*édité le 6/01/22

L’entrepreneuriat social et solidaire (ESS) au cœur du parcours de Morgane

Morgane Pagliarulo a rejoint MBS en 2016, à la suite de l’obtention de son Bac+3 : « J’ai choisi MBS car c’était l’une des seules Grandes Ecoles de Management à proposer un parcours de formation 100% en alternance. J’ai alors effectué mes deux années au sein d’un grand groupe dans le secteur de l’autoroute. Si cela m’a donné l’opportunité de mettre de l’argent de côté, j’avais finalement peu d’affinité avec le produit et peu de marge de manœuvre pour exprimer une réelle valeur ajoutée. Pour satisfaire cette quête de sens, j’opte alors pour la spécialisation « entrepreneuriat social et solidaire (ESS) de l’école. » explique l’ex-championne de France de Full Contact et Boxe française.

« Au contact des intervenants professionnels, et aussi après un premier déclic positif avec le film « Demain », je décide d’aller plus loin et de saisir l’opportunité du mémoire pour approfondir mes connaissances en ESS. Mon sujet tournait principalement autour des motivations qui poussaient les entrepreneurs à créer des entreprises porteuses de ces valeurs responsables » complète-t-elle.

Pour parfaire ses compétences, Morgane choisit à la suite de sa diplomation de travailler au sein de BGE, une association spécialisée dans la création, le développement et la reprise d’entreprise. « Le rôle du conseiller BGE est d’accompagner et de coacher un large panel d’entrepreneurs dans la création d’entreprise. Un an et demi plus tard, je décide à mon tour de devenir entrepreneur. »

Morgane mène aujourd’hui deux projets entrepreneuriaux 

Morgane et son compagnon Aurélien, expert en développement informatique, décident pour leur première aventure entrepreneuriale de mutualiser leurs compétences en coaching pour accompagner et conseiller les professionnels du numérique dans le lancement et le développement de leurs activités.

« Cette première entreprise de coaching s’appelle Sailers car nous aimons comparer le marché du numérique à un grand océan dans lequel il n’est pas évident d’émerger. C’est pourquoi Sailers est né d’un réel besoin des indépendants, à se faire accompagner et guider dans leurs projets. » explique Morgane.

Parallèlement, la jeune entrepreneure souhaite également agir pour une transition écologique responsable et imagine alors la création d’une seconde entreprise : un projet d’écotourisme en Bourgogne-Franche-Comté.

« Le premier confinement a permis à chacun de prendre du recul et de comprendre à quel point il était urgent d’agir pour l’environnement. Nous travaillons donc aujourd’hui sur des séjours ludiques et insolites, respectueux de l’environnement et proposant de vraies formations afin de partager les bonnes pratiques quotidiennes écoresponsables. Nous souhaitons également donner un coup de pouce aux commerçants isolés du secteur en privilégiant les circuits courts. » précise-t-elle.

S’entourer pour accélérer le développement de son entreprise

En mai 2021, dans l’objectif d’affiner l’offre de son premier projet entrepreneurial, Sailers, et d’obtenir un regard extérieur sur leur projet, Morgane et Aurélien rejoignent l’Entrepreneurship Center (EC) de MBS en pré-incubation.

7 mois plus tard, après un passage concluant en comité de sélection, ils intègrent la phase d’incubation et peuvent ainsi compter sur l’accompagnement de l’ensemble des coachs de l’EC afin de passer à l’étape supérieure du développement de leur entreprise. « En décembre dernier, nous avons organisé la première rencontre entre professionnels du numérique à Dijon. Les retours ayant été très positifs, nous avons décidé de renouveler l’expérience et de créer un programme d’ambassadeurs dont la mission sera d’essaimer le concept dans d’autres villes françaises. Notre second objectif à court terme est le développement de webinaires en ligne sur les différents aspects de l’entrepreneuriat ainsi que de masterclasses sur le secteur du numérique. Pour atteindre ces objectifs, nous comptons sur l’accompagnement et le soutien que nous recevons au sein de l’Entrepreneurship Center. » conclut Morgane

Pré-incubation, incubation, accélération, coaching personnalisé : l’incubateur est ouvert à tous les étudiants ou alumni qui ont un projet avec une dimension responsable.

Pour contacter l’incubateur : ec@montpellier-bs.com. Pour en savoir plus sur la phase d’accélération, rendez-vous ici.

50 Grands Partenaires réunis pour aider les étudiants et les entreprises à devenir les acteurs d’un monde en transition

Montpellier Business School compte 50 entreprises Grands Partenaires, avec lesquelles l’école partage les mêmes valeurs et entretient un lien privilégié.

Conférences, recrutements d’étudiants et alumni, Recherche : les dirigeants de ces entreprises interviennent régulièrement dans la vie du campus et se réunissent au sein de l’Advisory Board, désormais présidé par Sébastien Hampartzoumian, Directeur des opérations Adecco France. « Je suis ravi de pouvoir poursuivre la collaboration initiée par Christophe Catoir avec l’Advisory Board de MBS. »

« The Adecco Group accorde une place importante aux jeunes talents et croit au reverse mentoring. Cette démarche est aussi une vraie opportunité pour partager et échanger autour des trajectoires professionnelles et des parcours de formation avec de nombreux dirigeants d’entreprises. » explique Sébastien Hampartzoumian.

Quels enjeux pour les étudiants et les entreprises ?

Dans le contexte instable de la crise sanitaire, les entreprises Grands Partenaires rassurent les étudiants par leur participation au développement de leur professionnalisation, à la fois par l’intermédiaire de l’alternance, des stages et des recrutements, mais également par leurs interventions régulières au sein des activités pédagogiques, telles que la Start-Up Week ou les séminaires hebdomadaires du Career Center de MBS.

« Au cours de ce mandat, je souhaite accompagner les étudiants dans leurs projets professionnels et les guider dans leurs questionnements sur le vaste sujet de l’emploi. Ils pourront aussi partager le quotidien d’un dirigeant d’entreprise pour pouvoir mieux eux-mêmes l’appréhender. Ils pourront aussi contribuer à des travaux menés par notre Groupe, leur regard neuf est essentiel pour nous challenger. » explique Sébastien Hampartzoumian.

Pour les entreprises, la distanciation sociale a également révélé de nouveaux besoins et l’échange des bonnes pratiques est impératif pour maintenir l’emploi face à la crise. « Dans un contexte économique et social sans précédent, renforcer la formation et accompagner la transformation des compétences n’a jamais été aussi crucial, les entreprises partenaires seront sensibilisées aux nouvelles formes de recrutement et aux nouvelles solutions emplois. » conclut Sébastien Hampartzoumian.

Les résultats sont disponibles ! Téléchargez le PDF pour avoir accès à vos résultats d’admission au concours BCE, Post classe préparatoire.

 Nous espérons vous retrouver sur le campus dès septembre !

En partenariat avec AG2R La Mondiale, AFE, Pole emploi, Face Hérault et l’incubateur de MBS, la Chaire Entrepreneuriat Social et Inclusion (ESI) a lancé le 1 juin dernier son programme d’accélération « MBS Impact » : 6 mois durant lesquels 14 porteurs de projet éloignés de l’emploi sont formés et accompagnés dans la création de leur entreprise.

Portée par Dr. Walid Nakara, la Chaire ESI a sélectionné 9 femmes et 5 hommes souhaitant œuvrer pour la transition du monde et entreprendre en créant un véritable impact social et environnemental.

Encourager l’Entrepreneuriat Social et Solidaire (ESS) et lutter contre la précarité

La Chaire ESI de MBS fédère un écosystème en faveur d’une économie, regroupant les entreprises, l’enseignement supérieur, la Recherche et les personnes ayant besoin d’accompagnement et de formation.

A travers son programme novateur « MBS Impact », la Chaire a pour objectif de permettre à des personnes éloignées de l’emploi d’acquérir des compétences entrepreneuriales clés pour leur insertion professionnelle. « L’action sociale AG2R La Mondiale soutient le retour à l’emploi du public en situation de fragilité. En tant que partenaire fondateur de le Chaire, nous sommes fiers d’apporter notre contribution à ce programme qui contribue de façon concrète à la promotion de l’entrepreneuriat innovant au bénéfice de personnes n’ayant pas naturellement accès à l’accompagnement d’une grande école de commerce. » expliquent Anthony Darragi et Ana Bohec Banda en charge du développement des Activités Sociales au sein d’AG2R La Mondiale.

« Solutions issues de l’économie circulaire pour donner une seconde vie aux objets jetés, création de mur végétaux, amélioration de la qualité de vie au travail… la sélection des 14 entrepreneurs a été effectuée sur la base de l’impact environnemental ou social du projet. MBS Impact permet ainsi de mettre directement à contribution les résultats de nos recherches en ESS pour générer un impact social et/ou écologique sur le territoire. » complète Dr. Walid Nakara.

Un programme fondé sur le développement personnel et sur l’ensemble des compétences clés de l’entreprise

MBS Impact est une formation de 6 mois au cours de laquelle les participants suivent une série de cours et de coachings intensifs sur quatre semaines, avant de rejoindre l’incubateur pour une durée de 5 mois.

« Ce premier mois de formation a deux objectifs. Le premier est tout d’abord humain puisqu’il se concentre sur leur posture en tant que futur chef d’entreprise. Cette première phase de team building aide les participants à se connaitre, à développer la solidarité dans le groupe, et à partager les idées et les difficultés qu’ils ont pu rencontrer. » explique Dr. Walid Nakara, Titulaire de la Chaire ESI

La seconde phase de ce premier mois de formation a été rythmée par une série de coachings avec les experts de l’incubateur de MBS sur l’ensemble des domaines clés de l’entreprise : la construction du business plan, la finance, la comptabilité, le marketing et la stratégie digitale. « J’ai pu découvrir ici les clés qu’il me manquait pour concrétiser mon idée. Les coachs ont un rôle de facilitateurs et de générateurs d’idées et c’est ce dont nous avions besoin pour pouvoir effectuer nos premiers tests et envisager des levées de fonds. » témoigne Caroline Champs, participante souhaitant concrétiser un projet d’accompagnement et de coaching reposant sur l’art-thérapie.

A l’issue de ce premier mois et d’un premier pitch devant un jury d’expert, les participants recevront le 7 juillet prochain un premier certificat de formation, avant de rejoindre durant 5 mois l’incubateur de MBS afin de bénéficier d’un coaching individuel.

Nouveau Campus 2024 : ce matin, le Groupement Fontès Architecture-Tourre Sanchis a remporté les votes du jury de sélection.

Cette avancée marque le début d’une phase d’échanges avec les équipes d’architectes et de dessinateurs, qui s’appuiera sur les ateliers collaboratifs des commissions usagers, composées des étudiants et des équipes du futur campus. 

Le Nouveau Campus devrait ouvrir ses portes en 2024, et pour rappel, compte un total de 30,000 m2 pour l’ensemble des 4 entités qui le composeront, dont 20,000 m² pour MBS, dans le nouveau quartier de Cambacérès, à proximité de la Gare Sud de France.

Depuis le 21 mai, l’incubateur de MBS accompagne 5 projets entrepreneuriaux avec une dimension responsable à travers un coaching individualisé et intensif : le  programme d’accélération. L’objectif ? Aider les étudiants et les alumni, porteurs de projets, à optimiser leur stratégie de vente, renforcer leur structure, élargir leur réseau et préparer une levée de fonds.

Diplômé 2018, Amaury Courlet et son entreprise Hodygé font partie de cette cohorte 2021 avec pour mission d’apporter bien-être et soin, en créant des produits d’hygiène et de santé basés sur une eau active et à pH12. Le premier marché qu’il aborde ? Celui de la cosmétique.

L’entrepreneuriat pour satisfaire sa quête de sens

L’envie d’entreprendre d’Amaury lui traversait l’esprit déjà en classe préparatoire, mais a pris forme lors de sa dernière année d’études à MBS. « J’ai opté pour la spécialisation Start-up afin de toucher du doigt l’écosystème entrepreneurial et de prendre le temps de réfléchir à un business model sur une avancée scientifique très innovante : une eau active à pH12. » explique le diplômé.

Après l’obtention de son diplôme, Amaury évolue pendant deux ans dans des missions d’audit et conseil comptable et financier. « J’ai eu l’occasion de solidifier mes compétences à travers de nombreuses missions effectuées au sein d’EY. Néanmoins, j’ai toujours gardé en tête ce premier business model, et j’avais peur de rater quelque chose, si je ne me donnais pas les moyens de m’investir dedans ».

En août 2019, Amaury rejoint le programme JumpStart d’Ernst & Young, qui permet de dégager du temps pour un projet entrepreneurial en parallèle de ses missions. Amaury dépoussière son business plan, planche sur ses premières études de marché et approche des formulateurs (des sous-traitants qui produisent et conditionnent des produits cosmétiques) pour construire son réseau de partenaires.

Une démarche environnementale stricte

« Je souhaitais que le projet inclût dès ses origines, une approche responsable que ce soient les ingrédients, les matériaux ou les partenaires. D’ailleurs, ces derniers ont été choisis parce qu’ils sont engagés dans une démarche environnementale stricte. Grâce à leurs compétences techniques, nous avons ensemble imaginé une routine beauté minimaliste pour la peau du visage tant par le nombre de produits (3), que par le nombre d’ingrédients uniques utilisés (11). L’objectif était de se concentrer sur les besoins premiers d’une routine beauté, à savoir nettoyer, apaiser, hydrater et protéger la peau ; tout en exploitant au maximum le pouvoir de l’eau active à pH12 » témoigne Amaury.

 « Sur la fin de mes années EY, j’ai ressenti un manque d’engagement dans mes missions : je ne me projetais plus dans les métiers du chiffre, parce que je n’y trouvais plus d’appétence. J’ai donc démissionné en mai 2020, pendant le premier confinement, avec pour finalité de retrouver du sens dans mes actions du quotidien, dans les liens sociaux que je tisse, mais surtout grâce au plaisir et à l’engagement que je ressens dans la mise en œuvre de ce projet ».

Un accompagnement individualisé et intensif

Aujourd’hui, l’entrepreneur a terminé la phase de gestion de projet et attend la livraison d’une première production. « C’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’intégrer le programme d’accélération de MBS : les coachs ont pu apporter leur contribution quant à l’architecture de valeur du projet. De nombreuses réflexions ont été menées sur le développement de la croissance organique d’Hodygé, réflexions qui venaient pallier un manque de compétences ». La prochaine étape ? « Commencer à tester le marché avec des échantillons pendant l’été, pour envisager un lancement en ligne à la mi-septembre. D’ailleurs, si des personnes veulent tester les produits et me faire des retours, n’hésitez pas à me contacter sur LinkedIn ».

MBS, experte de l’inclusion sociale parmi les Grandes Ecoles de management, a coorganisé le 30 juin dernier la clôture du Campus de l’inclusion, un dispositif impulsé par le Ministère du travail et visant à accompagner les dirigeantes et dirigeants de TPE, PME et ETI du territoire dans leurs démarches inclusives.

La construction du plan d’action

La première édition du Campus de l’inclusion avait réuni lors de son lancement en octobre dernier des dirigeants animés par la même volonté de construire de nouveaux dispositifs inclusifs au sein de leur entreprise. « Comme le disait Antoine de Saint-Exupéry : celui qui diffère de moi, loin de me léser m’enrichit. Je m’engage dans cette démarche inclusive à la fois pour augmenter la performance de mon équipe et aussi pour contribuer au mieux vivre ensemble en France. » témoigne Dominique Seau, Président du groupe Eminence et parrain de cette promotion.

« L’inclusion est un processus managérial qui vise à valoriser les diversités des personnes (genre, handicap, origine ethnique…) tout en générant entre elles du commun, du partage. » rappelle Dr. Maryline Meyer, Enseignante-Chercheure et cotitulaire de la Chaire MIND (Management Inclusif & Engagement Sociétal). « Il s’agit, de créer du commun, de “faire ensemble” tout en tenant compte et en valorisant les différences et les compétences de chacun.e » complète sa collègue Dr. Magalie Marais, Enseignante-Chercheure, également cotitulaire de la Chaire.

Durant plusieurs mois, les entreprises ont été suivies dans la construction d’un plan d’action spécifique à chaque participant composé de quatre leviers internes : ACHETER – RECRUTER – PARTAGER – CREER. « Ce plan sert à structurer, accompagner et rendre visible la politique d’inclusion de l’entreprise et permet ainsi d’adopter une stratégie d’essaimage des bonnes pratiques inclusives sur le territoire » complète la Chaire MIND.

Quel bilan pour la promotion montpellieraine du Campus de l’inclusion ?

Durant plusieurs mois, chaque participant s’est vu accompagné d’un mentor chargé de partager les bonnes pratiques. Sandrine Foucault, Directrice de la Performance Plurielle & Transformation Digitale chez Véolia était mentore du levier « Partager » et dresse l’avancement des projets. « Sur les 4 participants accompagnés, deux entreprises (Exaprint et Engie Vert) ont choisi de s’investir ensemble sur un projet de création d’un Tiers Lieu. Nous avançons donc dans cette réflexion avec plusieurs interlocuteurs de Veolia qui ont déjà mis en place ce type de démarche en France et à l’étranger. Un atelier d’intelligence collective sera animé par Veolia le 1er avril pour structurer le projet avec Exaprint et Engie Vert. » explique la Mentore.

Comme Sandrine, chacun des participants a dressé le 30 juin dernier un bilan de son expérience et a pu partager les actions concrètes mises en place dans son entreprise.

L’inclusion en entreprise : l’expertise de MBS au service des entreprises  

La distance sociale engendrée par la généralisation du télétravail a renforcé au sein des entreprises la volonté et le besoin d’adopter une organisation inclusive pour mieux manager la crise.

Montpellier Business School est reconnue pour son expertise en matière d’inclusion sociale parmi les Grandes Ecoles de management, en accueillant 55% d’ERCS (Étudiants Répondants aux Critères Sociaux) et en déployant tout au long des cursus un grand nombre d’heures d’enseignement sur les thématiques de RSE. Aujourd’hui, à travers sa Chaire MIND, l’école accompagne les entreprises de l’AFMD dans la construction d’un Baromètre de l’Organisation Inclusive afin de construire un premier outil de mesure et de benchmark en matière d’inclusion.

Ainsi, MBS souhaite aujourd’hui œuvrer à l’essaimage des bonnes pratiques inclusives sur le territoire et peut accompagner les entreprises qui le souhaitent dans la formation sur mesure, le conseil ou la mise en place de politiques et dispositifs d’inclusion.

Débuté fin mai, le programme d’accélération de l’Entrepreneurship Center de MBS a permis d’accompagner 5 jeunes entrepreneurs dans le développement et le financement de leur entreprise. Le 29 juin avait lieu le Demo Day : une occasion unique de pitcher leur startup devant des investisseurs, des banques et des incubateurs de renom.

Pour cette première édition du programme d’accélération lancé le 21 mai dernier, cinq startups (parmi les 144 porteurs de projets accompagnés par l’incubateur en 2020) ont été désignées par le comité de sélection de MBS Entrepreneurship Center pour faire partie de la cohorte 2021. Jeunes pousses en phase de démarrage, elles ont été sélectionnées pour le potentiel et la singularité de leur offre.

L’objectif de ce programme de 6 semaines était de soutenir les startups dans leur développement à travers un accompagnement individualisé et intensif assuré par une équipe de huit experts et en partenariat avec Méliès Business Angels. A travers du coaching, des séminaires et des ateliers sur-mesure, ils ont pu aborder le perfectionnement de leur stratégie de vente, la structuration de leur entreprise, l’élargissement de leur réseau ou encore la préparation à une levée de fonds.

« Entre 60 et 75% des startups disparaissent après cinq ans. Ce taux passe à 50% quand elles sont accompagnées. C’est pourquoi nous avons mis en place ce dispositif intensif dont l’objectif est de renforcer la stratégie, lever des fonds, structurer l’organisation et la chaine de valeur, et leur faire rencontrer des investisseurs, des banques et d’autres incubateurs de renom à l’occasion du Demo Day. Cet événement peut déboucher sur de nouvelles opportunités pour eux », explique Dr. Annabelle Jaouen, Directrice de MBS Entrepreneurship Center.

Lors du Demo Day les startupers ont rencontré investisseurs et partenaires sous la forme d’un speed dating. L’événement a été également l’occasion de remettre le Prix de la Jeune Entreprise Innovante et Responsable, subvention de 10 000€ remise par la fondation de MBS, à Kabaun, la plateforme open-source pilotée par Nicolas Soum et Alexandre Paschutine, qui facilite la mesure de l’impact carbone des entreprises.

Pour cette première édition, l’Entrepreneurship Center de MBS a eu le plaisir de compter sur la présence de Melies Business Angels, Ad’Occ Région Occitanie, BIC de Montpellier, Créalia, Réso IP+, Réseau Entreprendre, Caisse d’Epargne, Banque Populaire du Sud, Société Générale, Fondation MBS pour l’égalité des chances, Groupe Géométrie Variable, Infinity, Joloha, MBS Invest, Milandre Finance Group, le Village by CA et Wedogood. Les grands partenaires de MBS participant à la fondation étaient également présents : AG2RLa Mondiale, Mutuelle des Motards, FDI et Aesio Santé.

Le réseau alumni était également au rendez-vous, grâce à l’intervention de Thomas André, lauréat 2013 du Prix de la Fondation, fondateur de Dynveo, un laboratoire de compléments alimentaires bio, sans excipients ni additifs, commercialisés dans des flacons 100% compostables.

Zoom sur les 5 startups accompagnées

• Kabaun pilotée par Nicolas Soum et Alexandre Paschutine. Il s’agit d’une plateforme open-source à destination des entreprises qui souhaitent s’engager dans la protection de l’environnement, permettant de mesurer rapidement son empreinte carbone et suivre son impact environnemental.
• Renov’ Protein pilotée par Guillaume Regnery, qui travaille sur un élevage industriel d’insectes à des fins alimentaires, un concept fondé sur l’économie circulaire qui a pour mission de réduire le gaspillage alimentaire.
• Transeo pilotée par Grégoire Noyer et Romain Rossi. C’est une plateforme Saas proposant des services de rédaction optimisée pour le web, de traduction et récemment d’achats de liens.
• Hodygé pilotée par Amaury Courlet, qui travaille sur la création et la vente de produits cosmétiques et healthcare 100% naturels, reposant sur un ingrédient unique : l’eau pH12. Le projet inclut des ingrédients et des matériaux responsables et des partenaires s’engageant dans une démarche environnementale stricte.
• Persil & Romarin pilotée par Mayana Elbaz & Mathieu Piron-Lafleur. Ce binôme crée une plateforme digitale à destination des particuliers souhaitant mieux manger, et propose un service de chefs certifiés qui se déplacent à domicile pour préparer en une fois les repas de la semaine, personnalisés, à base de produits sains issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement.

Depuis 2015, l’incubateur de MBS a accompagné plus de 600 projets de création d’entreprise. Pré-incubation, incubation, coaching personnalisé : il est ouvert à tous les étudiants et Alumni de l’école qui ont un projet entrepreneurial avec une dimension responsable.

Le 8 avril dernier, MBS obtenait le renouvellement de son accréditation AACSB pour la durée maximale de 5 ans, pérennisant son appartenance au cercle prestigieux des 1% d’écoles de commerce dans le monde, détentrices de la triple couronne.

Cette attractivité à l’international se reconfirme aujourd’hui avec un nouveau renouvellement de label : l’accréditation CGE (Conférence des Grandes Ecoles) attribuée au programme Master of Science (MSc) in Digital Transformation de MBS, pour 3 années supplémentaires.

Une pédagogie qui garantit la bonne insertion sur le marché du travail

La commission de la CGE base son étude sur 3 axes : la qualité du programme de formation, sa mise en œuvre et son adéquation aux attentes du marché.

A la suite de l’audit réalisé en avril 2021, la CGE a salué la bonne insertion des diplômés du MSc in « Digital Transformation » de MBS et la mise en œuvre d’une pédagogie active avec de nombreux cas pratiques. « Le rapport a notamment pu mettre en lumière la qualité des modules d’apprentissage du consulting (Strat me up) et de création d’entreprise (Entrepreneurial Project) qui s’appuient sur des problématiques concrètes des entreprises et du marché. » explique Dr. Moez Bennouri, Directeur des programmes MSC.

Les auditeurs ont également été sensibles à la qualité des ressources digitales mises à disposition tant des étudiants que des enseignants afin de les accompagner dans la transition numérique.

Une bonne nouvelle pour les étudiants internationaux

Avec plus de 1200 étudiants internationaux, MBS accueille chaque année une grande diversité de profils à travers le monde. Le rapport de la commission a ainsi confirmé un des points forts du programme MSc : l’opportunité de mettre en pratique ses apprentissages en se confrontant à la diversité des profils de la réalité professionnelle.

Plus concrètement, ce renouvellement est une excellente nouvelle pour les étudiants internationaux puisqu’il facilite l’obtention de visas pour venir étudier à MBS.

Former les talents qui accompagneront la transition numérique des entreprises

Les recrutements internationaux se poursuivent jusqu’au 15 juillet 2021. Le renouvellement de ce label vient renforcer l’attractivité de ce programme dont l’objectif est de permettre aux étudiants de comprendre les effets de la révolution numérique, de développer les modèles économiques qui en découlent et d’ainsi contribuer de manière significative à l’économie numérique et à la transformation de la société.

L’expertise des étudiants se construit ensuite autour de deux spécialisations avancées : la spécialisation « Digital Management » pour maitriser les stratégies de transformation numérique ; et la spécialisation « Data Science, Big Data & Artificial Intelligence » pour coordonner des projets relatifs aux données et à l’intelligence artificielle.

Durant six semaines, l’Entrepreneurship Center et son incubateur organisent un programme d’accélération et accompagnent individuellement 5 projets entrepreneuriaux pour les aider à optimiser leur stratégie, renforcer leur structure, élargir leur réseau et préparer une levée de fonds.

Transeo, une agence de rédaction et traduction multilingue reposant sur une plateforme SaaS qui alimente déjà plus de 150 entreprises en contenu, fait partie des projets sélectionnés afin d’aider les associés Romain et Grégoire à structurer leur croissance.

D’Albi à Berlin, une aventure entrepreneuriale qui puise ses sources dans les expériences professionnelles internationales du binôme

C’est en 2007 à Albi que Romain Rossi fait la rencontre de Grégoire Noyer. « On décide tous les deux de réaliser un Bachelor en Angleterre, puis de poursuivre notre formation au sein d’une Grande Ecole de Commerce en France. » explique Romain.

Si les deux étudiants choisissent deux écoles différentes, ils restent en contact et partent tous les deux à Berlin. « En 2012, je participe au développement d’une startup allemande qui se spécialise dans la génération de contenu pour le web. Romain m’y rejoint et on consolide ensemble un socle solide de compétences numériques autour du SEO et du référencement » complète Grégoire.

En 2018, ils lancent Transeo, une plateforme SaaS pour créer le lien entre les entreprises, les rédacteurs et traducteurs freelances

« Grâce à notre expertise du marché et en analysant les difficultés rencontrées par les entreprises, nous avons développé en 2018 Transeo. Si l’outil repose sur une plateforme SaaS, Transeo fonctionne comme une agence de rédaction de contenus et de traduction. » explique Romain.

« Dans un premier temps, les entreprises déposent facilement leur besoin de contenus sur la plateforme, sur le sujet et dans la langue de leur choix, afin que nous puissions choisir dans un second temps le rédacteur ou traducteur freelance le plus compétent sur la thématique et ainsi livrer de la qualité. L’objectif n’est donc pas uniquement de produire un contenu efficace pour le référencement des sites, mais également de proposer un contenu fiable et pertinent. » complète Grégoire.

Faire appel à l’accélérateur de MBS pour répondre à des enjeux de croissance et de recrutement

Aujourd’hui, l’entreprise traite déjà les demandes de 150 agences web, professionnels du tourisme et e-commerçants. Avec de nouveaux services proposés, comme du netlinking multilingue, la startup de Romain et Grégoire a pour but d’être le partenaire digital idéal pour les entreprises dans l’externalisation de la rédaction, la traduction et l’achat de liens. « C’est dans cet objectif que nous sommes ravis de participer à l’accélérateur de MBS. La rencontre avec les coachs et les investisseurs a pour but de bousculer et de remettre en cause notre fonctionnement. Aujourd’hui le produit fonctionne mais nous sommes face à de nouveaux enjeux. Avec l’incubateur, nous souhaitons durant ces six semaines d’ateliers construire et améliorer notre processus de production et chercher à structurer une réelle stratégie autour des leads que nous avons pu acquérir tout au long de notre activité. » confie le binôme.

A propos de l’incubateur

Depuis 2015, l’incubateur de MBS a accompagné plus de 600 projets de création d’entreprise.

Pré-incubation, incubation, coaching personnalisé : il est ouvert à tous les étudiants ou alumni de l’école qui ont un projet entrepreneurial avec une dimension responsable.

Si vous souhaitez bénéficier de cet accompagnement, vous pouvez contacter l’incubateur :  ec@montpellier-bs.com