans les meilleures BS mondiales.
L’Escape Game : un outil pédagogique interculturel pour améliorer l’ancrage mémoriel des étudiants

MBS intègre l’escape gaming pour contourner les limites de l’attention et renforcer l’assimilation des concepts.
A l’ère de l’hyperconnexion, l’attention de la nouvelle génération suit un schéma basé sur un rythme de micro-tâches brèves successives. « Il s’agit du multitasking » explique Dr. Julien GRANATA, « nous évoluons dans le monde de l’instantanéité, donnant le sentiment de devoir traiter simultanément divers sujets via divers supports. » Ainsi, les étudiants issus de la génération Y et Z se concentrent et naviguent toutes les quinze minutes en moyenne d’un sujet à un autre.
« Face à l’attention qui change, il fallait trouver une approche ludique pour faciliter l’assimilation des concepts et des compétences. » explique Rocio OVILLA BUENO, Professeur et Coordinatrice du Pôle Langues de MBS. « En intégrant l’escape game comme outil d’apprentissage et d’évaluation, on parvient à contourner la résistance mentale de l’étudiant et à le challenger sur des exercices brefs mis en scène dans un scenario ludique. »
Fonder des règles du jeu inclusives pour favoriser l’utilisation des softs skills
Beverly LELIGOIS enseigne le management interculturel à MBS et a adopté la technique de l’escape game pour mettre à l’épreuve les compétences comportementales et le travail en équipe des étudiants. Basé sur un scénario d’enquête autour de la mise en danger du patrimoine culturel, cet exercice a fait appel successivement à la culture générale, aux concepts managériaux, à l’empathie et aux compétences artistiques des étudiants. « Au sein d’une même équipe, nous pouvions retrouver jusqu’à six nationalités différentes. Lors de l’étape finale du jeu, les étudiants devaient parvenir s’entendre pour créer un support créatif symbolisant la personnalité multiculturelle de leur groupe. »
La clé pour un escape game réussi réside dans l’aspect stratégique des solutions. « Les groupes qui réussissent dans le temps imparti sont ceux qui ne se sont pas précipités et qui ont effectué une bonne répartition des rôles et des tâches. Les groupes qui ont mis en place une réelle stratégie sont parvenus à limiter les conflits générés par les péripéties du jeu. » explique Beverly LELIGOIS. « L’escape game permet aussi de confronter l’étudiant à l’échec, sans que cela soit interprété comme une sanction et ainsi l’inviter à repenser sa stratégie. »
Une méthode reconnue par le monde académique
L’escape game de Montpellier Business School a encore de beaux jours devant lui. A la suite du module « Management interculturel » dispensé par Beverly LELIGOIS à Air France, le scénario de l’escape game a pu être enregistré auprès de la CCMP (Centrale de Cas et de Médias Pédagogiques), organisme garant de l’apport pédagogique du jeu.
Par ailleurs, Rocio OVILLA BUENO qui fut l’une des premières à intégrer ce nouveau mécanisme à MBS a eu l’opportunité de présenter sa méthodologie d’élaboration des escapes games à l’université de l’UNAM, au Mexique, devant 80 professeurs prêts à adopter cet outil d’apprentissage.
Bienvenue à Rahel et Jose Alexandro, les deux nouveaux boursiers internationaux d’excellence de la Fondation Montpellier Business School pour l’égalité des chances

Arrivés à Montpellier fin août, Rahel et Alexandro, nos nouveaux lauréats, ont tous les deux intégré le PGE2 cursus anglophone. Après 3 semaines de français intensif et une période d’adaptation, ils sont maintenant bien intégrés et ont commencé les cours.
Originaire d’Indonésie, Rahel est titulaire d’un Bachelor Affaires Internationales obtenu à l’université de Bandung, qu’elle a complété avec une 1ère expérience professionnelle comme analyste média dans une agence de relations publiques à Jakarta. Membre de l’AIESEC, Rahel est très investie dans l’entrepreneuriat social. A son retour en Indonésie, elle souhaite participer au développement des petites et moyennes entreprises en milieu rural.
Originaire de Bolivie, Alexandro est titulaire d’un Bachelor en Administration des Entreprises de l’université de Santa Cruz, complété par un diplôme de Management Financier de la même université. Vice-président de la Student Scientific Society of Economical, Financial and Managerial Sciences de son université, il est très intéressé par le monde de la Finance et plus particulièrement par les solutions Fintech.
Issus d’un milieu social défavorisé, ils n’auraient pas pu venir en France sans le soutien financier de la Fondation MBS pour l’égalité des chances qui lance tous les ans un appel à candidature. Les pays ciblés, différents chaque année, sont choisis par les membres du Comité Exécutif : ce sont des pays en voie de développement ou connaissant des difficultés particulières (situation de guerre ou problématiques économiques très fortes).
Depuis 2012, 17 étudiants originaires de Syrie, Haïti, Colombie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Myanmar, République Dominicaine, Vietnam, Mali, Vénézuela, Bengladesh, Pérou ont pu venir effectuer les deux dernières années du Programme Grande Ecole à MBS.
A travers les dons des entreprises, La Fondation MBS prend en charge les frais de scolarité des lauréats et finance également les frais de vie.
Nous leur souhaitons la bienvenue à Montpellier Business School.
Fanny Hugé, alternante en dernière année du Programme Grande Ecole est lauréate du Prix Jane M. Klausman « Women in Business » du Zonta International

Un Prix international pour lutter contre les inégalités Femme-Homme dans les affaires
Le programme Jane M. Klausman « Women in Business » du Zonta International a été créé en 1998 pour encourager les femmes en poursuite d’études à faire carrière et à occuper des postes à responsabilité dans les affaires. Le programme cherche alors à renforcer la voix des femmes en entreprise en détectant les Hauts Potentiels et en les incitant à ouvrir le chemin à de réels changements pour l’égalité Femme-Homme dans le monde des affaires.
Sensible à la lutte contre les stéréotypes de genre, Fanny Hugé, étudiante en dernière année du Programme Grande Ecole, a su se démarquer grâce à un projet éducatif innovant et s’est vu remettre le prix international du Zonta il y a quelques jours en Bulgarie. Elle est également la deuxième lauréate issue de Montpellier Business School en 3 ans. « Le prix tient compte à la fois du parcours d’études des candidates mais également de la cohérence de leur projet professionnel. » explique Benjamin Ferran, Responsable Diversité et RSE de Montpellier Business School.
La lutte contre les stéréotypes, l’international et l’IT : les trois fondements du projet de Fanny
Chaque candidate doit élaborer un projet personnel, porteur de ses valeurs, pour espérer remporter le Prix. « J’ai souhaité construire mon projet autour de l’autocensure des femmes. D’après Global Study, les enfants intègrent les stéréotypes de genre dès l’âge de dix ans. Expliquer aux enfants les dangers de ces idées préconçues peut faire la différence. » explique Fanny.
Fanny a alors choisi de construire son projet en s’appuyant sur les deux piliers forts qui ont marqué son parcours : l’international et les technologies de l’information. « Depuis plus d’un an, je poursuis mes études en alternance chez Microsoft. Lorsque j’ai postulé, une des étapes du recrutement était de choisir l’un des produits actuels et de lui développer un nouvel usage. L’idée était alors d’utiliser leur outil gratuit de vidéo conférence et de l’introduire dans les salles de classe à travers le monde pour créer des relations entre élèves aux quatre coins du Globe. Cela permettrait aux enfants d’échanger sur leurs différences culturelles et de permettre aux celles et ceux qui doivent parcourir des kilomètres avant d’atteindre leur école de suivre des cours à distance dispensés par des professeurs à l’étrangers. L’objectif est de renforcer leur confiance, de cultiver l’ouverture sur le monde et de réduire les stéréotypes de genre. »
« On peut faire la différence si on croit en une cause et on se donne sans compter »
Pour donner suite à ce Prix, Fanny continue d’affiner son plan de carrière et ses futurs engagements. « J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses femmes qui luttent activement aujourd’hui pour le droit des femmes. A toutes les étudiantes qui envisageraient de participer à ce Prix mais qui pensent n’avoir aucune chance, j’aimerais leur dire que rien n’est impossible et qu’elles n’ont surtout rien à perdre. Il faut apprendre à se faire confiance. On peut faire la différence si on croit en une cause et si on se donne sans compter » conclut Fanny.