MBS School of business
27 juillet 2020

Adopter une démarche écologique au sein de la 2e industrie la plus polluante au monde : le défi d’Arnaud Esclangon, diplômé 2016 du programme MBA de Montpellier Business School

Adopter une démarche écologique au sein de la 2e industrie la plus polluante au monde : le défi d’Arnaud Esclangon, diplômé 2016 du programme MBA de Montpellier Business School

Provoquer un changement de carrière en démarrant une aventure entrepreneuriale fondée sur des valeurs fortes

Après une riche expérience de vingt ans au sein du groupe Sanofi, Arnaud Esclangon avait besoin de nouveaux challenges. « Je tournais en rond. J’ai alors opté pour une formation MBA au sein de Montpellier Business School afin de développer mes compétences et ouvrir de nouvelles portes. » explique Arnaud, diplômé du programme en 2016.

« La mixité des profils m’a permis de côtoyer des entrepreneurs et de découvrir toute la dimension professionnelle qui me manquait dans le salariat. Quelques années après ma diplomation, je décide d’opérer un changement de carrière et me lance à mon tour dans l’entrepreneuriat, à l’aide d’un projet fondé sur ma passion pour l’histoire de France et sur mon engagement pour le développement durable » complète Arnaud Esclangon. 

Arnaud Esclangon créé L’Esprit des Forts, une marque de prêt à porter de fabrication française et respectueuse de l’environnement où se mêlent culture, histoire et Art de Vivre à la française

Partagé avec Montpellier Business School, l’engagement pour le développement durable et l’écologie est l’un des piliers fondateurs de l’Esprit des Forts. « L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde. Il est temps d’agir. Il est important pour la planète que nous utilisions des fibres écoresponsables pour réduire au maximum notre empreinte écologique. Nous utilisons des teintures certifiées OEKO-TEX®, non-toxiques pour la planète et pour votre santé, et nos étiquettes sont brodées pour réduire l’utilisation de produits chimiques d’impression. Nous avons également mis à disposition des conseils pour bien entretenir ses vêtements et éviter la surconsommation. » explique Arnaud Esclangon, fondateur de l’entreprise.

Fondé également sur la reconnaissance du savoir-faire de l’industrie textile française, l’Esprit des Forts retranscrit la passion d’Arnaud pour le patrimoine français dans ses produits et leur fabrication haut-de-gamme. « Notre ancrage territorial contribue à construire notre identité. Nous privilégions les circuits courts et l’industrie locale, afin de maintenir un très haut niveau de qualité et également pour œuvrer à la préservation des emplois de l’industrie textile française » complète l’entrepreneur.

Incubé à Montpellier Business School, Arnaud Esclangon partage son expérience aux potentiels entrepreneurs étudiants

L’incubateur de Montpellier Business School a pour mission d’accompagner tous les étudiants et diplômés, entrepreneurs ou futurs entrepreneurs de MBS à n’importe quel stade de leur projet, c’est-à-dire de la simple idée à la création. Ceci passe par un stade de pré-incubation, qui vise à affiner les idées, afin d’intégrer par la suite la phase d’incubation visant la création de la start-up. Chaque année, plus d’une centaine de projets sont incubés dans des secteurs extrêmement variés.

Pour les étudiants qui hésiteraient encore à franchir les portes de l’incubateur, Arnaud a quelques retours d’expérience. « L’entrepreneuriat par certains aspects est un peu comme une mini-thérapie. Si on veut que son entreprise se développe, il faut se connaitre soi-même, identifier ses blocages, se comprendre, mais aussi bien s’entourer. Ensuite il faut éviter de s’autocensurer : un projet entrepreneurial 100% abouti n’existe pas et il ne faut donc pas hésiter à aller à la rencontre de l’incubateur avec une idée non aboutie. La vraie bonne démarche à  mon sens c’est celle qui a été testée sur le terrain sous la forme d’un prototype par exemple. Soyez indulgent avec vous-même, car, au final, ce n’est pas un sprint mais bien un marathon. » conclut Arnaud.

Retrouvez Arnaud et l’Esprit des Forts :

22 juillet 2020

MBS se dote d’outils renforcés pour lutter contre le sexisme et les discriminations.

MBS se dote d’outils renforcés pour lutter contre le sexisme et les discriminations.

Renforcer des dispositifs déjà en place pour les étudiants et les salariés

Montpellier Business School est engagée dans une stratégie volontariste en faveur de l’éthique et de la lutte contre toutes les formes de discrimination, de sexisme et de violence. Première, et à ce jour seule Grande Ecole à codétenir les Labels Diversité et Egalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes de l’Afnor, MBS est engagée depuis de nombreuses années dans une démarche d’amélioration continue pour l’égalité professionnelle, à la fois dans le cadre de ses programmes pédagogiques mais également en termes de ressources humaines.

Convaincue que les différences sont des ressources puissantes quand elles se conjuguent, MBS a mis en place un maillage de dispositifs en faveur de l’inclusion en amont, pendant et après le cursus, afin de pouvoir accueillir et former tous les talents qui le méritent dans un contexte de respect de toutes les formes de diversité et de handicap. En outre, si un étudiant ou un collaborateur rencontre une situation qu’il juge discriminatoire, MBS met à disposition un psychologue ainsi qu’une plateforme  de conseil décidée, un comité d’avocats experts et neutres qui accompagne les potentielles victimes dans l’écoute et les démarches de protection.

 

Un dispositif renforcé afin qu’aucune discrimination ne soit laissée sans suite

Pour faire encore mieux face aux risques en lien avec le sexisme et l’éthique, la plateforme est étendue et renforcée et devient Wethics, une cellule d’écoute et d’information, formée d’experts indépendants soumis à une déontologie stricte en matière de secret professionnel et de protection des victimes, relativement à des situations de discrimination, d’inégalité de traitement, de harcèlement de quelque nature, de violences, d’agissements à caractère sexuel ou sexiste et de conflit éthique dans le respect des exigences du label Diversité.

Plus concrètement, grâce à ce nouveau partenariat, les étudiants et collaborateurs, victimes ou témoins d’actes ou de comportements portant atteinte à l’intégrité ou aux droits des personnes, se verront apporter une aide indépendante d’experts dans les 12 heures et orienter vers un dispositif de soutien psychologique.

En parallèle de la prise en charge de la victime, la cellule d’experts accompagne la Direction des Ressources Humaines, de la Diversité et de la RSE dans le diagnostic des situations rencontrées par les étudiants afin de faciliter l’instruction du dossier et de prendre les mesures et sanctions nécessaires afin qu’aucune forme de discrimination, harcèlement ou violence ne soit laissée sans suite.

 

Sensibilisation, formation et charte : les étudiants se joignent à la lutte

Si Wethics offre la possibilité d’une aide externe et anonyme, MBS se forme également en interne afin d’accompagner au mieux les potentielles victimes. « MBS a nommé deux référents « harcèlement sexuel » au sein de ses collaborateurs, et il est désormais important d’élargir encore la sensibilisation et la formation sur ces sujets afin de pouvoir mieux traiter, accompagner et orienter les étudiants qui rencontreraient des situations de harcèlement, discrimination ou violences en entreprise ou sur le campus. » explique Philippe Michaud, Directeur des Ressources Humaines, Diversité et RSE.  

Accompagnés par les services de MBS, les étudiants se mobilisent aujourd’hui pour préparer un plan d’action et de sensibilisation qui verra le jour dès la rentrée de Septembre. « Nous travaillons sur une Charte de sensibilisation et de prévention contre le sexisme, les agressions sexuelles et le cyberharcèlement à destination du monde associatif. » explique Shana Krief, étudiante en Bachelor. « Ce projet a vu le jour après notre intégration au BNEM, le Bureau National des Etudiants en Management. L’objectif est de libérer la parole des victimes afin que chacun puisse se sentir en sécurité. » conclut-elle.

Signature entre MBS et la plateforme Wethics – 20/07/20

21 juillet 2020

MBS s’engage pour le développement international de l’enseignement des sciences de gestion et renforce ses collaborations académiques en adhérant aux grandes associations internationales de Business Schools

MBS s’engage pour le développement international de l’enseignement des sciences de gestion et renforce ses collaborations académiques en adhérant aux grandes associations internationales de Business Schools

Amérique Latine, Afrique, Asie Pacifique : 4 associations et un objectif commun 

 

Depuis 30 ans, MBS est membre de CLADEA (El Consejo Latinoamericano de Escuelas de Administración), une organisation internationale qui joue le rôle de facilitatrice entre les universités et les Business Schools afin de développer les formations en management, briser les préjugés sur l’Amérique latine et ouvrir le spectre social des études supérieures.

Alignée avec cette stratégie de développement de la coopération internationale entre les Business Schools et en cohérence avec son déploiement international MBS renforce cet engagement et adhère en 2020 à trois nouvelles organisations :

  • AABS (African Association of Business Schools) dont la mission est l’internationalisation des Business Schools africaines
  • AAPBS (Association of Asia Pacific Business Schools) qui vise le développement des Business Schools de la zone Asie Pacifique
  • GBSN (Global Business School Network)** dont les missions sont la mise en place dans les pays émergents d’échanges de bonnes pratiques, le partage de connaissances et le renforcement des capacités des Business Schools pour l’enseignement et la recherche.

 

Un nouvel horizon pour la Recherche de Montpellier Business School

Les associations internationales organisent des conférences et des ateliers thématiques permettant l’échange des bonnes pratiques et de la production scientifique entre enseignants chercheurs des Business Schools membres. Du 21 au 23 octobre prochain, MBS participera ainsi à la 55e Assemblée annuelle de CLADEA, en tant que membre du Comité de direction, autour de « l’avenir du travail, l’impact social et le rôle des écoles de management ».

Plus largement, les associations internationales œuvrent à la promotion de collaborations académiques étroites entre facultés, enseignants et chercheurs : rédaction de cas, formation en ligne, accompagnement doctoral…

 

Une opportunité pour MBS de partager et de matérialiser sa politique d’inclusion

Institution centenaire et détentrice de la « Triple Couronne » (AACSB, AMBA, EQUIS), MBS s’investit par ces adhésions dans la promotion des bonnes pratiques et le renforcement de la qualité des formations et de la recherche en sciences de gestion.

« L’école mène une politique de développement de partenariats de progression, avec des établissements d’enseignement supérieur de qualité non titulaires d’une accréditation internationale. » explique Dr. Yvon Desportes, Directeur des relations académiques internationales de MBS. Ces accords permettent à MBS d’accompagner dans une démarche de renforcement des capacités les partenaires sans accréditation internationale, en particulier dans les pays émergents, en partageant un modèle accrédité reposant sur ses valeurs fondatrices : l’excellence académique et l’inclusion.

Cette démarche d’amélioration continue s’incarne également dans des agences d’accréditation spécifiques. Ainsi, avec son adhésion à EQUAA, l’agence accréditrice de CLADEA, MBS et ses chercheurs se mettent à disposition leur expertise pour des missions d’audit.

MBS contribue ainsi au développement international de l’enseignement des sciences de gestion, en particulier dans les pays en développement.

**Adhésion en cours

16 juillet 2020

S’engager face à l’urgence climatique : Dr. Helen Etchanchu cofonde OS4future, un collectif de chercheurs en sciences de gestion qui vise à transformer les comportements et les organisations

S’engager face à l’urgence climatique : Dr. Helen Etchanchu cofonde OS4future, un collectif de chercheurs en sciences de gestion qui vise à transformer les comportements et les organisations

Un collectif pour permettre des mesures immédiates face à la crise climatique

Pour répondre à la nécessité de prendre des mesures immédiates face à la crise climatique actuelle, le Dr. Helen Etchanchu, Enseignante Chercheuse au sein de Montpellier Business School, cofonde OS4future, un collectif de chercheurs en sciences de gestion qui vise à transformer les comportements et organisations de recherche pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

L’objectif ? Créer de nouvelles initiatives au sein des chercheurs, des chefs d’entreprise, des dirigeants politiques, des étudiants et des citoyens afin d’agir maintenant pour atténuer les conséquences sur l’environnement. « C’est notre rôle en tant que chercheur dans les sciences sociales, d’aider et d’accompagner les entreprises et les organisations à changer leur comportement et à réimaginer leur fonctionnement. » explique Dr. Helen Etchanchu.

 

4 dimensions fondatrices

Pour cela, OS4future fonde ses actions sur quatre dimensions : la recherche, l’enseignement, le conseil aux organisations et la posture d’exemplarité. « OS4future se concentre sur l’action climatique et couvre toutes les principales fonctions de l’entreprise. Nous intégrons les résultats de la recherche sur le climat dans nos enseignements et préparons les étudiants à mener le changement et à prendre des décisions éclairées dans leurs rôles individuels et organisationnels. » précise Dr. Etchanchu.

Cependant, les actions d’OS4future vise à dépasser le monde de la recherche et des cours. « Nous travaillons tous auprès d’organisations commerciales, politiques ou sociales et notre action ne doit pas se limiter à un seul de ces mondes. Nos actions dans la sphère professionnelle comme dans la sphère privée auront d’autant plus d’impact si elles sont cohérentes avec ce que nous enseignons » complète-t-elle.

 

Un appel à l’action de la communauté scientifique

A l’initiative du projet, l’envie de voyager autrement pour limiter son empreinte carbone. « L’année dernière, un des plus grands colloques européens de Recherche en gestion, EGOS, avait lieu à Edimbourg. Nous nous étions lancés dans le défi « EGOS by train », afin d’éviter d’avoir recours à l’avion alors que nous sommes tous sur le même continent. »

Limiter son empreinte carbone, mettre en place une routine zéro déchet, voyager autrement, proposer des conférences en visio : OS4future cherche à montrer aux organisations par l’exemplarité du monde scientifique que c’est possible. « On ne peut pas rester crédible et enseigner les impacts du changement climatique si nous-même nous ne sommes pas exemplaires dans nos actions quotidiennes. » raconte Dr. Helen Etchanchu.

Enfin, il s’agit également de repenser le rôle du savant dans la société. « Dans l’ère de post-vérité, la méthodologie scientifique est gage de confiance. La communauté scientifique se doit de mieux partager ses connaissances et sortir de sa tour d’ivoire pour accompagner nos organisations et la société dans le progrès social. Encore faut-il que les décideurs économiques et politiques soient ouverts à notre expertise » conclut Dr. Helen Etchanchu.

Pour en savoir plus, découvrez l’article complet Face aux crises, l’avènement du chercheur-militant.

07 juillet 2020

MBS est classée pour sa recherche dans les palmarès thématiques de Shanghai 2020

MBS est classée pour sa recherche dans les palmarès thématiques de Shanghai 2020

Un prestigieux palmarès international évaluant la recherche dans 54 disciplines différentes

Tous les ans, l’université Jiao Tong de Shanghai publie un classement thématique qui mesure, par spécialités académiques, les performances en matière de recherche des établissements d’enseignement supérieur dans le monde entier.

Ce palmarès évalue cinq grands secteurs (sciences naturelles, sciences de l’ingénieur, sciences de la vie, sciences médicales et sciences sociales) décomposés en 54 disciplines différentes.

Ce classement exigeant et prestigieux prend en compte les publications des chercheurs, ainsi que les rangs des revues scientifiques dans lesquelles elles paraissent, mais également les récompenses ou prix obtenus par les chercheurs de l’établissement.

 

Montpellier Business School se classe dans les palmarès de trois thématiques

Si la majorité des classements sont encore dominés par les universités américaines, figurer dans ces palmarès est un gage de qualité international pour la recherche des établissements d’enseignement supérieur. Cette année, la recherche de Montpellier Business School se classe dans trois disciplines :

  • Economie: 151e place ex-aequo au niveau mondial, 6e ex-aequo au niveau national
  • Management : 400e place ex-aequo au niveau mondial, 19e ex-aequo au niveau national
  • Business Administration : 301e place ex-aequo au niveau mondial, 12e ex-aequo au niveau national

Pour découvrir l’ensemble du classement par thématique, cliquez ici.

17 juin 2020

MBS participe au Grand Baromètre du collectif "Pour un réveil écologique"

MBS participe au Grand Baromètre du collectif "Pour un réveil écologique"

Le Grand Baromètre est une initiative du collectif Pour un réveil écologique qui vise à généraliser les démarches d’évaluation des écoles et universités françaises en matière d’écologie et à favoriser le partage de bonnes pratiques. Le collectif appelle les établissements à répondre à un questionnaire précis sur leurs engagements pour encourager les transformations ambitieuses et propose aux étudiants de lire les réponses pour s’orienter et s’engager. 

Pourquoi un baromètre de la transition écologique dans l’enseignement supérieur ?

Face à la crise écologique, tous les secteurs d’activités sont appelés à se transformer. Pour relever ce défi, l’ensemble des métiers doit intégrer les enjeux écologiques. Pour y parvenir, les formations doivent fournir les bons outils aux futurs professionnels que sont les étudiants.

Plus que la sensibilisation, la formation est un puissant levier de la transition écologique : il est donc essentiel que les acteurs de l’enseignement supérieur se saisissent au plus vite des questions environnementales.

Qu’en est-il aujourd’hui, que font les écoles et universités ? Les étudiants font le constat qu’ils n’ont pas une vision suffisamment claire des engagements de ces dernières sur cette question. En effet, malgré l’obligation légale, seule une centaine d’établissements ont mis en place une démarche d’auto-évaluation sur l’écologie (référentiel DD&RS). Et si certaines données existent, elles ne font que rarement l’objet d’études spécifiques pour les questions de formation à la transition.

Il est pourtant essentiel de faire un état des lieux si nous voulons conduire des transformations à la hauteur des enjeux.

Le principe est d’accompagner les établissements du supérieur dans leurs démarches d’auto-évaluation en leur partageant un questionnaire sur plusieurs thématiques clés (stratégie de l’établissement, intégration de l’écologie dans les formations, vie de campus, etc. ).

Élaborées par des étudiants et affinées par des acteurs de l’enseignement supérieur, les questions reflètent à la fois les interrogations de la jeunesse et les leviers de changement au sein des établissements.” explique le collectif Pour un réveil écologique.

Montpellier Business School participe au Baromètre de la transition écologique dans l’enseignement supérieur

Les enjeux de la transition écologique sont au cœur même de la mission institutionnelle de Montpellier Business School.

La responsabilité globale sur laquelle sont sensibilisés les étudiants tout au long de leur cursus est la conscience de l’impact économique, social, sociétal et environnemental des choix individuels.

Le plan stratégique 2025 de MBS est organisé autour de 4 axes qui reposent tous sur les valeurs de l’École : Éthique, Ouverture et Diversité, Responsabilité et Performance globale. Ce plan traduit l’ambition de l’École de participer activement à la construction d’une économie et d’une société ouvertes, responsables et durables. Pour en avoir plus, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur le Collectif Pour un réveil écologique, cliquez ici.
Pour consulter les réponses des établissements au baromètre, rendez-vous ici.

04 juin 2020

Crise sanitaire et économique : MBS se mobilise pour soutenir l’apprentissage

Crise sanitaire et économique : MBS se mobilise pour soutenir l’apprentissage

Le Career Center s’adapte pour garder un lien de proximité et repenser la stratégie de recherche

Le Career Center de Montpellier Business School assure l’accompagnement professionnalisant de plus de 1 400 alternants. Avec la crise sanitaire, l’ensemble de l’équipe a adapté ses coachings et son fonctionnement afin de garder un lien de proximité avec les étudiants de MBS éloignés du campus.

« Dans un premier temps, chaque Consultante Carrière s’est vu attribuer un portefeuille d’étudiants dédié afin de les rassurer individuellement et de mener un suivi régulier et des conseils adaptés à chacun. » explique Laurence Flinois, Directrice du Career Center.

« En contact quotidien avec les entreprises, notre objectif est de donner aux étudiants toutes les clés pour adapter leur stratégie de recherche à la crise. L’équipe a mis en place des webinars afin de leur expliquer l’évolution du marché et notamment les aider à identifier les entreprises qui poursuivaient leur recrutement et celles qui le stoppaient. » complète Amandine Bourdette, Consultante Carrière à MBS.

Dans cette période économique inédite, le réseau des entreprises partenaires joue un rôle capital dans le maintien de la professionnalisation des étudiants. « Chaque jeudi, les promotions reçoivent le book des annonces des Grands Partenaires et des partenaires entreprises de l’école afin de faciliter la prise de contact entre les recruteurs et les talents. » explique Amandine Bourdette.

 

Les forums pour recruter les étudiants de MBS se digitalisent

Fermeture du campus en raison des mesures sanitaires oblige, le forum « Alternance Dating » s’est adapté en version digitale. « 35 entreprises ont joué le jeu et plus de 750 entretiens ont pu avoir lieu à distance du 26 au 28 mai dernier. » explique Laurence Flinois. « Durant tout le mois de juin, les entreprises participantes ont ainsi accès à la CVtèque des étudiants de MBS afin de perpétuer les opportunités de recrutement. »

Du 15 au 17 juin aura lieu un second forum digital pour la professionnalisation, le « Forum Emploi », coorganisé avec l’association des diplômés de l’école. Plus de 30 entreprises seront là encore au rendez-vous pour rencontrer les diplômés et futurs diplômés de MBS. (Cliquez ici pour vous inscrire).

 

En raison du contexte actuel, la taxe d’apprentissage peut être versée jusqu’au 30 juin.

La taxe d’apprentissage représente un enjeu économique majeur pour Montpellier Business School car elle est le levier de sa politique en faveur de la diversité.

En 2020, le versement de la Taxe d’Apprentissage a évolué dans le cadre de la loi “Avenir Professionnel”. La crise du COVID-19 a également repoussé la date limite de collecte jusqu’au 30 juin.

Il est donc encore temps de soutenir la politique d’égalité des chances de MBS. Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

Une baisse du nombre d’offres de la part des entreprises

Un des impacts les plus connus d’une crise économique est le risque qui pèse sur les recrutements. « Les entreprises doivent souvent repenser leur Business Model pour l’adapter à la crise et ont donc moins de temps à consacrer au recrutement. Nous observons une baisse du nombre d’offres de contrats d’apprentissage sur le marché par rapport à l’année dernière » explique Laurence Flinois. Leader historique de l’apprentissage, MBS peut compter sur ses équipes étoffées et son puissant réseau d’entreprises. L’école reste donc confiante sur le maintien d’une professionnalisation de qualité pour ses étudiants.

Ce n’est pas nécessairement le cas pour tous les acteurs de la filière. « En décembre 2019, 491 000 jeunes étaient en apprentissage, ce qui représentait un record historique. L’Occitanie fait figure de leader avec une croissance de 22% par rapport à 2018 » explique Pierre-Emile Ramauger, Directeur du Développement et des Relations Entreprises. « La pérennité de certains CFA est aujourd’hui en jeu. En effet, leurs financements au « coût-contrat » dépendent aujourd’hui du nombre d’apprentis inscrits, et non plus d’une subvention régionale comme c’était le cas jusqu’en 2019. » complète Pierre-Emile Ramauger.

La crise du COVID-19 met en difficulté ce vecteur de professionnalisation très puissant pour les étudiants, mais également l’égalité des chances, puisque l’alternance permet à l’apprenti de voir ses coûts de formation pris en charge par l’entreprise, via l’OPCO, et également de percevoir un salaire, levant ainsi la barrière financière qui peut inhiber certains talents de poursuivre les études qu’ils méritent.

 

Quelles mesures imaginer pour lever le risque qui pèse sur les recrutements en apprentissage pour la rentrée 2020

La Ministre du Travail, Muriel Pénicaud devrait présenter dans les prochains jours les grandes lignes de son « plan de relance » de l’apprentissage. En attendant ces mesures, MBS apporte son soutien aux initiatives que proposent plusieurs acteurs de l’écosystème professionnel, comme celles de CCI France, U2P, FNADIR, CMA France, de l’ANAF et de l’ANASUP.

En outre, l’école encourage le plan de soutien à l’apprentissage proposé par le MEDEF et par le « Collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive ». Ce plan suggère une aide unique de 10 000 € pour toutes les entreprises qui recrutent un apprenti avant le 31 décembre 2020. Cette mesure propose également de diminuer le reste à charge pour les entreprises en maintenant les niveaux de prise en charge actuels des contrats d’apprentissage, mais également de moduler la répartition du temps de travail entre le CFA et l’entreprise, en augmentant la part de la formation à distance (FOAD).

03 juin 2020

Pauline Mercier, alternante en dernière année du Programme Grande Ecole de MBS, crée « Don’t be cloudy », un concept gratuit qui rend l’univers du cloud computing accessible à tous.

Pauline Mercier, alternante en dernière année du Programme Grande Ecole de MBS, crée « Don’t be cloudy », un concept gratuit qui rend l’univers du cloud computing accessible à tous.

Une idée née de son expérience en alternance et en double-diplôme

Pauline Mercier est alternante en dernière année du Programme Grande Ecole. Elle a fait le choix de compléter sa formation à MBS avec un double-diplôme en partenariat avec l’IAE de Montpellier afin d’acquérir une expertise plus poussée dans les systèmes d’information.

Pour encore plus de cohérence, Pauline est actuellement Business Analyst chez Microsoft à Paris et tous les jours, elle plonge la tête la première dans les nuages. Enfin… Dans le « cloud » ! « Lorsque j’ai essayé d’expliquer mon quotidien à mes proches, je me suis rendu compte qu’ils ne comprenaient pas bien la notion de cloud computing. C’est là où j’ai compris qu’il fallait imaginer quelque chose pour démystifier le concept. » explique-t-elle.

Donner les clés pour comprendre la quantité de cloud  que nous consommons quotidiennement

Animée par la mission de rendre accessible à tous la compréhension du Cloud, Pauline a imaginé « Don’t be Cloudy », une offre de contenus pédagogiques qui vulgarisent cette solution que nous utilisons tous au quotidien sans le savoir.

« Le Cloud, ce n’est pas juste notre Google Drive rempli de photos de vacances que l’on partage avec ses amis, on ne s’en rend pas compte mais on l’utilise absolument tous les jours. Lorsqu’on regarde une série sur une plateforme numérique, quand on teste un filtre photo sur une application, lorsqu’on commande à emporter, ou quand on ouvre un email…  Tout ça, même si c’est invisible, ça en devient vite énergivore ! Pour consommer responsable, il faut savoir ce que l’on consomme. Cela fonctionne aussi avec le Cloud. » complète Pauline.

Contribuer à la transition numérique des entreprises

Dans son quotidien, Pauline occupe l’un de ces « nouveaux » métiers du numérique qui requiert une agilité entre les compétences en sciences de gestion et les compétences techniques des systèmes d’information. « Je travaille au plus proche des équipes commerciales en suivant les performances et la stratégie de vente des Sales Specialists. Ce sont eux qui vendent les solutions cloud aux grandes entreprises françaises qui se préparent au monde digitalisé de demain. Tous les jours, je vois passer des projets qui intègrent de l’Intelligence Artificielle, de l’IoT, du Big Data… C’est comme si je me levais le matin pour aller dans le futur. » raconte Pauline.

Avec Don’t be cloudy, l’objectif de Pauline est double. Tout d’abord, l’apprentissage, la découverte et le suivi de l’actualité du cloud computing de façon simple et ludique sur le réseau social Instagram : @dontbecloudy.

Mais la Business Analyst souhaite également organiser des événements avec plusieurs speakers experts. « Il y aura trois types d’interventions. Les cloud basics, pour que les managers, les PME ou les plus curieux comprennent l’univers de l’informatique en nuage afin de mieux l’exploiter dans leur quotidien ; les cloud experiences, pour s’inspirer de réels projets de transformation digitale dans des structures différentes, et les cloud jobs, pour avoir un aperçu des nouveaux métiers liés au cloud et des entreprises qui recrutent dans le milieu. »

« Quand on pense cloud, on pense informatique, stockage, réseaux, technique… Et le concept peut vite faire peur. Je souhaite rendre l’univers du Cloud computing plus fun, mettre en avant ses nouveaux métiers mais aussi aborder ses limites. Je ne parle pas ici que de limites techniques, l’idée c’est aussi de questionner la dimension RSE du Cloud, sa pollution ou sa relation avec le concept de données et de vie privée. » conclut Pauline.

Pour suivre les aventures de Pauline et découvrir Don’t be cloudy :

27 mai 2020

MBS classée 14e place dans le Palmarès Le Parisien 2020 des Grandes Ecoles de Commerce

MBS classée 14e place dans le Palmarès Le Parisien 2020 des Grandes Ecoles de Commerce

Publié ce mercredi 26 mai 2020 par Le Parisien Etudiant, le palmarès des Grandes Ecoles de Commerce délivrant le Grade de Master a placé Montpellier Business School 14e du classement général.

Ce classement annuel est établi selon une analyse de 16 grandes caractéristiques constituantes des Grandes Ecoles de Commerce dont les labels, l’attractivité, la recherche, l’international, et l’entrepreneuriat…

Montpellier Business School se distingue notamment avec une note maximale pour sa recherche, sa politique sociale ou encore pour l’apprentissage. Pionnière en alternance, elle est également classée 4e des Grandes Ecoles de Commerce pour les relations entreprises.

Ce classement valide ainsi les trois axes fondateurs de Montpellier Business School : l’excellence académique, la professionnalisation et la diversité.

> Voir le classement complet

13 mai 2020

Montpellier Business School forme ses étudiants au développement durable pour en faire les acteurs d’un monde en transition

Montpellier Business School forme ses étudiants au développement durable pour en faire les acteurs d’un monde en transition

Aujourd’hui, près de 25% des publications de recherche de Montpellier Business School intègrent des problématiques liées à la RSE et MBS est également l’une des Grandes écoles qui déploie le plus grand nombre d’heures d’enseignement sur cette thématique.

Un exemple de module est le cours de « Mondialisation » du Dr. Helen Etchanchu qui enseigne les fondements du développement durable à l’échelle mondiale. Avec la crise du Covid19, certaines faiblesses du système capitaliste mondial ont pu être mises en exergue en temps réel. L’objectif de ce cours étant de développer la compréhension des étudiants de la complexité de l’économie moderne afin qu’ils puissent devenir acteurs du monde en transition.

 

« Imprégner l’étudiant des enjeux du monde globalisé pour mieux imaginer le nouveau monde. »

Au sein du Programme Bachelor, Dr. Helen Etchanchu dispense un cours interactif sur la mondialisation. « Il s’agit d’aider l’étudiant à analyser les principales perspectives transverses qui font le système que nous connaissons aujourd’hui. Dans ce cours, l’étudiant n’aborde pas que l’économie mais aussi les enjeux politiques, historiques, sociétaux, écologiques, ou encore technologiques. » annonce Dr. Helen Etchanchu.

Avant de réinventer le monde d’aujourd’hui, les étudiants sont imprégnés des enjeux du monde globalisé : « ils comprennent rapidement que notre système est en mouvement constant et est soumis à deux tendances : une tendance de convergence qui souhaite des marchés encore plus ouverts, et une tendance de divergence, portée par un élan populiste qui prône davantage la fermeture sur soi. » explique Dr. Helen Etchanchu.

« Le système tel que nous le connaissons est efficace pour optimiser les coûts mais est vulnérable. L’une de ses principales menaces est la pandémie, et nous vivons justement actuellement ce phénomène avec le COVID19. » complète-t-elle.

 

Des exercices fondés sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies et sur la simulation d’une COP

Après la théorie, place à la pratique. « Parmi les nombreux débats qui animent le cours, l’un repose sur l’organisation d’un jeu de rôle et la simulation d’une COP. Les étudiants représentent les différents pays membres, présentent un plan d’actions et négocient avec les autres partis pour un accord climatique. » témoigne Dr. Helen Etchanchu. À la suite des décisions qu’ils ont prises, les étudiants découvrent grâce à un logiciel l’impact de leur choix sur le monde économique, environnemental et sociétal.

Dans un second temps, les participants étaient aussi invités à construire un Business Model innovant devant répondre à l’un des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. Du petit social business local à la grande multinationale, les étudiants avaient le choix pour proposer une éventuelle réorganisation et atteindre l’un des 17 objectifs.

« Mon coup de cœur fut le groupe d’étudiants qui a travaillé sur l’objectif d’égalité entre les sexes. Ils avaient choisi une multinationale qui communique de manière efficace sur le sujet. Mais après un vrai travail de recherches, le groupe a repéré les incohérences dans les pratiques de l’entreprise et ont compris que les actions relevaient essentiellement d’une stratégie de communication. Ils ont alors comparé ce business model à une autre entreprise et ont pu évaluer la différence avec une entreprise qui place les enjeux de développement durable au cœur de sa mission. » témoigne Dr. Helen Etchanchu.

 

Des valeurs que nous retrouverons à nouveau à la rentrée 2020-2021

Dr. Helen Etchanchu coanime le Sustainability Lab de MBS et cherche à renforcer l’intégration déjà ancrée des notions de développement durable au sein des formations. « L’objectif est de façonner les programmes afin que chaque étudiant soit sensibilisé à ces notions très tôt dans leur programme. » explique-t-elle.

Ainsi, Montpellier Business School prépare actuellement une « rentrée climat » avec une série d’ateliers pour stimuler la volonté des étudiants à inventer de nouvelles alternatives dès leur intégration au sein de l’école. Le programme de cette rentrée sera connu d’ici quelques semaines.

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