Publié ce jeudi 20 février, le nouveau « Classement 2020 des diplômes ayant grade de master des Grandes Ecole de commerce » du magazine le Point classe Montpellier Business School 12^e meilleur master.

Avec 37 établissements classés cette année, ce 12^e rang est synonyme de progression d’une place pour Montpellier Business School et fait écho au classement du Figaro publié le 27 novembre dernier.

Parmi les critères principaux évalués par Le Point, il est à noter que MBS se distingue particulièrement dans deux domaines : la recherche pour laquelle l’école se classe au 5^e rang et l’entrepreneuriat pour lequel MBS se place au 6^e rang.

L’intégralité du palmarès du magazine Le Point est disponible pour les abonnés ici.

Edité le 06/03 : Soukeïna a finalement remporté le Prix du Public du Phare de l’Entrepreneuriat. Félicitations à elle !

Une trajectoire non conventionnelle pour une diplômée de Grande Ecole

Une fois diplômée du Programme Grande Ecole de MBS en 2015, Soukeïna s’est dirigée vers un métier de Coordinatrice au sein d’un fonds d’investissement afin d’avoir l’opportunité d’accompagner les start-ups dans leur projet. « C’était ce qu’il y avait de plus logique à faire. Je sortais d’une année de spécialisation en Entrepreneuriat et d’une alternance au sein de l’accélérateur d’entreprises d’Oracle. » explique Soukeïna.

« Seulement 8 mois plus tard, j’avais envie de créer ma marque, mon entreprise, mais je n’avais aucune idée de ce que je voulais réellement créer » se confie Soukeïna. Ce fut au hasard d’un voyage que cette diplômée eut le déclic et décida de découvrir le monde de la maroquinerie. 

Soukeïna se lance alors dans un CAP pour apprendre ce métier d’art. « Au tout début, je souhaitais juste être capable de discuter « technique » pour pouvoir échanger avec de potentiels fournisseurs. Mais au fur et à mesure de ma formation, je me suis découvert une passion. Au début je pensais tester l’entrepreneuriat pour un ou deux ans, et j’envisageais même de retourner au salariat si cela ne fonctionnait pas. Mais après cette formation, j’ai compris que je voulais faire de cette marque un projet de vie. »

Une chaîne de podcasts inspirants pour mieux comprendre le secteur du luxe

Son CAP en poche, Soukeïna a eu l’opportunité de faire ses armes dans deux prestigieuses maisons de luxe françaises (Moynat & Goyard) en tant qu’artisane maroquinière. « J’ai appris pour la première fois de ma carrière à apprécier le temps long. Dans le luxe, on nous apprend à prendre le temps qu’il faut pour que chaque détail d’une pièce soit parfait. » explique Soukeïna.

« C’est un des avantages de l’artisanat, certains gestes deviennent automatiques et on bénéficie d’un plus grand temps de cerveau disponible. J’ai commencé ainsi à écouter beaucoup de podcasts et j’ai eu envie de créer le mien pour démystifier le monde du luxe qu’on nous vend toujours comme inaccessible. »

Depuis mars 2019, Soukeïna a alors lancé une série de Podcast « Luxe & Artisanat » dans lesquels elle échange avec des professionnels du secteur pour comprendre leur parcours, leurs réussites, leurs échecs et ainsi ouvrir la voie aux potentiels artisans en herbe qui hésiteraient encore à se lancer.

Un projet incubé à l’Entrepreneurship Center et finaliste du Phare de l’Entrepreneuriat

Lors de son retour à MBS en tant que jury des Admissibles, Soukeïna a fait la découverte de l’Entrepreneurship Center. Ouvert aux diplômés, l’incubateur de MBS intègre désormais Maison Aïma, la marque de Soukeïna et l’aboutissement de 3 années et demie de travail « qui ne font que commencer » sourit Soukeïna.

Aujourd’hui, cette jeune entrepreneure est finaliste du Phare de l’Entrepreneuriat. Tous les likes et commentaires obtenus sur ses posts comptent pour le concours. Donc n’hésitez pas à aller lui rendre visite sur ses posts :

Vous pouvez également suivre son aventure sur Instagram :

La Loi Avenir Professionnel ne modifie pas le taux mais la collecte

En juillet dernier, nous vous expliquions que la Loi Avenir professionnel modifiait la collecte de la taxe d’apprentissage. Depuis le 1er janvier 2019, la taxe d’apprentissage et la contribution à la formation professionnelle sont rassemblées dans la contribution unique à la formation et à l’alternance.

Le taux de la taxe d’apprentissage ne change pas et correspond toujours à 0,68 % de la masse salariale. (Il existe un régime particulier en Alsace-Moselle où le taux de la taxe d’apprentissage est fixé à 0,44 %.)

Attention cependant : la loi modifie le processus de collecte. Ainsi, l’entreprise doit verser le quota, correspondant à 87% de cette taxe, à son OPCO de branche (opérateurs de compétences). Les 13% restant forme le barème.

La nouveauté pour le barème (13%) est que l’entreprise doit le verser directement à un ou plusieurs établissements de son choix, avant le 30 juin 2020.

L’opportunité de soutenir la politique d’égalité des chances dans le cadre d’une formation d’excellence

Montpellier Business School a mis en place une politique de diversité et d’égalité des chances visant à ouvrir ses programmes à chaque potentiel sans tenir compte de ses capacités financières. En dix ans, ce sont plus de 400 lauréats qui ont pu bénéficier d’une bourse afin de s’affranchir de cette barrière financière. De plus, grâce à l’alternance, 35% des étudiants n’ont pas acquitté de droits de scolarité. Le versement de la taxe d’apprentissage représente pour MBS une ressource indispensable pour continuer de mener à bien sa mission de former tous les talents, riches de leur diversité, qui deviendront des managers responsables dans un monde qui change.

« Même si vous n’accueillez aucun alternant de Montpellier Business School, le versement du barème (13%) représente une opportunité nouvelle de soutenir cette politique d’égalité des chances et d’investir dans les futurs talents de votre entreprise » explique Pierre-Emile Ramauger, Directeur du Développement et de la Relations Entreprises.

Comment verser les 13% de votre taxe d’apprentissage à Montpellier Business School ?

« Vous pouvez choisir de verser à Montpellier Business School, une partie ou l’intégralité des 13% de votre taxe d’apprentissage » complète Pierre-Emile Ramauger. « L’école fournira ainsi en retour un reçu libératoire. »

Plusieurs méthodes sont disponibles :

• Par virement bancaire (RIB disponible ici + lien taxe)
• Par prélèvement à échéance (mandat disponible ici + lien taxe)
• Par chèque (à l’ordre de : Montpellier Business School, Service Comptabilité, 2300 avenues des moulins 34 185 Montpellier Cedex 4)

Montpellier Business School est éligible avec le code UAI : 0340137P.

Contact :

• 04 67 10 27 54
• taxeapprentissage@montpellier-bs.com

Accueillir Rob Hopkins pour répondre à la situation d’urgence 

Le 5 février dernier, MBS avait l’honneur d’accueillir Rob Hopkins, fondateur du mouvement mondial des Villes en transition, grâce à la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion et au Magazine Sans Transition.

« L’objectif est qu’une figure de la transition sociale, économique et environnementale comme Rob Hopkins puisse partager son expérience sur l’importance d’imaginer, collectivement, un futur positif pour tous » explique Dr Walid Nakara, titulaire de la Chaire & Directeur adjoint du Yunus Centre de MBS.

La dimension positive fut pourtant, dès le début, challengé par l’état des lieux de la situation climatique dressé par l’expert en permaculture. « Si la température globale du globe augmente de 1,5 à 2°C, il y aura des famines généralisées. Si on continue de fonctionner comme aujourd’hui, on atteindra ce seuil d’ici 2025. » Si cette introduction a pu alerter le public sur la situation d’urgence, c’est ensemble que les participants se sont prêtés au jeu créatif d’imaginer les solutions du monde de demain.

Imaginer ensemble la transition, dans un monde plus résilient et positif

« Jusqu’aux années 90, la courbe de la créativité et du QI suivaient toutes les deux la même croissance. Peu après, alors que la courbe du QI a poursuivi sa progression, celle de la créativité s’est mise à stagner » explique Rob Hopkins, pointant du doigt la crise de la créativité et de l’attention.

A travers des questions débutant toutes par « What if … » (« Et si… »), le conférencier a ainsi encouragé son public de manière ludique à ne pas se fixer de limites à l’imagination. « Le jeu a son importance. Et si le jeu revenait au cœur de la société ? Dans la ville de Bristol, certaines rues sont fermées à la circulation afin que parents comme enfants puissent se retrouver pour jouer en extérieur. Le jeu permet de construire un lien social et solidaire entre les individus tout en donnant la possibilité de tester les solutions imaginées. »

En stimulant l’imagination, de nouveaux modèles collaboratifs peuvent ainsi voir le jour. Rob Hopkins conclut en livrant ses quatre ingrédients pour faciliter la transition de la société et des entreprises : « Space, Place, Pacts, Practice ». La première étape est donc de créer un espace et un cadre sûr dans lequel les individus peuvent prendre le temps d’imaginer. « A Bologne, un bureau municipal de l’imagination a été créé afin que chacun puisse proposer au niveau local des idées pour améliorer le quotidien de chacun. »

Finalement, pour amener les citoyens à agir pour la transition, l’enthousiasme et l’optimisme sont plus efficaces que la communication autour de l’urgence. « Certains chercheurs proposent aux participants de se projeter dans le futur en l’imaginant de manière positive et de créer des « souvenir de l’avenir ». Il est plus simple ainsi pour les personnes de se battre pour ces souvenirs que de se battre pour éviter un futur apocalyptique. »

Former les étudiants aux nouvelles méthodes créatives et responsables : une mission qu’endosse MBS depuis plusieurs années

La conférence de Rob Hopkins résonne avec le cœur de la mission de Montpellier Business School. « Nous croyons que le plus grand défi des entreprises sera la transformation durable, citoyenne et éco-responsable de leur stratégie. C’est pourquoi les thématiques de RSE et de développement durable sont au cœur de nos activités de recherche et sont enseignées en transverse dans tous nos programmes. » explique Bruno Ducasse, Directeur général de Montpellier Business School.

Si la RSE fait partie de l’ADN de Montpellier Business School depuis de nombreuses années, l’école a depuis quelques mois chercher à amener davantage le jeu dans sa pédagogie. La gamification des enseignements regroupe un spectre large d’exercice : de l’escape game interculturel au serious game de création d’entreprise, les Professeurs et le Learning Center de MBS testent aujourd’hui de plus en plus de méthode pour stimuler la créativité des managers de demain.

Une lecture indispensable si le transport aérien et l’environnement vous intéressent.

Créée par Dr. Paul Chiambaretto, la Chaire Pégase a pour ambition de renforcer les liens entre le monde académique et les entreprises des secteurs aérien et de l’aérospatial.
Elle est un nouvel exemple de la collaboration entre Montpellier Business School et d’autres institutions scientifiques dont l’Université de Montpellier.

Découvrez le rapport ici.

Favoriser la rencontre entre l’étudiant et l’entreprise

Le 5 février 2020 avait lieu le Stage Dating, un événement organisé par le Career Center de MBS invitant les recruteurs à rencontrer les étudiants sur le campus. « Cette manifestation s’inscrit dans l’une des missions principales de MBS qui est de faciliter le lien entre l’entreprise et l’étudiant. » explique Laurence Flinois, Directrice du Career Center.

Plus de 200 offres de « stages courts » étaient à pourvoir lors de cette nouvelle édition, de quoi satisfaire la curiosité des étudiants de première année qui construisent les premières fondations de leur projet professionnel suite au dispositif « Work me up ». « Le marché pour ces stages de découverte est très resserré. Il reste stratégique pour les entreprises car lorsque les étudiants de MBS chercheront leur alternance, ils penseront en priorité aux entreprises dans lesquelles ils ont effectué leurs premières missions. » complète Laurence Flinois.

43 Grands Partenaires et partenaires locaux ont répondu présent

Cette année encore, les Grands Partenaires de MBS sont fidèles au rendez-vous. « Les Grands Partenaires présents lors de cette édition offrent un large spectre de choix de secteur et de missions aux étudiants. Adecco, Asics, Auchan, la Caisse d’épargne, Decathlon ou encore Orchestra : l’objectif est de facilité l’intégration des étudiants au sein d’un grand groupe. » explique Alexandrine Bernad, Directrice des Grands Partenaires.

Le Stage Dating est aussi l’occasion de donner de la visibilité aux plus petites structures, souvent locales, qui attirent aussi chaque année de nombreux étudiants en quête d’une expérience « startup ». « L’an dernier nous avions recruté Artus lors du Stage dating, pour un stage articulé autour de missions de chef de produit et de panel management. C’était un vrai coup de cœur et nous espérons cette année revivre le même genre de rencontre. » explique Lionel Seltz de Specialist-Wanted. « Au-delà du niveau académique, les étudiants issus de Grande Ecole offrent une vraie posture professionnelle. C’est cela qu’on est venu chercher. Cette posture est fondamentale pour les missions que l’on propose où l’étudiant sera en contact quotidien avec des entrepreneurs. »

Un record de participation pour cet exercice atypique de recrutement

Lors du Stage Dating, les recruteurs et les étudiants n’ont que quelques minutes pour évaluer la correspondance des projets professionnels avec les missions proposées. Sacha, étudiante en première année du programme Grande Ecole a eu l’opportunité d’effectuer trois entretiens pour des postes en marketing et communication : « Le format rapide du Stage Dating créé le cadre non conventionnel de la rencontre. Je me rappelle lorsque j’étais en prépa du stress que je pouvais ressentir avant d’entrer en khôlle. Ici, le climat est radicalement différent, l’ambiance est détendue et je n’ai pas l’impression de passer des entretiens. »

Ce climat d’échanges aura été bénéfique puisque le Stage Dating enregistre cette année un record d’affluence de plus de 400 étudiants venus construire leur réseau.

Immerger l’étudiant de première année dans une découverte sur mesure des métiers et de leurs réalités

Le 20 janvier dernier, le Career Center de Montpellier Business School organisait la seconde édition de « Work me Up », une semaine thématique au cours de laquelle les étudiants de première année du Programme Grande Ecole partent à la rencontre de professionnels venus sur le campus pour leur partager la réalité de leur métier.

Pour certains étudiants, la semaine « Work Me Up » représente la première démarche réseau à laquelle ils participent. « Je vais devoir trouver un stage en juin et les offres jusque-là me paraissent vraiment abstraites. Avoir un premier contact avec des professionnels permet de confirmer ou non l’idée que l’on se fait de certains métiers » confie Thomas, participant à l’ensemble du dispositif.

Construire son projet individuel à l’aide de l’Ikigai

« L’objectif de Work Me Up est de donner aux étudiants les clés pour initier la construction de leur projet professionnel afin qu’ils puissent trouver leur voie. » explique Amandine Bourdette, Consultante Carrière au sein de MBS.

Cette année, les étudiants devaient travailler sur leur Ikigai (équivalent japonais de « raison d’être). Les ateliers étaient construits de manière à faciliter la construction du projet de l’étudiant en prenant en compte : ce qu’il aime, ce pour quoi il est doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi il peut être rémunéré. « J’ai le sentiment que nous sommes nombreux à vouloir nous sentir utiles. Cet exercice en tient compte et cela nous aide à nous projeter dans un projet plus personnel et concret. » explique Thomas.

Un échange de proximité avec les professionnels de tous les secteurs

Pour Emilie, étudiante de première année du programme Grand Ecole, le bilan de l’expérience est positif : « Les professionnels que j’ai rencontrés répondaient précisément aux questions que je posais et ont été très sincères sur la réalité de leur quotidien. » explique-t-elle.

Pour les intervenants, Work me Up permet un échange de proximité avec les étudiants, une parenthèse privilégiée pour faire découvrir leur métier autrement. « C’est toujours très intéressant d’échanger avec les étudiants et de répondre à leurs questions. Ils étaient très curieux de connaitre mon parcours et les missions que peut avoir la direction communication d’un groupe bancaire. C’était vraiment un plaisir d’échanger avec eux » conclut Jean-Michel Setbon, Chargé de Communication au sein de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon.

Faciliter la coopération internationale entre Business Schools

CLADEA (El Consejo Latinoamericano de Escuelas de Administración) est une organisation internationale qui fédère des établissements d’enseignement supérieur aux quatre coins du monde afin de promouvoir les innovations et les techniques d’enseignements des sciences de gestion et d’inviter les institutions à coopérer davantage en matière de recherche, d’échanges académiques et de mobilité étudiante.

Avec plus de 240 membres, CLADEA joue un rôle de facilitateur global entre les universités et Business Schools d’Amérique latine et le reste du monde.

Pour les trois prochaines années c’est Montpellier Business School, représentée par Dr. Yvon Desportes, son Directeur des relations académiques internationales, qui siègera au Comité de direction de CLADEA au nom de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur hors Amérique.

La mission de ce mandat : briser les préjugés sur l’Amérique latine et ouvrir le spectre social des études supérieures

« Historiquement, l’Amérique latine a hérité d’une multi-identité qui fait d’elle un lieu d’interaction interculturelle soumis à de multiples influences européennes, africaines, américaines et asiatiques. » explique Dr. Yvon Desportes. « Aujourd’hui les taux d’alphabétisation et d’espérance de vie sont comparables à l’Europe et témoignent d’un niveau académique très satisfaisant. La problématique aujourd’hui est celle de l’accessibilité pour tous à l’enseignement supérieur. » complète-t-il.

Cette problématique d’inégalité des chances marque le principal enjeu de ce nouveau mandat : assurer une meilleure mobilité sociale et agrandir le spectre des talents intégrant les Universités et Business Schools en démocratisant davantage l’accessibilité.

« Former les individus est un véritable facteur de multiplication de justice sociale. Les études de commerce permettent de combattre l’unique transmission familiale des entreprises et de créer davantage de solutions innovantes pour les enjeux du monde actuel. » précise Yvon Desportes. « Ce mandat est une réelle opportunité pour MBS de partager sa politique d’égalité des chances et de matérialiser à nouveau sa valeur fondatrice qu’est la RSE en action concrète. »

MBS facilite la mobilité étudiante vers l’Amérique latine depuis de nombreuses années

Depuis de nombreuses années, plusieurs centaines d’étudiants de MBS ont vécu l’expérience de l’échange académique en Amérique latine en partant étudier dans l’un des nombreux partenaires académiques de l’école. « Montpellier Business School est parvenu au fil des années à lier un partenariat avec 80% des institutions accréditées d’Amérique Latine, un engagement qui alimente à la fois notre mission de facilitateur de la mobilité étudiante mais également qui contribue au développement de l’excellence académique. » conclut Yvon Desportes.

Dans quelques semaines, les étudiants des programmes Bachelor et Grande Ecole pourront ainsi choisir de partir en échange simple ou diplômant parmi une trentaine d’établissements d’Amérique latine, comme l’Instituto Technologico Autonomo de Mexico (ITAM), l’Universidad Esan du Pérou, ou encore l’Universidad Adolfo Ibanez du Chili….

Retrouvez  l’ensemble des Universités partenaires étrangères de Montpellier Business School ici.

Permettre aux jeunes de choisir leur orientation et non de la subir

En partenariat avec les Ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la politique de la ville, les Cordées de la réussite organisaient leur journée nationale de mobilisation le 16 janvier dernier pour annoncer les différents projets qui rythmeront 2020 dont l’objectif est d’accroître l’ambition scolaire des lycéens et collégiens issus de quartiers prioritaires. « Il s’agit de lever les obstacles psychologiques, sociaux et culturels qui peuvent freiner l’accès des jeunes aux formations de l’enseignement supérieur » explique Sophie Fournials, Chargée de projet ouverture sociale et Cordées de la réussite au sein de Montpellier Business School. 

« Au sein de MBS, les Cordées de la réussite et le Parcours d’Excellence sont portés par les étudiants dans le cadre de projets intégrés à leur cursus. Du tutorat à l’organisation d’actions d’ouverture sociale et culturelle en partenariat avec des associations de la région, les événements organisés par les étudiants bénévoles ont pour but de favoriser la mixité sociale, démystifier les formations d’excellence et de présenter les clés de la réussite professionnelle » complète Benjamin Ferran, Responsable Diversité et RSE.

15 projets en 2020 pour une année sous le thème de la « connaissance de soi »

Réalisés de novembre à avril par des étudiants de première année du programme Grande Ecole (projet Prométhée) et de deuxième année de Bachelor (projet Alpha), les projets mobilisent plus d’une centaine d’étudiants et visent des structures variées pour offrir aux jeunes une expérience autour de valeurs fédératrices et facilitant l’échange : le sport, le soutien scolaire, l’aide aux devoirs, les visites d’établissements d’enseignement supérieur…

« Cette année, nous souhaitons encourager les lycéens et collégiens à oser un projet personnel ambitieux par l’intermédiaire d’ateliers organisés autour de la connaissance de soi. Grâce aux leviers du développement personnel, les jeunes parviennent à mieux identifier ce qui les anime et donc à construire un projet professionnel plus stimulant. » explique Sophie Fournials.

L’Odyssée de la diversité renouvelle son concept pour stimuler la créativité des jeunes

Parmi les nouveautés de cette édition, l’Odyssée de la diversité fait peau neuve en 2020. Cet événement en faveur de l’égalité des chances permet à des collégiens de 4ème issus de quartiers prioritaires de rencontrer et d’échanger avec des étudiants et des professionnels.

Si les années précédentes, le sport était à l’honneur, cette année les étudiants de MBS ont choisi de proposer un concours de création de projets. « L’idée est qu’ils partagent ce qu’ils aiment et qu’ils parviennent en équipe à imaginer un concept tous ensemble. » expliquent les étudiants bénévoles.

Renforcer ses compétences stratégiques et adapter son management au développement de son entreprise

Yihong Pan évolue au sein de Magic Design Studios, un studio indépendant fondé en 2015 par des vétérans du secteur du jeu vidéo, récompensé en 2019 par un Annie awards pour leur jeu vidéo 100% made in France : Unruly Heroes. « C’est une fierté pour notre jeune studio d’être nommé pour cette distinction internationale qui récompense notre expertise en animation » explique Yihong.

Le développement d’Unruly Heroes a entraîné une forte expansion de l’équipe : « Nous sommes passés de cinq collaborateurs en 2015 à pas moins d’une trentaine de personnes lors de la préproduction. » Le développement des ressources humaines qu’a vécu le studio a nécessité de la part de ses cadres une évolution du management des équipes. « Mon objectif lorsque j’ai décidé d’intégrer le programme MBA était de préparer mes compétences à la gestion d’une équipe plus grande, et ainsi de préparer l’entreprise à son développement sur de nouveaux marchés » complète ainsi Yihong.

Bénéficier de la recherche pour mieux construire une stratégie de conquête de marchés

Yihong Pan sera diplômée le 31 janvier prochain du programme MBA. « Le souvenir le plus marquant de mon cursus est le choix de ma thèse. Je voulais que les recherches académiques faites dans le cadre de cet exercice servent directement mon projet professionnel. »

Coachée par l’enseignant-chercheur Julien Granata, Yihong a fondé la problématique de ses recherches sur les moteurs et les freins au développement d’un produit sur le marché chinois, en prenant le cas le plus pertinent pour ses enjeux en entreprise : le secteur du jeu vidéo. « Entrer sur le marché chinois est un véritable défi dans le secteur du jeu vidéo. Construire ma thèse autour du défi que rencontre aujourd’hui mon entreprise me permet de mieux élaborer le plan stratégique de la société et de me baser sur des données scientifiques. »

Vous souhaitez intégrer le marché du jeu vidéo ? Voici quelques conseils

Avec l’association étudiante de MBS, Arcadia, l’E-sport s’est invité sur le campus de MBS. Aujourd’hui, de plus en plus d’étudiants souhaitent se professionnaliser dans le secteur du jeu vidéo.

Yihong leur livre quelques conseils. « Que ce soit pour un stage ou une alternance, il faut faire l’effort de se mettre dans la peau d’un concepteur et d’un distributeur, c’est-à-dire de s’imaginer lancer un jeu de A à Z et donc de visualiser chaque étape du processus de production : du développement à la commercialisation. »

« Le premier emploi est la clé car le projet professionnel poursuit sa construction après la diplomation. Les cinq premières années de carrière dans ce secteur sont clés pour comprendre ce vers quoi vous souhaitez vous diriger. » conclut Yihong.  

Pour en découvrir un peu plus sur l’univers de cette future diplômée, c’est par ici :